Les passoires thermiques très énergivores, classés F ou G selon le Diagnostic de Performance Énergétique, seront de nouveaux éligibles à l’aide MaPrimeRénov’ pour les travaux d’isolation. Il ne sera plus obligatoire de réaliser des travaux de rénovation globale avec MonAccompagnateurRénov’ et de faire un DPE avant les travaux.
MaPrimeRénov’ pour l’isolation des logements classés F et G
Il a été d’abord prévu que les propriétaires de biens immobiliers classés F et G ne puissent plus bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’ pour l’isolation réalisée en monogeste. Heureusement le Gouvernement est revenu sur cette décision.
Du 15 mai au 31 décembre 2024, il ne sera plus obligatoire d’effectuer une rénovation globale et le remplacement de la chaudière par un équipement plus performant pour prétendre à MaPrimeRénov’. En conséquent, il ne sera plus obligatoire de réaliser un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) pour accéder au parcours classique de MaPrimeRénov’
La rénovation globale ne sera plus obligatoire mais encore possible. Les passoires thermiques classées F et G pourront encore bénéficier d’une rénovation globale et des aides MaPrimeRénov’ qui y sont associés. Il faudra alors faire appel à Mon Accompagnateur Rénov’ et réaliser un audit énergétique pour attester que les travaux permettent bien de réaliser un saut de plus de 2 classes énergétiques.
Montant de MaPrimeRénov’ pour l’isolation des murs
Le montant de MprimeRénov’ pour l’isolation des murs dépend de votre revenu fiscal de référence, vous pouvez consulter les plafonds de ressources MPR sur ce lien.
MaPrimeRénov’ est valable pour les 100 premiers m² été sont cumulable avec la prime CEE. Le cumul des deux est plafonné à un pourcentage du montant total (90% pour MPR Bleu, 75% pour MPR Jaune, 60% pour MPR Violet et 40% pour MPR Rose Le versement de MaPrimeRénov’ intervient après la réalisation des travaux et la validation de votre dossier Pour estimer le montant des aides auxquelles vous pouvez prétendre nous vous invitons à réaliser une simulation sur ce lien.
Conditions de MaPrimeRénov’ pour l’isolation des murs
➡️ Les propriétaires occupants, bailleurs, ou les membres d’un syndicat de copropriétaires sont éligibles.
➡️ Pour obtenir MaPrimeRénov’ pour l’isolation des murs, vous devez faire appel à un artisan RGE
➡️ Le logement doit être achevé depuis plus de 15 ans
➡️ Le logement doit être occupé comme résidence principale pendant au moins 8 mois par an
➡️ Pour obtenir les aides il faut déposer une demande sur le site web de l’Anah (Agence nationale de l’habitat)
L’isolation des murs pour améliorer la classe énergétique de son logement
L’isolation des murs est l’un des travaux de rénovation énergétique les plus importants pour améliorer la classe énergétique car les murs représentent environ 20 à 25% des déperditions thermiques d’une maison.
En renforçant l’enveloppe thermique de la maison, l’ITE réduit les pertes de chaleur en hiver et limite le gain de chaleur en été, ce qui se traduit par une consommation énergétique moindre et, par conséquent, une meilleure performance énergétique globale.
Bien que plus coûteuse, l’isolation par l’extérieur élimine plus efficacement les ponts thermiques . En plus, par rapport à l’isolation par l’intérieur, l’ITE n’affecte pas la taille de l’espace à vivre à l’intérieur et permet de faire un ravalement de façade.
Elle protège aussi les murs extérieurs contre les intempéries, le vieillissement et l’humidité. En améliorant l’aspect extérieur de la bâtisse et sa performance énergétique, l’isolation par l’extérieur va aussi augmenté la valeur de votre bien à la revente
L’impact de la note DPE sur votre bien immobilier
Les maisons avec un bon DPE (A, B ou C) se vendent plus rapidement et à un prix plus élevé que les maisons avec un mauvais DPE (F ou G). Une étude réalisée par les Notaires de France en 2023 a montré que les maisons classées F ou G se vendaient en moyenne 17% moins cher que les maisons classées D. Une autre étude réalisée par l’ADEME en 2022 a montré que les maisons avec un bon DPE se vendaient en moyenne 20% plus rapidement que les maisons avec un mauvais DPE.
Sans compter qu’il sera de plus en plus contraignant de louer des passoires énergétiques, avec progressivement le gel des loyers puis l’interdiction pure et simple. La vente et l’achat ne subira pas d’interdiction formelle mais les banques se montrent de plus en plus réticente à fiancer ce genre de projet. La loi Climat et Résilience a mis en place un certain nombre de mesures pour lutter contre les passoires thermiques, c’est-à-dire les logements les plus énergivores (classés F ou G sur le DPE).
1er janvier 2023
Interdiction si conso ≥ 450 kWh/m²/an**
1er janvier 2025
Interdiction de la classe G
1er janvier 2028
Interdiction de la classe F
1er janvier 2034
Interdiction de la classe E
✅ Jusqu’à 8 500 € d’aides directement déduits sur le montant total ✅ Luttez contre la chaleur et gardez la fraicheur en été ✅ Réduisez votre consommation de chauffage de 25% ✅ Protégez-vous de l’humidité et des nuisances sonores ✅ Protégez vos murs contre le vieillissement ✅ Améliorez votre DPE et augmentez la valeur de votre bien
Les logement classés F et G au Diagnostic de Performance Energétique
Les logements classés F et G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) représentent les habitations les moins performantes sur le plan énergétique. Le DPE, un indicateur clé en France, mesure la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment en se basant sur sa consommation énergétique et son impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Les classes énergétiques sont déterminées sur une échelle allant de A (très performant) à G (très peu performant).
Les logements classés F et G au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) sont les plus énergivores, c’est-à-dire qu’ils consomment beaucoup d’énergie pour se chauffer, se refroidir et produire de l’eau chaude sanitaire. En France, on estime que 7 millions de logements sont classés F ou G. Cela représente environ 20% du parc immobilier national.
Comment améliorer la note DPE d’une passoire énergétique
Pour améliorer la performance énergétique d’un logement classé F ou G, il est conseillé de réaliser un audit énergétique pour identifier les mesures les plus efficaces. Elles peuvent inclure l’isolation des murs, du toit et des planchers; le remplacement des fenêtres par des modèles à double ou triple vitrage; l’installation de systèmes de chauffage plus efficaces et écologiques; et l’intégration de solutions pour une meilleure gestion de l’énergie.
Une des meilleures solutions reste de réaliser des travaux de rénovation globale qui consistent à réaliser un ensemble de travaux en même temps et de manière coordonnée. En effet, il est par exemple déconseillé d’investir dans une pompe à chaleur sans avoir isolé sa maison. Il pourra alors être conseillé de faire les deux en même temps. La première étape consiste à réaliser un audit énergétique complet par un Accompagnateur Rénov’, qui évaluera les performances actuelles du logement et identifiera les principales sources de déperdition énergétique et donnera des recommandations personnalisées. Les travaux de rénovation énergétique bénéficient en plus d’aides plus intéressantes qui peuvent même couvrir jusqu’à 90% du cout total des travaux.
Un système de pompe à chaleur en cascade est un système de chauffage central qui utilise deux pompes à chaleur ou plus fonctionnant ensemble pour chauffer ou refroidir un bâtiment. La puissance combinée des pompes à chaleur peut atteindre 1 400 kW, ce qui permet de répondre aux besoins de bâtiments de grande taille.
Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur en cascade ?
Une pompe à chaleur en cascade est un système où plusieurs pompes à chaleur sont reliées et travaillent ensemble pour répondre à des besoins de chauffage, d’eau chaude sanitaire ou de climatisation plus importants ou dans des conditions plus difficiles.
En effet elle sont particulièrement efficaces dans des conditions extrêmes, cependant, leur rendement peut être moins optimal à des températures ambiantes modérées, là où un système de pompe à chaleur plus simple pourrait être plus efficace.
La première pompe à chaleur se met en marche et commence à chauffer ou refroidir l’air ambiant. Si la puissance de cette pompe à chaleur n’est pas suffisante, la deuxième pompe à chaleur se met en marche pour fournir un supplément de puissance. Ce processus se poursuit ainsi de suite, avec les pompes à chaleur qui se mettent en marche et s’arrêtent en fonction des besoins.
Ainsi, la répartition de la charge de travail se fait entre plusieurs unités et quand la demande ou le besoin augmente, les pompes à chaleur supplémentaires s’activent progressivement pour fournir la capacité nécessaire. Et quand le besoin diminue, certaines pompes sont mises en veille pour économiser de l’énergie.
Quels sont les avantages et inconvénients de la pompe à chaleur en cascade ?
✅ Elle fonctionne plus efficacement en modulant la puissance des pompes à chaleur en fonction des besoins.
✅ En cas de panne d’une pompe à chaleur, les autres peuvent continuer à fonctionner.
✅ Si les besoins d’un bâtiment changent, il est possible d’ajouter des pompes à chaleur supplémentaires
⭕ Le coût d’installation d’un système en cascade est plus élevé que celui d’une pompe à chaleur simple.
⭕ Elles sont plus complexes à concevoir, installer et entretenir
⭕ Elles demandent plus d’espace pour l’installation
Comment bien installer une pompe à chaleur en cascade ?
Une bonne isolation est essentielle pour minimiser les fuites thermiques et pour que la pompe à chaleur de fonctionne avec le meilleur rendement énergétique possible. Les pompes à chaleur en cascade doivent aussi être installées au bon endroit, avec suffisamment d’espace pour la ventilation et l’accès pour l’entretien. Il faut aussi faire attention aux éventuelles nuisances sonores et éviter de placer l’unité extérieure trop près des voisins ou des pièces à vivre.
Enfin, il est vivement conseillé de confier l’installation à un professionnel possédant la certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), ce qui assure que l’installation respecte les standards de qualité. Ce professionnel pourra au mieux planifier la configuration du système, y compris le nombre d’unités nécessaires, leur agencement, et la méthode de couplage.
Si le système en cascade doit être intégré à un système de chauffage central existant, il va vérifier la compatibilité des équipements et, si nécessaire, effectuer les ajustements pour une intégration harmonieuse. Après l’installation, une mise en service professionnelle sera ensuite essentielle pour configurer correctement l’ensemble, effectuer les réglages nécessaires, et s’assurer que toutes les unités fonctionnent efficacement et de manière synchronisée.
Comment marche une pompe à chaleur en cascade ?
Comme toute PAC, elle transfère la chaleur d’une source (comme l’air extérieur, l’eau ou le sol) vers un endroit à chauffer ou à refroidir. Elle utilise un fluide réfrigérant qui circule dans un système fermé, passant par des états de compression et d’expansion pour absorber et libérer de la chaleur.
Dans une PAC en cascade, il y a au moins deux cycles de réfrigération distincts, chacun utilisant potentiellement un fluide réfrigérant différent, optimisé pour sa plage de température de fonctionnement. Ces cycles sont reliés par un échangeur de chaleur intermédiaire.
Le premier cycle fonctionne à une température plus basse. Il capte la chaleur de la source froide et la transfère à l’échangeur de chaleur intermédiaire. Dans ce cycle, le fluide réfrigérant est d’abord évaporé à basse pression pour absorber la chaleur, puis compressé pour augmenter sa température.
L’échangeur de chaleur intermédiaire joue un rôle crucial. Il agit comme la “source chaude” pour le premier cycle et comme la “source froide” pour le second cycle. Cela permet de transférer efficacement la chaleur du premier au second cycle sans perte significative d’énergie.
Dans le second cycle, le fluide réfrigérant, déjà préchauffé par l’échangeur de chaleur intermédiaire, est compressé davantage pour augmenter sa température à un niveau suffisant pour le chauffage ou pour l’eau chaude sanitaire. Après avoir libéré sa chaleur dans le condenseur (vers l’espace à chauffer ou le ballon d’eau chaude), le fluide réfrigérant se détend et se refroidit avant de retourner à l’échangeur de chaleur intermédiaire pour recommencer le cycle.
Grâce à cette configuration, chaque cycle de réfrigération peut être optimisé pour fonctionner de manière plus efficace dans sa plage de température spécifique. Cela permet à la PAC en cascade d’atteindre des coefficients de performance (COP) élevés.
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Réaliser des travaux énergétiques dans votre maison peut être un investissement judicieux, tant pour améliorer votre confort quotidien que pour accroître la valeur de votre propriété. Dans un contexte où la sensibilisation aux questions environnementales est de plus en plus présente, l’efficacité énergétique est devenue un critère de choix primordial pour les acquéreurs. Voici un petit rappel des travaux énergétiques qui, en plus de réduire votre empreinte écologique, peuvent significativement augmenter la valeur de votre maison.
Isolation thermique : un incontournable
L’isolation thermique est souvent le premier pas vers l’amélioration de l’efficacité énergétique d’une maison. Elle permet de réduire les déperditions de chaleur en hiver et de maintenir une température agréable en été, ce qui se traduit par des économies substantielles sur les factures de chauffage et de climatisation. L’isolation peut concerner différents éléments du bâtiment : toiture, murs, planchers, fenêtres et portes. Une maison bien isolée est également plus confortable et saine, car elle est mieux protégée contre l’humidité et les variations brusques de température.
Chauffage et climatisation performants
Remplacer un système de chauffage ancien ou inefficace par une solution plus moderne et économe en énergie peut avoir un impact majeur sur la consommation énergétique de votre maison. Les pompes à chaleur, par exemple, offrent un excellent rendement en transférant la chaleur de l’extérieur vers l’intérieur de la maison en hiver, et inversement en été. Les systèmes de chauffage au sol, quant à eux, assurent une distribution uniforme de la chaleur et un confort optimal. Investir dans un système de climatisation économe en énergie est également judicieux, surtout dans les régions sujettes à de fortes chaleurs estivales.
Production d’énergie renouvelable
L’installation de panneaux solaires photovoltaïques ou d’un système de chauffe-eau solaire peut non seulement réduire vos factures d’électricité mais aussi augmenter la valeur de votre maison. Ces technologies vous permettent de produire votre propre énergie renouvelable, réduisant ainsi votre dépendance aux fournisseurs d’énergie et votre impact environnemental. De plus, dans de nombreux pays, il est possible de vendre l’excédent d’énergie produite au réseau, ce qui peut représenter une source de revenus supplémentaires.
Fenêtres à haute performance énergétique
Le remplacement de vieilles fenêtres par des modèles à double ou triple vitrage peut améliorer significativement l’isolation thermique et phonique de votre maison. Ces fenêtres limitent les déperditions de chaleur en hiver et l’entrée de chaleur en été, contribuant ainsi à un meilleur confort intérieur et à des économies d’énergie. Elles offrent également une meilleure protection contre les nuisances sonores extérieures.
Ventilation contrôlée
Une bonne ventilation est cruciale pour assurer un air intérieur sain et éviter les problèmes d’humidité. Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux récupèrent la chaleur de l’air évacué pour préchauffer l’air entrant, améliorant ainsi l’efficacité énergétique tout en assurant un renouvellement constant de l’air intérieur.
Domotique et gestion intelligente de l’énergie
L’intégration de systèmes de domotique permet une gestion plus efficace de l’énergie en automatisant le contrôle du chauffage, de l’éclairage, des volets et d’autres équipements selon les besoins réels et les présences détectées. Ces systèmes peuvent également fournir des informations précieuses sur votre consommation d’énergie, vous aidant à identifier les opportunités d’économie.
Quels sont les avantages à long terme ?
Au-delà de la valorisation immobilière, les travaux énergétiques offrent des avantages à long terme, notamment une réduction significative de l’empreinte carbone de votre habitation. En optant pour des solutions énergétiques durables, vous contribuez activement à la lutte contre le changement climatique. De plus, l’amélioration du confort thermique et acoustique de votre maison a un impact positif sur votre qualité de vie au quotidien.
Pour encourager la rénovation énergétique, de nombreux gouvernements et institutions financières proposent des aides, des subventions ou des crédits d’impôt. Ces dispositifs peuvent couvrir une partie significative des coûts liés aux travaux d’amélioration énergétique. Il est donc essentiel de se renseigner sur les aides disponibles dans votre région avant de lancer votre projet.
Engagement pour un avenir durable
En réalisant des travaux énergétiques dans votre maison, vous faites plus qu’améliorer sa valeur et réduire vos factures : vous prenez part à un mouvement global vers un mode de vie plus durable. Chaque action compte dans la transition énergétique et la réduction des gaz à effet de serre. En choisissant des solutions énergétiques respectueuses de l’environnement, vous investissez dans l’avenir de la planète tout en bénéficiant d’un cadre de vie amélioré.
Les travaux énergétiques représentent donc un investissement initial qui peut paraître important, mais ils sont rapidement amortis grâce aux économies d’énergie réalisées. De plus, ils contribuent à augmenter la valeur de votre maison, tant du point de vue financier qu’écologique. En effet, une maison économe en énergie et respectueuse de l’environnement est non seulement plus attractive pour les acheteurs potentiels, mais elle répond également aux normes de construction durable de plus en plus strictes imposées par les réglementations locales ou nationales. Dans un marché immobilier où la prise de conscience environnementale est croissante, posséder une maison à haute performance énergétique devient un avantage concurrentiel indéniable.
Les travaux de rénovation de toiture requiert des compétences techniques et professionnelles. En effet, seuls les professionnels maîtrisent les méthodes de pose des différents types de toiture. Ils savent également travailler en fonction des diverses normes et réglementations régissant le métier. C’est pour cette raison qu’il est important de faire appel aux services d’un couvreur pour la rénovation globale de sa toiture, lisez cet article.
Le métier de couvreur et ses implications : tout ce qu’il faut savoir
La profession d’artisan couvreur est très en vogue en raison de la forte demande de professionnels sur le marché. Il s’agit d’un métier avec un grand potentiel car, les pratiquants assurent la sécurité de tout le monde avec la construction de toiture. Leurs missions et tâches dans le secteur du bâtiment et des travaux publics sont multiples et multiformes. En dehors de la simple rénovation partielle ou totale d’une toiture, ils procèdent à son installation et à son entretien. Si vous contactez un couvreur à Meaux par exemple, il peut réparer ou rénover votre toiture avec un savoir-faire unique.
Dans les travaux de construction de toiture, les artisans couvreurs professionnels accomplissent une diversité de tâches. Pour commencer, ils s’occupent de la préparation du chantier en mettant en place les dispositifs de sécurité et les échafaudages. Ces artisans du BTP posent ensuite les matériaux et réalisent les finitions. En cas de problèmes au niveau des toitures, ils réparent et les entretiennent. Leur professionnalisme, leur culture de la profession ainsi que leurs aptitudes physiques et techniques les aident dans l’accomplissement de ses missions.
Rénovation globale : pour quelles raisons contacter un couvreur professionnel ?
Que ce soit pour la réalisation de travaux de réparation ou de rénovation, de nombreux particuliers font appel aux services des couvreurs. Il s’agit d’une solution pratique et fiable qui leur offre des garanties. En contactant un artisan couvreur, vous avez l’assurance d’obtenir des résultats satisfaisants à la fin des travaux.
Artisan couvreur pour des travaux de rénovation conformes aux normes de sécurité
Les couvreurs travaillent en hauteur, ils doivent donc avoir les équipements recommandés pour assurer leur sécurité. De plus, son expertise et ses compétences techniques permettent au couvreur de faire une rénovation globale de votre toiture sans aucun risque de chute. Notez qu’il existe également des normes et réglementations qui régissent la pose, la réparation et la rénovation des toitures. Pour respecter ces dispositifs légaux, vous devez faire appel aux services d’un artisan couvreur. Il veille à ce que les matériaux de toiture et les outils connexes soient conformes aux normes de sécurité.
Une meilleure installation de la nouvelle toiture avec un expert couvreur
Il n’y a pas mieux qu’un expert couvreur pour une pose optimale des toitures. Même si vous êtes un bon bricoleur, vous devez donc contacter un professionnel afin d’assurer l’étanchéité de votre nouvelle toiture. De surcroît, le professionnel fait une rénovation en considérant les paramètres tels que la sécurité et la qualité. Ainsi, vous aurez à la fin une toiture avec la meilleure isolation accompagnée d’un confort optimal.
Rénovation de toiture : comment choisir son couvreur ?
Pour réaliser des travaux de rénovation de toiture, il ne faut pas confier la tâche à un bricoleur. Veillez également à ce que le couvreur choisi ne soit pas n’importe lequel. En effet, vous devez confier la rénovation globale de votre toit à un expert couvreur certifié RGE Qualité. Le couvreur choisi doit être un professionnel disposant d’une assurance responsabilité civile. Par ailleurs, pour un allègement du coût des travaux, comparez plusieurs devis avant de faire votre choix. Tenez aussi compte des anciennes réalisations et des témoignages d’anciens clients lors de la sélection du couvreur.
Les habitations écologiques ont le vent en poupe actuellement dans le domaine de la construction durable, et les vérandas n’y font pas exception. Leur version écologique offre un espace polyvalent qui combine à la fois confort, esthétique et respect de l’environnement.
Le présent guide vous présente toutes les informations dont vous aurez besoin pour la réalisation de votre projet de véranda écologique.
Comprendre le concept de véranda écologique
Par opposition à une véranda classique, une véranda écologique est une extension d’une maison qui est construite en utilisant des matériaux durables et des techniques respectueuses de l’environnement. Cela est fait dans le but de réduire l’impact écologique.
Généralement, elle est entièrement en verre et capte la chaleur solaire pour la redistribuer à l’ensemble de la maison. De cette manière, le besoin d’utiliser un appareil de chauffage devient inexistant.
L’importance de l’orientation
Maintenant que vous savez comment fonctionne une véranda écologique, il est temps de se pencher sur les aspects techniques du bâtiment, notamment son orientation. Celle-ci est très importante pour une véranda écologique à cause des rayons du solaire.
De manière générale, il est recommandé d’orienter votre véranda écolo vers le sud. De cette manière, elle bénéficie d’un ensoleillement régulier durant toute la journée et quelle que soit la saison.
Cependant, cette orientation peut différer en fonction de l’orientation préexistante de votre maison ou de diverses contraintes.
Les matériaux à privilégier
Étant donné que les vérandas écologiques visent de meilleures performances énergétiques et une construction durable, elles sont construites en utilisant des matériaux spécifiques.
Le choix du vitrage pour optimiser l’énergie solaire
Comme mentionné plus haut, ces vérandas sont principalement constituées de baies vitrées qui leur permettent de filtrer les rayons du soleil tout en captant de la chaleur qui est ensuite diffusée dans les autres pièces de la maison. La qualité du vitrage déterminera si vous obtiendrez une ambiance tamisée ou plutôt une luminosité excessive dans votre véranda.
Généralement, les constructeurs préconisent l’utilisation d’un double vitrage qui présente une très bonne isolation thermique, quelle que soit la saison. Si vous vous trouvez dans des régions plus froides comme au nord de la France, optez pour un triple vitrage. Par ailleurs, plus il y a de vitres, plus les rayons du soleil seront captés.
Cette configuration représente un couteau à double tranchant : si elle est idéale dans les régions froides, elle est déconseillée dans les régions plus chaudes. Ainsi, si vous vivez au sud de la France, évitez d’installer une toiture vitrée pour éviter l’accumulation des gaz à effets de serre ou le stockage de la chaleur qui pourrait en découler.
Cependant, si vous souhaitez quand même faire une telle installation, choisissez un vitrage avec protection ou un vitrage avec contrôle solaire.
En outre, votre véranda ne pourra pas toujours réguler seule la température en son sein et au sein de la maison. Afin d’avoir un meilleur contrôle des températures extérieures et de la luminosité excessive, installez des brise-soleils, des stores ou encore des volets roulants.
Les matériaux de construction durables à considérer
Les vérandas écologiques sont fréquemment construites avec des matériaux tels que l’aluminium ou le bois, chacune d’elles présentant des caractéristiques intéressantes.
L’aluminium est le matériau le plus répandu dans la conception de véranda, représentant 80 % du marché de la véranda. S’il est autant prisé, c’est à cause de son adaptabilité, sa résistance et sa facilité d’entretien. Par ailleurs, les vérandas en aluminium présentent une excellente isolation thermique.
Enfin, c’est le matériau durable de construction durable par excellence : il est recyclable, ne produit aucun résidu nocif lorsqu’il est brûlé et est issu d’une ressource naturelle largement disponible sur terre, la bauxite.
Le bois quant à lui a connu une hausse de sa popularité au cours des dernières années à cause de sa touche d’esthétisme, améliorant votre confort de vie. Par ailleurs, le bois possède des propriétés d’isolation thermique et acoustique et une bonne étanchéité à l’air.
Cependant, comme tout ouvrage en bois, les vérandas conçues avec ce matériau nécessitent un entretien particulier avec de l’huile et du vernis pour le préserver des effets des aléas climatiques. Comme exemple de bois, vous pourrez utiliser du cèdre, du pin douglas ou simplement du bois traité.
L’isolation thermique : un point crucial
L’une des raisons pour lesquelles les vérandas écologiques sont si populaires et importantes est leur faible déperdition énergétique. Afin d’assurer un meilleur stockage d’énergie, il est primordial que les murs sur lesquels sera construite la véranda soient très inertes.
De plus, la toiture doit pouvoir offrir une bonne isolation thermique. Pour cette raison, les panneaux isolants constituant la toiture doivent avoir des épaisseurs de 32, 66 ou 88 mm. Si vous optez pour une toiture vitrée dans vos projets de construction, elle doit avoir au minimum un double vitrage.
Les alternatives écologiques aux matériaux traditionnels
Avec l’avancée des technologies durables, votre véranda écologique dépasse le cadre du simple espace de détente. En utilisant certaines alternatives, vous obtiendrez de meilleurs avantages.
La principale alternative est l’installation de panneaux solaires sur la toiture de votre véranda. En plus d’être beaucoup plus esthétiques de nos jours, ces panneaux vous permettent de produire votre propre électricité. Vous pourrez ensuite l’utiliser pour le chauffage, ainsi que pour la totalité ou une partie de votre consommation. Ils représentent un must have si vous souhaitez économiser l’énergie et votre argent.
Ces panneaux sont pour la plupart transparents, semi-transparents ou opaques, ce qui vous permet de profiter un tant soit peu de la lumière du jour.
La véranda bioclimatique : une option écologique
Afin de bénéficier des bienfaits de votre véranda écologique, quelle que soit la saison tout en évitant les parois froides, il existe une solution : les vérandas bioclimatiques.
Qu’est-ce que c’est ?
Une véranda bioclimatique est une véranda écologique qui vous permet de faire d’importantes économies d’énergie tout en servant l’ensemble de votre maison en profitant de l’apport de lumière. Grâce à ce type de construction, vos besoins en chauffage peuvent être réduits jusqu’à 50 %.
Principe de fonctionnement
Le principe de fonctionnement d’une véranda bioclimatique n’est pas si différent de celle écologique : elle allie rayonnement, ventilation et dilatation de l’air.
La chaleur émise par les rayons solaires est conservée au sein de la véranda en journée et redistribuée dans les autres pièces de la maison durant la nuit.
Avantages d’une véranda bioclimatique
Tout d’abord, elles vous permettent d’économiser de l’énergie en utilisant l’énergie solaire pour alimenter et réchauffer votre maison. Vous n’avez donc plus besoin d’avoir recours à de l’électricité sur le long terme, surtout si elles sont couplées à des panneaux photovoltaïques.
Par ailleurs, le système d’aération au sein d’une véranda bioclimatique est amélioré. Puisqu’elle dispose d’un grand vitrage et d’un grand nombre d’ouvertures, la circulation naturelle de l’air est beaucoup plus fluide. Afin de contrôler cette circulation, l’installation de stores est possible.
Enfin, vous avez bonne conscience. Votre empreinte énergétique sur la planète est fortement réduite. En plus, vous pouvez utiliser des matériaux recyclés durant sa construction. Vous pourrez tout de même éviter la forte densité de chaleur et profiter de la fraîcheur en été.
Prix d’une véranda écologique : ce qu’il faut savoir
Le prix n’est pas fixe. Elle varie en fonction de certains paramètres tels que le matériau de construction, la superficie de la véranda ainsi que sa forme.
Estimation du prix d’une véranda bioclimatique
Dû au coût des matériaux et des différentes législations, le coût de construction d’une véranda connait une certaine augmentation d’année en année. Pour l’année 2024, le m² d’une véranda écologique coûte entre 1500 et 3500 €. En plus, les écarts entre les offres des différents prestataires rendent encore plus difficile l’estimation du coût d’une véranda bioclimatique.
Afin d’avoir une estimation approximative du prix de la véranda bioclimatique que vous souhaiteriez construire, il est recommandé de demander des devis auprès de 3 à 5 prestataires. Cependant, gardez à l’esprit que, quel que soit le prix qu’il vous coûtera, une véranda bioclimatique est un investissement sur le long terme.
Prix d’une véranda écolo de 20 m²
Si vous envisagez de construire une véranda écolo de 20 m², le plus important est de contacter un vérandaliste pour obtenir un devis. Néanmoins, la réalisation de ce projet vous coûtera entre 15 000 et 50 000 €. Tout dépendra du matériau ainsi que des diverses spécificités que vous aurez choisis.
Comment réduire le coût de sa véranda écologique ?
Comme mentionné ci-dessus, le coût varie en fonction de divers paramètres. Si vous souhaitez réduire le coût de la vôtre, il faudra maitriser ces différentes variables.
Choisissez simplement un matériau qui vous offrira une bonne isolation thermique et acoustique. L’aluminium est beaucoup plus coûteux que le bois qui à son tour plus cher que le PVC. À vous de savoir quel compromis vous souhaitez faire.
En dehors de la structure, les surfaces vitrées influencent le prix de la réalisation. Optez pour une couverture vitrée en fonction de l’objectif visé par la construction de l’extension.
En dehors de ces deux paramètres, le reste des contraintes peut être facilement négocié pour ne pas trop impacter sur votre budget.
Végétaliser sa véranda : une idée écologique et esthétique
Qui dit écologie dit généralement végétation. Apporter une touche de biodiversité au sein de votre véranda vous permettra d’améliorer la qualité de l’air intérieur tout en créant un environnement plus agréable.
Comment procéder ?
Végétaliser votre véranda passe d’abord par le choix de plantes adaptées aux conditions de lumière et d’humidité de votre espace. Vous devrez également prévoir un système d’irrigation approprié pour assurer la survie de vos végétaux ainsi qu’une bonne ventilation. De façon générale, vos plantes devront :
Être adaptées à l’orientation
Être peu favorable au gel et à l’humidité
Les meilleures plantes de véranda sont celles qui peuvent pousser en pots.
Choix des plantes pour une véranda écolo
Il existe une large diversité de plantes qui peuvent être utilisées. Il s’agit notamment des suivantes :
La Strelitsa
Le Bougainvillier
Le Mimosa
Le Pélargonium
Les plantes succulentes
Les plantes grimpantes
Les agrumes
Quel que soit l’option choisie, veillez à maintenir un environnement agréable pour vos plantes en ajustant leur exposition, leur ventilation ainsi que leur arrosage.
L’intégration dans la maison
Étant donné qu’elle fait partie de votre maison, votre véranda doit parfaitement s’intégrer à l’ensemble pour ne pas sortir du décor. Il existe différentes méthodes afin de parvenir à ce résultat.
En faire une extension de la maison
Afin de pouvoir intégrer votre véranda à votre maison existante en tant qu’extension, il est primordial de prendre en compte l’architecture. Faites attention au style architectural pour harmoniser ces deux pièces. Les experts recommandent une véranda en aluminium pour les maisons modernes par exemple.
De plus, l’orientation de votre maison doit guider votre choix pour l’implantation de la véranda. Une véranda protectrice est préférable pour les maisons orientées plein sud tandis qu’une véranda lumineuse est conseillée pour les maisons orientées au nord.
En faire un espace de transition entre intérieur et extérieur
Dans certains cas, vous pouvez construire votre véranda comme une passerelle entre l’intérieur et l’extérieur. Elle sert dans ce cas de zone tampon entre la maison et le jardin, vous permettant de profiter de la lumière naturelle et d’une vue extérieure, même en cas d’intempéries.
La réglementation autour de la véranda écologique
Comme pour tout projet de construction, la construction d’une véranda écologique est soumise à certaines réglementations. La nature de celles-ci peut varier en fonction de la superficie du projet et de votre maison ainsi que des règles d’urbanisme de votre commune.
Les normes à respecter pour une véranda écologique
Avant d’envisager la construction d’une véranda écolo, vous devez en premier lieu vous référer au Plan Local d’Urbanisme (PLU) et au Plan d’Occupation des Sols (POS) de votre commune d’habitation. Ils définissent les différentes règles et contraintes relatives à la construction, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des limites d’implantation ou encore des hauteurs de construction. Au cas où ces deux documents ne seraient pas disponibles, consultez le Règlement National d’Urbanisme (RNU).
En fonction de l’orientation de la vue de votre bâtisse sur le terrain des voisins, vous devrez respecter quelques règles :
1.90 m de la clôture pour une vue droite
60 cm pour une vue oblique
Enfin, si votre véranda se trouve sur une zone PLU, vous devrez obtenir soit un permis de construire ou une déclaration de travaux.
Les aides financières pour l’installation d’une véranda écolo
Dans certaines régions, il est possible de bénéficier d’aides financières et de subventions gouvernementales. Elles comprennent :
Le prêt travaux
Le rachat de crédit
L’éco-prêt à taux zéro (Eco-PTZ)
Le crédit à la consommation
Le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE)
Chacune de ces aides est soumise à certaines règles que vous devrez consulter au préalable.
Choisir un professionnel pour la construction de sa véranda écolo
La construction d’une véranda écologique étant soumise à certaines réglementations, il est primordial de contacter un professionnel avant d’envisager tout travail de construction. Le professionnel idéal est celui qui prête attention à vos demandes, besoins ainsi qu’à votre budget tout en vous conseillant.
Si vous souhaitez trouver le meilleur professionnel, il est conseillé de faire appel à des entrepreneurs ou à des architectes spécialisés dans la construction durable. Ils doivent disposer de certaines compétences telles qu’une expérience avérée dans la construction de vérandas, une maitrise des techniques de construction durables, un savoir-faire en termes d’isolation thermique et acoustique.
La plupart des professionnels reconnus possèdent différents labels tels que la Qualibat ou le RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Veillez donc à ce que le professionnel que vous choisirez dispose d’un de ces labels.
Le décret visant à simplifier MaPrimeRénov’ (MPR), en particulier en autorisant de nouveau les rénovations « monogestes » dans les maisons individuelles, a été publié dans le Journal Officiel du vendredi 22 mars 2024.
Dès le 1er janvier, il était prévu de circonscrire une grande partie des aides aux rénovations d’ampleur faisant intervenir au moins deux types de travaux et visant au moins deux améliorations de classe sur le DPE. Mais le Gouvernement est rapidement revenu en arrière car selon Christophe Béchu, ministre de la Transition Ecologique : « Mieux vaut une rénovation globale à un monogeste mais mieux vaut un monogeste que pas de rénovation du tout. » En effet la complexité de cette aide et la baisse du budget de MPR’ avait entrainé un gros ralentissement des chantiers de rénovation énergétique.
Le recours obligatoire à MonAccompagnateurRénov’ posait aussi des difficultés face au nombre restreint de professionnels accrédités disponibles.
➡️ Les “mesures de rénovation simples “, ou dites “geste par geste” continueront donc à bénéficier d’un soutien financier pour tous types d’habitations. Ainsi, pour bénéficier de MaPrimeRénov’ pour l’isolation, il ne sera plus obligatoire de passer par une rénovation globale ou de réaliser un geste de chauffage.
➡️ Les passoires thermiques classés F et G ne seront plus obligées de passer par la rénovation globale. Il ne sera donc plus obligatoire de réaliser un DPE avant les travaux pour attester de la classe de son bien
➡️ Par contre, l’éligibilité d’un système de VMC double flux à MPR’ est conditionnée à la réalisation d’un geste d’isolation.
➡️ L’État rappelle également que l’utilisation de MonAccompagnateurRénov’ (Mar) demeurera obligatoire pour tous les types de logements dans le cadre de la Rénovation Globale et du Parcours Accompagné. Les aides de ce parcours resteront inchangées.
Le décret et l’arrêté sont parus au journal officiel (JO) du 22 mars 2024. Il va s’appliquer du 15 mai au 31 décembre 2024, c’est donc pour l’instant une pause plutôt qu’un retour en arrière définitif
✅ En combinant des travaux de chauffage et d’isolation, vous pouvez réaliser des économies d’énergie allant de 55% à 80%
✅ Grâce à une rénovation globale, il est possible de passer des classes énergétiques G et F à A ou B
✅ Vous pouvez également augmenter la valeur de votre bien immobilier de +10 à + 30% à la revente
✅ Avec la rénovation globale, vous améliorez votre confort thermique au quotidien, en hiver comme en été
En général, la température idéale dans une maison chauffée avec une pompe à chaleur est de de 19°C dans les pièces à vivre, de 22 °C dans la salle de bain et de 17°C dans les chambres. En fonction de la température souhaitée, de la surface de la maison, du nombre d’occupants et du niveau d’isolation vous pourrez bien dimensionner votre pompe à chaleur et choisir la bonne puissance nécessaire pour vos besoins en chauffage, eau chaude sanitaire et même climatisation.
Quelle température idéale à la maison ?
En hiver, il est conseillé de maintenir la température autour de 19-20°C dans les pièces à vivre et un peu moins dans les chambres, environ 16-17°C pour favoriser un meilleur sommeil. En été, la température idéale intérieure devrait être maintenue aussi fraîche que possible sans recourir excessivement à la climatisation, en suivant la règle de ne pas descendre en dessous de 26°C si vous utilisez un système de refroidissement, pour minimiser l’écart avec la température extérieure et réduire la consommation d’énergie.
Bien dimensionner sa pompe à chaleur
Le choix d’une puissance adaptée à vos besoins est essentiel pour maximiser ses performances et réaliser plus d’économie :
➡️ Si la pompe est sous-dimensionnée, c’est-à-dire pas assez puissante, elle peinera à maintenir la température souhaitée et ne sera pas assez puissante pour chauffer votre maison. La pompe à chaleur fonctionnera en permanence, ce qui augmentera votre consommation d’énergie et elle sera soumise à une usure prématurée due à un fonctionnement constant à pleine puissance.
➡️ Si la pompe est surdimensionnée, c’est-à-dire trop puissante, elle atteint rapidement la température de consigne, ce qui entraîne des cycles de marche/arrêt fréquents qui peuvent l’endommager et donc réduire la durée de vie de la pompe à chaleur. L’achat d’une pompe à chaleur plus puissante représentera bien sûr un investissement initial plus important pour l’achat du matériel et l’installation.
Quelle puissance choisir ?
Plus la surface est grande, plus la puissance nécessaire sera élevée et une maison bien isolée aura besoin d’une pompe à chaleur moins puissante qu’une maison mal isolée.
La puissance dépendra aussi du type de chauffage : plancher chauffant, radiateur en fonte etc… et du modèle. Le climat de la région influence aussi les besoins en chauffage et en climatisation. Une pompe à chaleur devra être plus puissante dans une région froide que dans une région chaude.
Si votre pompe à chaleur fournit aussi de l’eau chaude sanitaire, il est important de considérer le nombre d’habitants dans le logement comme un facteur supplémentaire.
Illustrons le calcul de la puissance nécessaire pour une pompe à chaleur à travers l’exemple :
Une maison de 100 m² ayant une hauteur de plafond de 2,50 m, située en région Île-de-France, soit 250 m³. Le coefficient de perte de chaleur du logement qui est bien isolé (C) est estimé à 0,9. Nous prendrons une température intérieure cible de 19 °C et une température extérieure moyenne de -9 °C pour l’Île-de-France soit un écart de température de 28. Les recommandations standards suggèrent de prévoir une marge de puissance de 10 à 20 %
La règle de calcul est Volume x Coeff. De Perte x Ecart de température + marge = Puissance 250 m³ x 0,9 x 28 °C + 10 ou 20% = 7000 / 7500 Une pompe à chaleur ayant une puissance de 7000 W à 7500 W serait optimale pour une maison de cette taille.
Pompe à Chaleur Air-Eau
✅ Jusqu’à 9 000 € d’aides financées ✅ Économisez jusqu’à 70 % d’énergie ✅ Une température idéale en hiver ✅ Raccordement facile à votre chauffage ✅ Production d’eau chaude sanitaire ✅ Un chauffage plus écologique
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Les modes été ou veille sur une pompe à chaleur est une fonction qui permet de désactiver le chauffage tout en conservant la production d’eau chaude sanitaire. Pendant cette période, le système de chauffage demeure inactif, à l’exception du chauffage de l’eau chaude sanitaire qui continue de fonctionner. Typiquement, cette configuration est adoptée du 15 avril au 15 octobre. Selon le modèle de pompe à chaleur ce mode est activé à la main ou automatiquement grâce à un thermostat d’ambiance.
Pourquoi mettre sa pompe à chaleur en mode été ?
🌞 Avec l’arrivée du beau temps, beaucoup choisissent d’éteindre leur système de chauffage pour faire des économies d’énergie, mais cette pratique n’est pas adaptée à la pompe à chaleur. Le mode veille, ou le mode été, évite de l’éteindre totalement car un arrêt complet va induire la perte des paramètres de configuration, l’endommagement du compresseur, l’encrassement et le blocage de la chaudière due aux dépôts de fluide frigorigène, ainsi que le risque de prolifération des légionelles. Le mode été permet d’éviter l’usure prématurée du compresseur en le laissant reposer pendant les périodes de chaleur. De plus, redémarrer une pompe à chaleur nécessite une plus grande quantité d’énergie que de le maintenir en mode veille ou en mode été. C’est aussi important de ne pas couper complètement votre chauffe-eau, car à une température inférieure à 50 °C, des bactéries pourraient se développer à l’intérieur de la cuve. Il existe aussi des pompes à chaleur réversible qui peuvent jouer le rôle de climatisation en été, en faisant circuler de l’eau froide à travers les radiateurs ou le système de plancher chauffant (pour une PAC air-eau) ou en rejetant l’air chaud à l’extérieur de la maison (pour une PAC air-air). Le mode été est donc une fonction utile qui permet de profiter pleinement de votre pompe à chaleur en été tout en réalisant des économies d’énergie
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Oui, une pompe à chaleur consomme beaucoup plus d’électricité si la maison est mal isolée. En effet, une mauvaise isolation se traduit par des déperditions thermiques importantes. La pompe à chaleur doit alors travailler plus longtemps et plus intensément pour maintenir une température confortable à l’intérieur, ce qui augmente considérablement sa consommation d’énergie.
Quelques exemples : ➡️ Dans une maison bien isolée, une pompe à chaleur air-air peut consommer environ 5 100 kWh par an pour chauffer une surface de 100 m². ➡️ Dans une maison mal isolée, la consommation de la même pompe à chaleur peut grimper à plus de 10 000 kWh par an, soit plus du double !
Pourquoi isoler avant d’installer une pompe à chaleur ?
L’isolation est le plus important pour gagner en efficacité énergétique car elle aide à conserver la chaleur en hiver et à maintenir la fraîcheur en été. Sans une bonne isolation, la chaleur va s’échapper en hiver et entrer en été, ce qui oblige la pompe à chaleur à fonctionner plus intensément et plus fréquemment pour compenser les pertes ou gains de chaleur.
Améliorer l’isolation permet aussi de pouvoir installer une pompe à chaleur moins puissante et donc moins chère à l’achat.
De plus, une pompe à chaleur fonctionnant dans une maison mal isolée va avoir une durée de vie plus courte due, car elle doit travailler plus dur pour atteindre et maintenir la température désirée et va donc s’user plus rapidement.
La pompe à chaleur consomme t-elle beaucoup d’électricité ?
Oui, une pompe à chaleur consomme de l’électricité pour fonctionner. Cependant, elle consomme beaucoup moins d’énergie qu’un système de chauffage électrique classique, comme une chaudière électrique. En effet, la pompe à chaleur air/eau utilise l’électricité pour fonctionner, c’est-à-dire pour alimenter son compresseur et d’autres composants électriques. Mais pour produire de la chaleur, elle puise l’énergie dans l’air extérieur pour la restituer à l’intérieur de votre maison pour la chauffer ou la refroidir. Le principe est de produire plus d’énergie thermique qu’elle n’en consomme sous forme d’énergie électrique. Le rapport entre l’énergie consommée et l’énergie produite par une pompe à chaleur est appelé le coefficient de performance (COP). Par exemple, un COP de 3 signifie que pour 1 kWh d’électricité consommée, la pompe à chaleur produit 3 kWh d’énergie calorifique.
Pourquoi ma pompe à chaleur consomme plus et me coute cher en électricité ?
Vous est-il déjà arrivé de constater une augmentation inattendue de vos factures énergétiques malgré l’achat d’une pompe à chaleur ? Si c’est le cas, l’isolation de votre habitation est surement la cause et la chaleur produite par la pompe à chaleur va s’échapper rapidement de la maison. Il se peut également que votre pompe à chaleur ait été mal dimensionnée ou mal installée. Soit elle n’est pas assez puissante pour chauffer la maison à la température souhaitée doit fonctionner plus longtemps et plus souvent pour maintenir la température souhaitée, ce qui augmente sa consommation d’électricité.
Ou alors vous devrez investir dans une pompe à chaleur plus puissante et qui sera donc plus cher à l’achat et consommera davantage. Quand les températures sont basses, la pompe à chaleur peut faire appel à la résistance électrique de secours. Cette résistance agit comme un chauffage d’appoint qui se déclenche lorsque la température extérieure descend en dessous d’un certain seuil, là où la PAC ne peut plus chauffer l’espace intérieur de manière efficace seule. Par contre elle est nettement moins efficace d’un point de vue énergétique comparée au fonctionnement normal de la PAC, elles consomment énormément.
D’où la nécessité de bien isoler sa maison avant d’installer une pompe à chaleur !
Une pompe à chaleur ne peut pas bien fonctionner dans une maison mal isolée
Une pompe à chaleur est équipée de capteurs qui surveillent la température ambiante et diminuent son activité une fois la température cible atteinte. Du coup, dans un logement qui souffre de mauvaise isolation, il est difficile d’atteindre cette température idéale et la PAC va rester en marche de manière prolongée pour essayer d’y arriver. Dans les maisons anciennes durant les froids extrêmes, les radiateurs classiques doivent fonctionner à très haute température (entre 80°C et 90°C) pour un confort suffisant, ce que les pompes à chaleur, plafonnant à 55°C, ne peuvent fournir. Donc par temps très froid, une maison mal isolée chauffée par pompe à chaleur peut ne pas atteindre plus de 14°C sans augmenter la consommation électrique et abimer l’appareil. Également, la température ambiante peut varier considérablement d’une pièce à l’autre si la maison est mal isolée et la PAC peut avoir du mal à suivre ces variations et à maintenir une température constante.
En résumé, une pompe à chaleur n’est pas une solution miracle pour réduire vos factures d’énergie. Si votre maison est mal isolée, l’installation d’une pompe à chaleur peut même aggraver la situation. Il est donc plus que conseillé de faire des travaux d’isolation avant d’envisager l’installation d’une pompe à chaleur ! Nous vous conseillons de commencer par l’isolation des combles, puis des murs et enfin des fenêtres et planchers bas.
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Vous vous êtes décidé à installer des panneaux solaires photovoltaïques photovoltaïque mais vous ne savez pas quel installateur choisir ? Pour vous aider et ne pas vous tromper, le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et la certification QualiPV ont été créée.Ils vous garantissent de bénéficier d’une installation de qualité et d’être éligible aux différentes aides.
Le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est un label de qualité en France spécialement conçu pour reconnaître le savoir-faire des entreprises et des artisans qui s’engagent dans des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique et l’installation de systèmes utilisant des énergies renouvelables, comme les installations photovoltaïques.
L’obtention du label RGE signifie que l’entreprise ou l’artisan a satisfait à une série de critères stricts, garantissant non seulement la qualité de l’installation des équipements énergétiques mais aussi le respect de normes environnementales précises. De plus, faire appel à un installateur RGE est une condition sine qua non pour bénéficier des aides financières à l’installation de panneaux photovoltaïques, comme MaPrimeRénov’ ou la TVA à 5,5%.
La certification RGE (“Reconnu Garant de l’Environnement”) est délivrée par des organismes accrédités par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation), pour une durée de 4 ans. Il est aussi certifié par les pouvoirs publics et l’ADEME (l’Agence de la transition énergétique). Suite à l’acquisition de la certification, un contrôle est effectué dans les 24 mois suivants. En fonction du résultat, classé comme « excellent » ou « satisfaisant » (signalés en vert), « insuffisant » (en orange) ou « défaillant » (en rouge), un audit supplémentaire est requis dans l’année suivante, devant démontrer un niveau de performance « satisfaisant » ou « excellent ».
L’utilisation de l’annuaire France Rénovpermet de vérifier la date d’expiration du certificat de l’entreprise que vous envisagez d’engager et que la spécialisation indiquée sur le certificat correspond précisément à l’installation de panneaux solaires photovoltaïques
La certification QualiPV’ pour le photovoltaïque
La certification QualiPV est une certification complémentaire spécifiquement conçue pour les installations photovoltaïques, elle est delivrée par Qualit’ENR C’est est une qualification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) délivrée par l’organisme Qualit’EnR. La certification RGE QualiPV 36 est attribuée aux entreprises qui, en utilisant leurs propres ressources, installent la composante électrique de systèmes photovoltaïques de toute nature, connectés au réseau électrique et d’une puissance maximale de 36 kVA, en accord avec les normes professionnelles et sur le territoire français.
Cette qualification englobe à la fois les systèmes destinés à vendre totalement ou partiellement leur production d’énergie, ainsi que ceux conçus pour l’autoconsommation, qu’elle soit totale ou partielle. Chaque entreprise signe une charte qui l’engage sur l’expertise technique de ses équipes, son intégrité professionnelle (respect des règles et normes actuelles), la clarté des informations fournies (estimations et factures détaillées), ainsi que le support et l’assistance offerts au client, y compris les interventions nécessaires en cas de problèmes.
La Charte Quali PV’
1. Choix du matériel : Recommander des équipements photovoltaïques répondant aux normes réglementaires et communiquer les informations provenant de l’Association Qualit’EnR et des autorités publiques.
2. Conseil au client : Fournir une assistance en conseil avant la vente, aidant le client à choisir les solutions les plus adaptées en fonction du potentiel solaire local, des contraintes du site et des possibilités de connexion au réseau.
3. Devis précis : Présenter un devis écrit, détaillé et exhaustif après une visite sur site, incluant le délai de réalisation, les modalités de paiement, les garanties légales et la production annuelle moyenne estimée en kWh.
4. Information sur les démarches : Informer le client sur les procédures administratives nécessaires, notamment les déclarations de travaux, les autorisations de raccordement et de production, ainsi que sur les aides publiques et incitations fiscales disponibles.
5. Réalisation des travaux : Après validation du devis par le client, exécuter l’installation conformément aux normes professionnelles, réglementations et prescriptions techniques établies.
6. Mise en service et réception : Activer l’installation et organiser la réception des travaux avec le client, lui remettre les manuels et documents relatifs à la garantie et à l’entretien/maintenance.
7. Facturation détaillée : Fournir une facture détaillée et complète, distinguant le matériel et la main-d’œuvre, conformément au devis et incluant toutes les attestations nécessaires pour que le client puisse bénéficier des aides publiques et des tarifs d’achat d’électricité.
8. Intervention en cas d’anomalie : S’engager à intervenir rapidement en cas de dysfonctionnement signalé par le client, effectuer les contrôles et réparations nécessaires dans le cadre de la garantie.
9. Ouverture aux contrôles : Être disposé à accueillir toute inspection de l’Association Qualit’EnR ou de ses mandataires, pour évaluer la qualité et la conformité des installations réalisées.
Pourquoi choisir un artisan RGE QualiPV’ pour ses panneaux photovoltaïques ?
Un gage de qualité et de conformité
Les installateurs RGE sont soumis à des critères stricts et à des contrôles réguliers pour s’assurer qu’ils respectent les normes de qualité et de performance. Cela garantit une installation conforme aux dernières réglementations techniques et sécuritaire.
Au niveau de la qualité de votre installation photovoltaïque, ce label garantit la compétence et le professionnalisme de votre installateur, car l’obtention de cette certification nécessite une formation spécifique.
A noter, si une entreprise RGE QualiPV fait appel à un sous-traitant, ce dernier doit également posséder la certification RGE.
En cas de problème cela vous protège aussi grâce à la garantie décennale, une assurance qui couvre les dommages qui peuvent apparaître après l’installation.
Seuls des travaux de qualité vont vous permettre de réaliser de vrais économies d’énergie et de bénéficier d’un retour sur investissement réel de votre projet.
Un accès aux aides financières
C’est aussi une condition préalable pour bénéficier de nombreuses aides financières et incitations fiscales proposées par l’État français, telles que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), l’éco-prêt à taux zéro, ou encore les primes énergie.
Concernant les aides disponibles pour le photovoltaïque, il vous sera impossible de solliciter la prime à l’autoconsommation ou de participer à l’Obligation d’Achat, sans cette certification. Certaines subventions locales exigent également cette certification.
Tout cela a été décidé pour protéger les consommateurs contre les pratiques abusives (et même des arnaques) et à s’assurer que les travaux de rénovation contribuent réellement à l’amélioration de l’efficacité énergétique de votre maison.
Le programme RGE est aussi aligné sur les objectifs environnementaux de la France, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le changement climatique. L’Etat n’a pas intérêt de financer des travaux de rénovation énergétiques si ceux-ci ne contribue pas à réduire la consommation d’énergies fossiles ou la pollution. Il veut s’assurer que les fonds publics sont investis dans des projets qui offrent un véritable bénéfice en termes d’écologie.
Des installateurs sélectionnés et spécialisés dans les panneaux solaires
✅ Les artisans locaux les plus adaptés à vos besoins
✅ Des artisans certifiés RGE et sélectionnés pour la qualité de leurs prestations
✅ Réalisation d’une visite technique et d’une étude de dimensionnement gratuite et sans engagement
Le Baromètre OpinionWay pour Qualit’EnR 2024 est une enquête annuelle qui révèle des tendances et attitudes des Français vis-à-vis des énergies renouvelables et des enjeux de la rénovation énergétique et des énergies renouvelables. Cette étude a été réalisée sur un échantillon de 2 527 français âgées de 18 ans et plus et constituée selon des quotas de sexe, d’âge, de CSP et de lieu d’habitation. Voici quelques points clés issus de l’étude :
Q. Quelle part de votre budget vos factures de chauffage, d’eau chaude et d‘électricité représentent elles ?
Pour 55% des Français ces factures représentent plus de 10% du budget
Pour 14% des Français elles représentent même plus de 30% de leur budget
22% des Français éprouvent des difficultés à payer leurs factures d’énergie
56 % déclarent également leurs factures difficiles à comprendre
Plus de la moitié s’inquiète des prochaines augmentations de gaz, fioul, électricité …
Certaines régions sont plus touchées que d’autre
28 % des habitants des Hauts-de-France déclarent avoir eu des difficultés à payer leurs factures, contre 22% pour la moyenne nationale.
59 % des habitants des Hauts-de-France se disent inquiets quant à leur capacité à faire face à leur augmentation, contre 52% pour la moyenne nationale.
Les Français sont prêts à mettre en place diverses actions pour surmonter ces difficultés
23 % sont même prêts à demander conseil à leur entourage pour réduire le prix de leurs factures
Au niveau de la répartition des dépenses
81% des Français sont prêts à rogner sur d’autres dépenses, dans les détails, dont 60% sur les vêtements et 55% sur les loisirs et la culture
26 % des 25-34 ans sont mêmes prêts à réduire leurs dépenses alimentaires
Au niveau de la rénovation énergétique
55 % des Français sont disposés à réaliser des écogestes
26 % des Français sont prêts à réaliser des travaux de rénovation partielle de leur logement
18 % des Français sont prêts à réaliser des travaux de rénovation globale de leur logement
23 % des Français sont prêts à acheter de nouveaux équipements
Les Français connaissent mal, se désintéressent ou sont méfiants vis-à-vis des aides à la rénovation énergétique
73 % des sondés avouent mal connaitre les aides disponibles pour effectuer des travaux de rénovation énergétique
60 % des Français estiment que faire appel à des aides de l’État pour effectuer des travaux accroit le risque d’être arnaqué
Près de 50% des sondés ne savent pas quelle part du coût des travaux de rénovation énergétique l’Etat doit prendre à sa charge
Seulement 30% des Français s’attendent à obtenir une aide de l’État pour réaliser ses travaux de rénovation énergétique
Malgré tout de nombreux Français se lancent dans les travaux de rénovation énergétique
En tout, 30% des Français souhaiteraient réaliser ces travaux
Pour 69 % l’objectif est de réduire leur consommation d’énergie et de faire baisser leurs factures énergétiques
52 % des sondés comptent sur les aides pour financer ces travaux de rénovation énergétique
53 % des Français seraient contraints à renoncer à leurs travaux sans les aides. Les aides à la rénovation sont encore plus indispensables pour les jeunes où ce chiffre monte à 76%
Là encore il existe des disparités géographiques, ainsi 42 % des habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté souhaitent effectuer des travaux de rénovation énergétique, vs. 30% pour la pop. Globale
Q. Vous personnellement, avez-vous confiance dans les installateurs d’équipements énergétiques (plombiers, chauffagistes, électriciens, climaticiens) ?
Les Français ont, pour 55%, répondu OUI à cette question :
Oui, tout à fait : 6%
Oui, plutôt : 49%
Non, plutôt pas : 33%
Non, pas du tout : 11%
Q. Parmi cette liste, quelles sont vos trois principales attentes à l’égard d’un installateur (plombiers, chauffagistes, électriciens, climaticiens) pour la réalisation d’un équipement à énergies renouvelables ?
Réaliser une installation de qualité : 52%
Proposer une maintenance et un service après-vente de qualité : 42%
Proposer une garantie de résultat : 39%
Renseigner sur les aides disponibles et fournir un accompagnement administratif de qualité : 31%
Respecter les délais des travaux : 27%
Proposer une relation client de qualité : 18%
Réaliser un audit énergétique de votre maison : 17%
Apporter des conseils sur les travaux à réaliser et les solutions ENR à sélectionner : 16%
Vous n’avez aucune attente : 10%
Q. Pour vous, un installateur en qui vous auriez plus facilement confiance est un plombier, chauffagiste, électricien…?
Disposant d’un label qualité ou d’une qualification : 79%
Reconnu par l’Etat à travers la mention « RGE » : 78%
Conseillé par un proche : 75%
Implanté près de chez vous : 75%
Présentant des références de réalisations : 74%
Disposant de notes ou avis positifs sur Internet : 58%
Disposant d’un site internet pour présenter son entreprise : 53%
La quasi-totalité des Français sont favorables aux solutions d’EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité
98% des Français sont favorables au développement d’au moins une EnR, dont 89% pour le solaire thermique, 86% pour le photovoltaïque, 82% des pompes à chaleur
8 Français sur 10 estiment que les EnR sont incontournables pour améliorer la performance énergétique du bâtiment
Et 82 % des Français choisiraient des équipement EnR s’ils devaient remplacer leurs installations actuelles
Q. Et pour le chauffage, la production d’électricité et d’eau chaude, diriez vous que les énergies renouvelables ?
Sont chères : 89%
Permettent de se sentir bien chez soi : 87%
Sont respectueuses de l’environnement : 86%
Favorisent l’indépendance énergétique de la France : 84%
Augmentent la valeur d’un bien immobilier : 79%
Devraient devenir la norme dans les logements : 75%
Pourraient être un critère de choix pour votre futur logement : 74%
Permettent de faire des économies et de gagner en pouvoir d’achat : 74%
Sont difficiles à installer : 63%
Ne fonctionnent pas toute l’année : 62%
Permettent d’investir votre épargne : 57%
De nombreux Français ont déjà franchis le cap et ainsi 46 % des Français déclarent être équipés d’une solution EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité à leur domicile dont le biomasse (29%), pompe à chaleur (20%) et le solaire thermique (9%)
Résumé
De nombreux Français prioriseraient la réduction des dépenses en vêtements et en loisirs (60 % et 55 % respectivement) pour gérer les factures d’énergie plus élevées
Les niveaux de confiance dans les technologies d’énergie renouvelable pour le chauffage, l’électricité ou la production d’eau chaude restent élevés, avec des technologies spécifiques comme le chauffe-eau thermodynamique et les panneaux solaires photovoltaïques atteignant des niveaux de confiance record de 84 % et 79 %, respectivement
Une écrasante majorité de 98 % soutient le développement d’au moins une source d’énergie renouvelable, avec le solaire thermique (89 %), les panneaux photovoltaïques (86 %) et l’hydroélectricité (86 %) en tête de liste. Fait intéressant, les jeunes de moins de 35 ans montrent une plus grande inclinaison à soutenir des sources d’énergie moins écologiques par rapport aux autres groupes d’âge
Le coût des énergies renouvelables est considéré comme élevé par 89 % des répondants, et il y a une perception de complexité dans l’installation et la croyance que les énergies renouvelables ne seraient pas efficaces toute l’année
Ces insights de OpinionWay pour Qualit’EnR 2024 reflètent un intérêt et un soutien forts pour les énergies renouvelables parmi la population française, malgré des préoccupations concernant les coûts et les défis d’installation. Les résultats soulignent également l’importance de services d’installation fiables et le potentiel significatif des énergies renouvelables pour contribuer à l’indépendance énergétique et à la durabilité environnementale de la France.
Conserver son ancienne chaudière à gaz ou à fioul entraine des dépenses considérables en énergie et représente un danger potentiel pour l’environnement. Heureusement, il existe de nombreuses aides pour changer sa chaudière et la remplacer par un système plus économique et plus vertueux pour l’environnement comme par exemple la pompe à chaleur. MaPrimeRénov, la prime énergie CEE, et l’éco-prêt à taux zéro, faisons le tour des aides pour financer le changement de votre chaudière.
Pourquoi remplacer son ancienne chaudière au fioul ou au gaz ?
⭕ Les anciennes chaudières ont un rendement énergétique souvent bas, ce qui signifie qu’elles consomment beaucoup d’énergie pour produire de la chaleur
⭕ Les anciennes chaudières peuvent être bruyantes et produire des variations de température inconfortables.
⭕ Les chaudières au fioul et au gaz émettent des gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques dangereux pour la planète
⭕ Les nouvelles chaudières minimisent la production de polluants intérieurs, améliorant ainsi la qualité de l’air dans votre domicile.
⭕ En passant à des alternatives plus durables, vous pouvez réduire votre dépendance aux combustibles fossiles dont les prix ne cessent d’augmenter
⭕ Les anciennes chaudières peuvent présenter des risques de pannes fréquentes et de problèmes de sécurité
⭕ L’amélioration du système de chauffage va augmenter la valeur de votre propriété et son attractivité sur le marché immobilier
🔶Attention : Les réglementations environnementales deviennent de plus en plus strictes, notamment en ce qui concerne l’efficacité énergétique et les émissions polluantes. Remplacer une vieille chaudière par une solution plus propre et plus efficace assure la conformité avec ces réglementations, évitant d’éventuelles pénalités. Depuis le 1er janvier 2022, il est interdit d’installer une nouvelle chaudière au fioul et à partir de 2024, les chaudières au fioul les plus polluantes (étiquette énergétique F et G) ne pourront plus être utilisées.
MaPrimeRénov’ pour changer sa chaudière au fioul ou au gaz
MaPrimeRénov’ représente le principal dispositif d’aide publique lancé par l’État français pour financer le remplacement de son ancienne chaudière par un système plus performant. Les particuliers peuvent bénéficier d’un soutien financier pouvant aller jusqu’à 11 000 € avec MaPrimeRénov en fonction du système de chauffage choisi pour la remplacer et du revenu du ménage.
Quelles conditions à l’obtention de MaPrimeRénov’ ?
Cette aide est ouverte aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs, aux usufruitiers, ainsi qu’aux syndicats de copropriétaires.
Elle est attribuée sous forme de forfait en fonction de vos revenus, mais n’est pas disponible pour les ménages considérés comme « aisés »
Sont éligibles les logements servant de résidence principale (occupés au moins 8 mois par an). Pour les biens appartenant à des propriétaires bailleurs, ces derniers doivent être loués pour une période de 6 ans minimum.
Pour le remplacement d’une chaudière fonctionnant au gaz ou au bois : le logement doit avoir été construit il y a au moins 15 ans.
Pour le remplacement d’une chaudière au fioul : la condition d’ancienneté est assouplie à 2 ans.
Il est obligatoire que les travaux soient réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Vous ne pouvez pas acheter votre matériel sur internet et réaliser la pose vous-même.
Pour bénéficier de MaPrimeRénov’ pour le chauffage, votre nouvelle installation doit aussi respecter certains critères techniques précis ainsi que des normes
Assurez vous systématiquement que ces éléments figurent sur le devis ou sont corroborées par un document technique fourni par le fabricant.
Les plafonds de ressources MaPrimeRénov’
L’accès et le montant de MaPrimeRénov’ dépend de vos revenus, les ménages aux revenus les plus élevés ne sont pas éligibles à cette aide. Pour déterminer votre éligibilité, consultez votre dernier avis d’imposition qui indique votre revenu fiscal de référence.
Montant MaPrimeRénov pour remplacer sa chaudière
Le montant accordé par MaPrimeRénov’ pour le remplacement d’une chaudière dépend à la fois des ressources du foyer et du type de système de chauffage sélectionné.
L’ambition principale de MaPrimeRénov’ est la décarbonation des systèmes de chauffage des habitations, l’idée est de remplacer les chaudières fonctionnant au fioul ou au gaz, qui sont à la fois polluantes et gourmandes en énergie, par des solutions de chauffage plus respectueuses de l’environnement. C’est la raison pour laquelle les incitations financières proposées par MaPrimeRénov’ pour l’installation d’équipements fonctionnant aux énergies renouvelables sont particulièrement attractives.
MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné pour changer sa chaudière
MaPrimeRénov’ Parcours accompagné offre la possibilité de réaliser plusieurs travaux de rénovation énergétique. Elle est conçu pour encourager et soutenir les propriétaires souhaitant entreprendre une rénovation énergétique globale de leur logement. MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné est accessible à tous, quels que soit l’étiquette énergétique du logement et les revenus du ménage. En choisissant le parcours accompagné, les propriétaires bénéficient d’un accompagnement personnalisé d’un Accompagnateur Rénov’ tout au long de leur projet
Quelles conditions à l’obtention de MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné ?
Cette aide est ouverte aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs, aux usufruitiers, ainsi qu’aux syndicats de copropriétaires. Elle est attribuée sous forme de forfait en fonction de vos revenus, mais n’est pas disponible pour les ménages considérés comme « aisés »
Sont éligibles les logements servant de résidence principale (occupés au moins 8 mois par an). Pour les biens appartenant à des propriétaires bailleurs, ces derniers doivent être loués pour une période de 6 ans minimum.
Pour une rénovation globale, les travaux doivent aboutir à une amélioration d’au moins deux classes énergétiques sur le Diagnostic de Performance Énergétique Il faut donc réaliser un audit énergétique avant et après les travaux pour attester de cette amélioration.
Solliciter l’assistance d’un conseiller Mon Accompagnateur Rénov’ (MAR) via la plateforme France Rénov’, pour bénéficier d’un suivi personnalisé durant tout le projet de rénovation. Le MAR vous aide à planifier vos travaux, financer votre projet, réaliser un audit énergétique etc.
Il faut réaliser au moins deux types de travaux d’isolation thermique dans l’habitat, tels que l’isolation des combles, des fenêtres, de la toiture, ou du plancher. Le remplacement des systèmes de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles (chaudières à gaz ou à fioul) est obligatoire
Les travaux visant au remplacement du système de production d’eau chaude sanitaire (ECS), de ventilation, ou à la lutte contre l’inconfort d’été (comme l’installation de brasseurs d’air, volets roulants, etc.) deviennent éligibles à partir de juillet 2024 et peuvent être intégrés au projet de rénovation globale si nécessaire
La Prime CEE pour changer sa chaudière au fioul ou au gaz
La prime énergie ou Prime CEE, est un soutien financier privé financé par des fournisseurs d’énergie et de combustibles, des grandes surfaces etc. contraints par le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE) à accompagner les ménages dans la mise en œuvre de projets de rénovation énergétique (tels que le chauffage, l’isolation, ou les systèmes de production d’eau chaude sanitaire).
La prime énergie CEE « Coup de pouce chauffage » est un bonus pour le remplacement d’une chaudière au charbon ou au fioul, ou d’une chaudière à gaz non performante, par un système de chauffage plus écologique comme les pompes à chaleur, les chaudières biomasse, ou les systèmes de chauffage solaire
Quelles conditions à l’obtention de le Prime CEE ?
Cette aide est ouverte aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs, aux usufruitiers, ainsi qu’aux syndicats de copropriétaires. Contrairement à MPR, elle est disponible aussi pour les locataires et les ménages les plus aisés
Sont éligibles les logements servant de résidence principale (occupés au moins 8 mois par an). Pour les biens appartenant à des propriétaires bailleurs, ces derniers doivent être loués pour une période de 6 ans minimum.
Le logement doit avoir été construit il y a au moins 2 ans. La résidence peut être principale ou secondaire
Il est obligatoire que les travaux soient réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Vous ne pouvez pas acheter votre matériel sur internet et réaliser la pose vous-même.
Montant de la Prime CEE
Le montant de la prime énergie Coup de pouce chauffage dépend du niveau de revenus du ménage et du type de chauffage sélectionné pour remplacer votre ancien système.
Les autres aides pour changer sa chaudière au fioul ou au gaz
TVA réduite à 5,5%
Cette mesure offre une TVA à taux réduit de 5,5% tant sur la fourniture que sur l’installation du matériel. Ce taux s’applique automatiquement sur le devis, sans démarches supplémentaires à réaliser. Les conditions d’obtention sont les mêmes que ceux de la Prime CEE. Les équipements de chauffage et d’ECS bénéficiant de la TVA réduite incluent les pompes à chaleur air-eau et géothermiques, les chauffe-eau thermodynamiques, les chaudières biomasse, ainsi que les chaudières à gaz à condensation ou à micro-génération.
Éco-prêt à taux zéro
Cet éco-prêt, exempt de tout intérêt, vise à financer vos projets de rénovation énergétique, facilitant l’accès à une trésorerie sans exiger d’apport personnel initial. L’éco-prêt à taux zéro est disponible pour tous les propriétaires, qu’ils occupent leur logement ou qu’ils soient bailleurs. Il est valable pour les résidences principales dont la construction a été achevé il y a plus de deux ans.
La somme empruntée est à rembourser sur une période maximale de 20 ans, avec des plafonds définis selon le nombre de travaux réalisés : > Jusqu’à 15 000 € pour un seul type de travaux > Jusqu’à 25 000 € pour deux types de travaux > Jusqu’à 30 000 € pour trois types de travaux ou plus
Pour obtenir un éco-prêt à taux zéro afin de changer une chaudière, le particulier doit d’abord obtenir un devis d’un installateur certifié RGE pour le nouveau système de chauffage moins polluant et remplir un formulaire « emprunteur », ensuite déposer une demande auprès d’une banque partenaire, et enfin, fournir à la banque les factures acquittées après l’installation pour prouver la réalisation des travaux.
Les aides locales
De nombreuses collectivités territoriales offrent des subventions locales pour le remplacement des chaudières anciennes par des solutions de chauffage plus efficaces. Ces aides complètent les dispositifs nationaux comme MaPrimeRénov’ et peuvent prendre plusieurs formes, telles que des subventions, des prêts à taux réduit, ou des primes spécifiques. Pour explorer les aides disponibles dans votre région, il est recommandé de prendre contact avec l’Agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL) et d’utiliser son outil de recherche.
L’exonération foncière
En fonction de la municipalité où l’on réside, il est possible de bénéficier d’une réduction des impôts fonciers allant de 50 % à 100 % en échange du remplacement d’une chaudière. Pour être éligible à l’exonération, les travaux doivent être réalisés dans un logement achevé avant le 1er janvier 1989 et permettre une amélioration de la performance énergétique du logement d’au moins 20%
L’exonération est accordée pour une durée de 5 ans et peut être totale ou partielle. Son montant est calculé en fonction de la nature des travaux et de l’amélioration de la performance énergétique du logement. Pour demander l’exonération, vous devez déposer une déclaration auprès de votre centre des impôts fonciers dans les 90 jours suivant la fin des travaux.
Le Prêt avance rénovation
Le Prêt Avance Rénovation (PAR) est un prêt hypothécaire à taux zéro pour aider les propriétaires modestes à financer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Ce prêt est accessible aux propriétaires occupants dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond et qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation énergétique permettant d’améliorer la performance énergétique de leur logement d’au moins 35%.
Le montant du prêt peut atteindre 70 000 € et il est remboursable in fine, c’est-à-dire lors de la vente du logement ou du décès du propriétaire. Ce prêt, sécurisé à 75 % par l’État, vise à couvrir le complément des coûts pour des travaux éligibles à MaPrimeRénov’. Il offre ainsi la possibilité de financer le solde des dépenses pour le remplacement d’une chaudière par une solution plus écologique, telle qu’une pompe à chaleur ou une chaudière à bois.
Quels systèmes de chauffage pour remplacer une ancienne chaudière à fioul ou au gaz ?
Remplacer une vieille chaudière peu efficace, comme les modèles anciens à gaz ou à fioul, est indispensable pour préserver la planète et réaliser des économies. Ces chaudières consomment en effet beaucoup d’énergie et ont un impact environnemental considérable. Pour remplacer une ancienne chaudière à fioul ou au gaz, plusieurs systèmes de chauffage plus écologiques et efficaces énergétiquement sont disponibles comme la pompe à chaleur, les chauffages au bois ou encore les systèmes de chauffage alimentés par l’énergie solaire.
Le choix du système de chauffage le plus adapté à votre situation dépend de votre budget, de la configuration et des caractéristiques de votre logement, de votre zone géographique ou encore de vos besoins en chauffage, en eau chaude sanitaire et en climatisation.
✅ Jusqu’à 9 000 € d’aides financées ✅ Économisez jusqu’à 70 % d’énergie ✅ Une température idéale en hiver ✅ Raccordement facile à votre système de chauffage (émetteurs à eau) ✅ Production d’eau chaude sanitaire avec un Chauffe-eau Thermodynamique ✅ Un système de chauffage plus écologique et économique
✅ Jusqu’à 2 650 € d’aides financées ✅ Jusqu’à 750 € d’économies de chauffage ✅ Une température plus homogène idéale en hiver ✅ Une chaleur visuelle dans votre foyer ✅ L’énergie la moins chère au kWh ✅ Un système de chauffage plus écologique
✅ Chauffage et Eau Chaude Sanitaire ✅ Jusqu’à 80 % d’économie d’énergie ✅ De nombreuses aides et subventions ✅ Une énergie gratuite et non taxée ✅ Une solution écologique et durable ✅ Valorisez votre bien immobilier
La Déclaration de Chaillot est un texte fondateur adopté en mars 2024 lors du premier Forum mondial “Bâtiments et Climat”. Organisé conjointement par l’ONU et la France, ce forum a réuni plus de 70 pays signataires d’une déclaration commune visant à accélérer la transition écologique du secteur de la construction
Le secteur du bâtiment est un contributeur important aux émissions de gaz à effet de serre et son rythme actuel de rénovation et de construction durable est insuffisant pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C. En effet, le secteur du bâtiment et de la construction est responsable de 21 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, de 37 % des émissions de CO2 liées à l’énergie, ainsi que de 34 % de la demande énergétique et de la moitié de la consommation mondiale de matières premières De plus, chaque année, les démolitions et les rénovations génèrent environ 100 milliards de tonnes de déchets de construction, dont 35 % sont envoyés et enterrés dans des sites d’enfouissement.
Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et la France ont donc décidé de réunir plus de 1400 participants de 70 pays, ce 7 et 8 mars 2024 à Paris. Parmi les participants, les décideurs politiques, les diplomates, les constructeurs, les architectes, les ingénieurs, ainsi que les industriels des matériaux ou de la construction, à travers le monde. « Nous étions 28 pays au lancement de cette initiative, il y a aujourd’hui 70 pays signataires » Christophe Béchu, ministre de la transition écologique A noter que la Chine, un des plus gros pollueurs , était malheureusement absent de ce grand rendez-vous.
Le forum a abouti à l’adoption de la Déclaration de Chaillot, un texte fondateur d’une coopération internationale qui appel à une série d’actions concrètes pour mettre en œuvre ses objectifs :
✅ Le développement de plans d’action nationaux et régionaux pour la décarbonation du secteur du bâtiment.
✅ Le renforcement des capacités des pays en développement à mettre en œuvre des politiques et des technologies durables.
✅ La mobilisation des financements nécessaires à la transition vers des bâtiments à émissions proches de zéro.
✅ Accélérer la rénovation des bâtiments existants et la construction de nouveaux bâtiments à faible empreinte carbone.
✅ L’adoption de codes, de labels et de certifications de la construction et de l’énergie contraignants pour des bâtiments à faible empreinte carbone
✅ Sanctuariser les terres agricoles et les espaces naturels ainsi que préserver les forêts existantes
✅ Promouvoir la recherche universitaire dans les domaines de l’écoconception et des innovations durables.
✅ Créer des bâtiments adaptés aux défis climatiques actuels, intégrant la gestion des risques pour offrir des solutions d’adaptation.
✅ Développer les écomatériaux et mettre en place une architecture en circuits courts
Les pays signataires se sont aussi engagés à privilégier la rénovation sur la construction neuve en transformant par exemple l’usage des bâtiments et en incitant les villes à n’ouvrir aucune nouvelle zone sans avoir démontré l’impossibilité de rénover/densifier l’existant. Une avancée notamment pour le secteur de la rénovation énergétique.
Le Forum Mondial Bâtiments et Climat a marqué un tournant dans la lutte contre le changement climatique. Il a permis de placer le secteur du bâtiment au cœur de l’agenda international et de lancer une nouvelle dynamique de coopération internationale.
La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a confirmé le 10 janvier 2024 une importante augmentation des prix de l’électricité pour février 2024, évaluée à 10 %. Cette hausse s’explique principalement par la suppression du Bouclier Tarifaire, entraînant ainsi une augmentation des taxes comme la Taxe Intérieure de Consommation Finale d’Électricité (TICFE). Le gouvernement a tout de même souligné souligne que cette augmentation est la seule prévue pour l’année en cours.
Les évolutions depuis 4 ans
L’évolution du prix du kWh d’électricité est heureusement moins importante qu’en 2023 qui affichait une première hausse de +19% en Février et une deuxième de +10% en Aout. Mais globalement depuis 2020, le coût de l’électricité n’a cessé d’augmenter. En seulement quatre ans, le montant total de la facture a subit une augmentation moyenne de 59% entre 2020 et 2024.
La crise énergétique a émergé en 2021 avec la reprise de l’activité économique post-pandémie. La forte demande a entraîné une augmentation significative du prix du gaz sur le marché de gros, étant donné que le prix de l’électricité est lié à celui du gaz, et que le gaz contribue à 20 % de la production électrique en Europe.
En février 2022, l’offensive russe en Ukraine a conduit à des sanctions de la part de la France et d’autres pays européens, coupant ainsi leur approvisionnement en gaz russe. Cette action a exacerbé la crise énergétique existante, entraînant une nouvelle augmentation des prix.
Entre-temps, bien que la France dispose d’un parc nucléaire important, représentant près de 70 % de son mix énergétique, seuls 44 des 56 réacteurs nucléaires sont opérationnels. Les 12 autres sont à l’arrêt en raison de la dégradation de leurs équipements.
On peut remonter encore plus loin, à la libéralisation du marché en 2009 le prix de l’électricité était de 0,1081 € contre 0,2516 € aujourd’hui. (soit une augmentation de + 127% là où l’inflation a augmenté de +27% sur la même période. Cette ouverture de la concurrence a permis aux consommateurs français de choisir leur fournisseur d’électricité parmi une gamme plus large d’entreprises, favorisant ainsi la concurrence et potentiellement la baisse des prix. Et pourtant, depuis lors, les prix n’ont cessé d’augmenter.
Depuis Février 2024
C’est à partir du 1ᵉʳ février 2024 que la hausse se fera ressentir, voici comment la hausse affecte les prix du kWh pour différentes options de tarification :
Option Base : augmentation de 8,6 % Option Heures Pleines / Heures Creuses : augmentation de 9,8 % Options EJP et Tempo : augmentation dépassant les 10 %.
Considérons le cas d’une famille de quatre personnes résidant dans une maison de 100 m² chauffée exclusivement à l’électricité. Selon les estimations d’EDF, leur consommation annuelle moyenne est de 14 000 kWh. Avec l’augmentation de cette taxe, cela se traduira par un coût supplémentaire de 210 euros par an, soit 17,50 euros par mois. Pour un couple avec un enfant, habitant un appartement de 80 m², la consommation estimée est de 6 700 kWh par an. La hausse de cette taxe représentera donc un coût additionnel de 100 euros par an, soit 8,40 euros par mois. Quant à une personne seule vivant dans un appartement de 30 m², sa consommation annuelle est estimée à 3 600 kWh. Cette augmentation de la taxe entraînera un surcoût de 54 euros par an, soit 4,50 euros par mois.
Le retrait progressif du bouclier tarifaire
Instauré fin 2022 pour lutter contre l’inflation, le Bouclier Tarifaire a été un rempart contre l’augmentation des prix de l’électricité, limitant d’abord les hausses à +4%, jusqu’en 2023, puis à +15% jusqu’en 2024. Il permettait ainsi de financer 34% du montant total de la facture d’énergie des Français mais avec un coût est exorbitant pour l’Etat, environ 16 milliards d’euros. Pour faire face à cette charge financière conséquente, il a donc été annoncé une sortie progressive du Bouclier Tarifaire d’ici 2025.
En vue de remplacer le bouclier tarifaire, le gouvernement et EDF ont convenu d’instaurer un tarif uniforme pour l’électricité d’origine nucléaire à partir de 2026, et ce pour une période de 15 ans. Le prix devrait se situer autour des 70€ le mégawattheure et le but est de stabiliser les prix de l’électricité pour les consommateurs de façon permanente
Le retour de la TICFE
Dans le cadre du bouclier tarifaire, la TICFE (Taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité) avait été abaissée à 1 euro par mégawattheure (MWh) pour les particuliers, alors qu’elle était auparavant de 32 euros. Cette réduction était le minimum requis par la réglementation européenne. Cependant, la réduction de la TICFE à un niveau quasi nul se traduisait par un manque à gagner de 9 milliards d’euros par an pour les finances publiques. C’est pour cette raison que cette taxe a été rétablie partiellement (à 70%) et son rétablissement intégral fixé au 1er février 2025, à 21 euros le MWh, soit quasiment le plafond fixé par le législateur Selon les rapports de la CRE, il est probable qu’il n’y aurait pas eu d’augmentation des tarifs sans le rétablissement de cette taxe.
Des augmentations en 2024 et 2025
Tout d’abord, une augmentation du tarif d’utilisation du réseau électrique est prévue pour le 1ᵉʳ Août 2024, entraînant une hausse de 1% à 2% du prix final. L’accise sur l’électricité devrait de nouveau augmenter en Février 2025, passant de 21€ à 32,44€ du MWh, ce qui entraînera une nouvelle augmentation du prix de l’électricité de 4 à 5%.
La transition énergétique requiert d’importants investissements, principalement dans le développement de nouvelles capacités de production renouvelables. Les besoins en investissement pour la production et les flexibilités, hors réseaux, sont estimés entre 25 à 35 milliards d’euros par an d’ici 2030-2035, soit un triplement par rapport à la décennie précédente. La nécessité pour l’État de financer la construction de nouvelles centrales nucléaires à hauteur de 52 milliards d’€ pourrait aussi conduire à de nouvelles hausses.
Et surtout, la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015 a prévu la suppression progressive de l’ARENH d’ici fin 2025. L’ARENH (Accès Régulé à l’Énergie Nucléaire Historique) est un mécanisme mis en place en 2011 pour garantir la concurrence sur le marché français de l’électricité. Il permet aux fournisseurs alternatifs d’acheter une partie de la production d’électricité nucléaire d’EDF à un prix régulé (environ 42€/MWh en 2023). Certains craignent une flambée des prix, notamment pour les petits fournisseurs et les consommateurs les plus fragiles.
La solution du photovoltaïque
L’utilisation de l’énergie photovoltaïque est une solution de premier choix pour faire face à l’augmentation du prix de l’électricité. En installant des panneaux solaires sur les toits, les consommateurs peuvent produire leur propre électricité et réduire ainsi leur dépendance vis-à-vis du réseau électrique traditionnel. Cela permet non seulement de réaliser des économies sur la facture d’électricité à long terme, mais aussi de contribuer à la transition vers une source d’énergie plus propre et renouvelable. Il existe en plus de nombreuses aides, pour financer votre installation de panneaux solaires photovoltaïques, comme la prime à l’autoconsommation, l’exonération fiscale ou l’obligation d’achat qui vous permet même de générer un revenu supplémentaire.
Panneaux Solaires Photovoltaïques
✅ Jusqu’à 1100 € d’aides et subventions ✅ Jusqu’à 70 % d’économie d’électricité ✅ Une énergie gratuite et non taxée ✅ Une solution écologique et durable ✅ Visez l’autoconsommation ✅ Revendez le surplus d’électricité
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L’isolation thermique des murs extérieurs (ITE) consiste à ajouter une couche isolante sur les murs extérieurs d’un bâtiment pour réduire les pertes de chaleur et améliorer l’efficacité énergétique. Cette technique peut être utilisée pour les bâtiments neufs ou existants et peut être réalisée en utilisant différents matériaux isolants tels que la laine de verre, la laine de roche, le polystyrène expansé ou extrudé, la ouate de cellulose etc.
L’isolation des murs extérieurs contribue à la réduction des coûts de chauffage et de climatisation d’une maison en réduisant les pertes de chaleur en hiver et en gardant la fraicheur en été. L’ITE améliore aussi votre confort en réduisant les courants d’air et les variations de température.
Contrairement à l’isolation intérieur, l’ITE protège aussi les murs contre les agressions de l’extérieur (vent, pluie…) et améliore l’esthétique en masquant les défauts de la façade et en offrant une large gamme de finitions et de couleurs.
Voici les différentes étapes de l’isolation des murs extérieurs :
1. Vérifier la possibilité de l’isolation
Il faut avant tout, consulter les règles d’urbanisme et les réglementations de votre ville. Elles indiquent si oui ou non il est possible de réaliser une isolation des murs et/ou quelle technique est autorisée. Il se peut que les matériaux et couleurs utilisées ne soient pas acceptées si par exemple elles ne correspondent pas au style architectural du quartier.
Il est donc nécessaire de déposer à votre mairie une déclaration préalable pour vos travaux d’isolation des murs.
2. La visite technique
Une fois s’être renseigné sur la faisabilité légale de l’isolation des murs il faut faire réaliser une visite technique. Cette visite technique est gratuite et n’engage en rien votre décision de faire les travaux. Seul un devis signé a une valeur légale.
L’isolateur va effectuer une étude de faisabilité du projet, de l’accessibilité des murs et faire toutes les mesures de votre maison pour établir le devis détaillé qui vous sera présenté.
Ainsi il pourra vous conseiller sur le type d’isolation, les matériaux et préparer au mieux son chantier.
Cela implique la mise en place des mesures de sécurité nécessaires, la protection des fenêtres, des portes et des autres éléments de la façade qui ne seront pas isolés, ainsi que la préparation de tous les outils et matériaux nécessaires.
Tous les éléments fixés aux murs comme les gouttières ou les unités extérieures de chauffage/climatisation doivent être retirées.
Il faut aussi identifier et traiter les points singuliers : les zones de la maison qui empêchent la continuité de l’étanchéité de l’isolation. Ainsi vous éviterez les ponts thermiques responsables de 5 à 10% des déperditions de chaleur.
Le soubassement va par exemple être recouvert d’un revêtement bicouche, composé de béton d’une part et de polystyrène d’autre part.
4. Préparation de la façade
La surface extérieure des murs doit être nettoyée et préparée pour recevoir l’isolant. Tout revêtement existant, comme la peinture, le crépi ou le revêtement en briques, doit être retiré ou préparé pour recevoir l’isolant. Un traitement antifongique est également appliqué sur tous les murs
Les matériaux du support sur lequel l’isolation va s’appuyer déterminera le type de fixations à utiliser pour la pose et la dimension des fixations dépendra de l’épaisseur de l’isolant.
5. Pose de l’isolant
L’isolant thermique est fixé sur la surface extérieure des murs, soit en utilisant des fixations mécaniques, soit en utilisant une colle spécifique.
Un grand choix de matériaux sont disponibles pour la réalisation d’une ITE : laine minérale, polystyrène expansé, polyuréthane, laine de chanvre etc.
L’isolateur vous conseillera l’isolant le mieux adapté à votre maison et à vos besoins. Ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients.
L’épaisseur et la qualité de l’isolant doivent être compatibles à la norme RT 2012. Pour les murs extérieurs, l’épaisseur de l’isolant doit être comprise entre 8 et 30 cm. La résistance thermique (R) qui détermine la performance isolante se mesure en m².K/W. Un critère a récemment été ajouté, il correspond à l’étanchéité de l’isolant aux infiltrations d’air.
Cette norme vous permettra d’être éligible aux aides de l’Etat pour l’ITE et de réduire jusqu’à 25% les déperditions énergétiques.
6. Quelles sont les différentes techniques d’isolation des murs extérieurs
L’isolation sous enduit :
Elle consiste à fixer une des plaques d’isolant sur les murs de votre maison et à les recouvrir d’un enduit de finition.
> La pose collée consiste à coller des panneaux isolants rigides sur les murs extérieurs de votre maison. C’est la pose la plus simple, mais qui n’est possible qu’avec le polystyrène expansé. Elle est en général conseillée pour le neuf
> La pose calée chevillée consiste à coller le panneau isolant sur la paroi avec du mortier, puis de la fixer par des chevilles. Elle est compatible avec tout type de matériaux et de supports et est davantage conseillée pour la rénovation.
> La pose par fixation mécanique consiste à poser l’isolant sur des rails fixés, sans calage préalable.
L’isolation sous bardage :
Elle consiste à fixer une ossature métallique directement sur les murs puis de les recouvrir d’un bardage séparé par une lame d’air. L’isolation est réalisée par l’insertion d’une ou deux couches croisées d’isolant entre l’ossature et la structure porteuse. Ce mode d’isolation est tout à fait adapté aux façades abîmées ou humides. Le bardage permet d’apporter une couche d’isolation et d’embellir votre maison. Elle est cependant plus couteuse que l’isolation sous enduit.
7. Pose d’un parement de finition
Une fois l’isolant fixé, un parement de finition est installé sur la surface extérieure de l’isolant. Le parement peut être en enduit, en bardage, en panneaux de bois, en tuiles, en ardoises ou tout autre matériau de revêtement adapté.
L’enduit à l’avantage d’être plus simple à installer et moins onéreux. En effet il n’y a aucune ossature à poser.
Le bardage est plus complexe à réaliser et requiert une autorisation d’urbanisme. Il est cependant plus esthétique et de plus en plus demandé en finition. Dans les deux cas, vous pouvez choisir parmi de nombreuses couleurs pour la finition.
L’isolation des murs extérieurs est un projet complexe, il est recommandé de faire appel à des professionnels certifiés RGE pour s’assurer que les travaux soient effectués correctement et que le bâtiment soit isolé de manière efficace. C’est également la garantie que votre projet soit éligible aux aides à la rénovation energetique. C’est pourquoi il est important de se faire accompagner de A à Z pour l’isolation des murs par l’extérieur.
Isolation des Murs Extérieurs
✅ -25% de consommation de chauffage ✅ Eligible à MPR’ Réno. Globale ✅ Un meilleur confort thermique ✅ Pas de pertes de surface habitable ✅ Protégez vos murs des intempéries ✅ Réduisez l’humidité et le bruit ✅ Valorisez votre bien à la revente
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A peine 2 mois après l’annonce du nouveau dispositif MaPrimeRénov’, de nouvelles modifications et retours en arrière sont à prévoir. Pour cause, un important ralentissement des dossiers MPR face à un parcours trop complexe et trop contraignant.
Des changements face à l’échec de MPR nouvelle mouture
Vendredi 28 Mars, les ministres du Logement, Guillaume Kasbarian, et de la Transition écologique, Christophe Béchu, ont informé les acteurs du secteur du bâtiment de nouvelles mesures concernant MaPrimeRénov’.
Celles-ci interviennent suite à une réduction d’1 milliard d’euros du budget prévue pour MPR en 2024, et après les mauvais chiffres de la rénovation énergétique de ce début d’année (-40% de demandes pour MaPrimRenov’ ces 2 premiers mois). Selon le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, 90% des chantiers seraient « coincés » par la complexité du nouveau process de MPR’
En effet le nouveau Parcours Accompagné de MPR’ s’est avéré trop compliqué, et les français n’ont pas forcément les moyens de réaliser des travaux d’ampleur. «La philosophie, c’est que la rénovation globale est préférable à un monogeste. Mais mieux vaut un monogeste que rien du tout», explique-t-on au ministère de la Transition énergétique.
En dépit du démarrage difficile de l’année, le gouvernement exprime sa volonté de conserver son objectif de rénover 700 000 logements d’ici 2024. Les objectifs de rénovations globales ont déjà été revus à la baisse : de 140 000 à 150 000 cette année contre les 200 000 annoncés.
La nécessité d’effectuer des rénovations globales, plus complexes, pour être éligible à MaPrimeRénov’, a été repoussée jusqu’au 1er janvier 2025. À cette date, la location de tous les logements classés DPE G sera interdite.
Les principales modifications envisagées
➡️ La rénovation par gestes, redevient une option possible pour les logements très énergivores classés F et G sur l’étiquette énergie. Il ne sera plus nécessaire de fournir un Diagnostic de Performance Énergétique ni de recourir à un assistant « Mon Accompagnateur Rénov’ ». Auparavant, les logements énergivores étaient obligés de passer par une rénovation d’ampleur orchestrée par un « Accompagnateur Rénov’
➡️ Les ménages auront de nouveau la possibilité de bénéficier de MaPrimeRénov’ pour les travaux seuls d’isolation, de remplacement de fenêtres et d’installation de ventilation double flux, sans être contraints de changer leur système de chauffage. En effet, il était prévu que ces travaux ne soient plus éligibles qu’intégrés au sein d’une rénovation globale.
➡️ Pour ceux qui souhaitent tout de même réaliser des travaux de rénovation globale avec l’aide d’un « Accompagnateur Rénov’ », le gouvernement a prévu une accélération dans le déploiement des “Accompagnateurs Rénov’ » . L’objectif est d’avoir 600 structures agréées d’ici juin 2024 et d’assurer une répartition géographique plus équilibrée de ces structures sur l’ensemble du territoire.
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Promulguée le 22 août 2021, la loi Climat et Résilience a pour objectif d’accélérer la transition écologique de la France et à renforcer sa « résilience » face aux effets du changement climatique. Elle fait suite aux travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat, qui a proposé un ensemble de mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser la transition écologique. Elle s’articule autour de 5 thématiques principales dont la rénovation énergétique des bâtiments fait partie.
Pourquoi la loi Climat et Résilience ?
La Loi Climat et Résilience constitue un élément clé de l’engagement de la France envers l’Accord de Paris sur le climat qui a été adopté en décembre 2015 lors de la 21e Conférence des Parties (COP21). Les pays signataires s’engagent à élaborer et à mettre en œuvre des actions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et pour limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius.
Elle est aussi le résultat législatif issu des travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat. La CCC ayant travaillé pendant plusieurs mois pour formuler des propositions dans différents domaines afin de proposer des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser la transition écologique.
Ensuite, le Haut Conseil pour le climat (HCC), en collaboration avec la Cour des comptes, évalue la mise en application des mesures prévues par la Loi. Il examine aussi les initiatives des collectivités locales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux changements climatiques. Les dispositions de la loi climat et résilience s’ajoutent à d’autres réglementations existantes, comme la loi de finances 2021 pour la transition écologique ou le plan France Relance
Des exemples d’objectifs de la Loi Climat et Résilience
➡️ Réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990. Cet objectif s’inscrit dans le cadre des engagements de la France envers l’Accord de Paris sur le climat.
➡️ La loi fixe un objectif d’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à 33 % d’ici 2030. Le but est d’accélérer la transition vers une économie moins dépendante des énergies fossiles.
➡️ La loi prévoit aussi une rénovation énergétique de 4 millions de logements d’ici 2028, avec un objectif de réduire la consommation d’énergie des bâtiments de 50 % d’ici 2050. Pour cela les aides à la rénovation énergétique sont renforcées de plusieurs milliards d’€.
➡️ Le gouvernement souhaite aussi mettre en circulation 1 million de véhicules électriques ou à hydrogène d’ici 2028, ainsi qu’à développer les infrastructures de recharge pour soutenir l’adoption de ces véhicules. Là encore cette mesure est accompagnée d’aides au financement.
➡️ La loi fixe des objectifs de restauration des écosystèmes dégradés et de préservation des habitats naturels, avec l’objectif de protéger au moins 30 % du territoire national d’ici 2030. Cela passe par exemple contre la lutte contre l’artificialisation des sols.
La loi Climat et Résilience et la rénovation énergétique
La rénovation énergétique des bâtiments est un pilier de cette loi Climat et Résilience, avec l’ objectif de diminuer la consommation d’énergie du parc immobilier français et lutter contre la précarité énergétique. Le gouvernement souhaite moderniser le parc immobilier français, responsable de près de 25 % des émissions de gaz à effet de serre dans le pays avec environ 5 millions de logements classés F ou G au Diagnostic de Performance Energétique
Les passoires thermiques
Une des mesures phare est l’interdiction progressive des « passoires thermiques » qui s’étendra jusqu’en 2034 avec les logements classés D. Pour l’instant la loi stipule déjà que si un propriétaire souhaite augmenter le loyer d’un logement classé comme passoire thermique (F et G) , il sera dans l’obligation de réaliser des travaux de rénovation énergétique pour améliorer la performance énergétique de ce logement. Cette mesure sera suivie d’une interdiction complète de louer ou de vendre les logements énergivores. Aujourd’hui elle concerne les cas les plus extrême, DPE G+. À partir de 2025, cette interdiction concernera les logements classés G selon le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Par la suite, les logements classés F seront également considérés comme indécents à la vente et à la location en 2028, et les logements classés E le seront en 2034.
La Rénovation Globale
La loi présente également la notion de « rénovation globale » ou « rénovation performante » en opposition à la « rénovation par geste ». En résulte aussi une refondation des aides comme MaPrimeRénov’, afin qu’elle incite des projets complets et cohérents plutôt qu’au coup par coup. Selon la LCR, une rénovation énergétique est considérée comme performante si elle permet d’atteindre les classes énergétiques A ou B, ou si elle entraîne une amélioration de deux classes énergétiques selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). La loi identifie six domaines spécifiques à cibler pour une rénovation énergétique performante : isolation des murs, des planchers bas et de la toiture, remplacement des menuiseries extérieures, ventilation, ainsi que la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire.
En complément du DPE, la loi climat impose aux propriétaires de réaliser un audit énergétique avant de vendre leur logement. Cet audit énergétique permet une analyse précise des points à améliorer pour réduire la consommation d’énergie. Il propose plusieurs solutions de rénovation, estimant les dépenses théoriques ainsi que les dispositifs d’aide financière disponibles pour le propriétaire. De la même façon, cette obligation sera progressive, elle concerne déjà les logement classés F ou G et s’attaquera aux logement classés E en 2025 et D en 2034.
Pour les copropriétaires
La loi climat et résilience impose également aux copropriétaires d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique dans les parties communes et de réaliser un DPE collectif pour toutes les résidences et immeubles construits avant janvier 2013. Ce diagnostic doit être actualisé tous les 10 ans. Également, tous les 10 ans, devra être élaboré un Plan Pluriannuel de Travaux (PPT) qui inclut une liste de travaux de rénovation thermique. Un fonds de travaux permettra de financer les travaux nécessaires.
Mon Accompagnateur Rénov’
La Loi Climat et Résilience développe aussi le soutien aux ménages dans leurs projets de rénovation énergétique en introduisant le dispositif “Mon Accompagnateur Rénov’ » et en augmentant le montant des aides pour la rénovation globale. Mon Accompagnateur Rénov’ offre un accompagnement personnalisé par un conseiller expert en rénovation énergétique qui va élaborer un plan de travaux adapté aux besoins et au budget du ménage et conseiller les ménages sur les aides disponibles. Le MAR est un outil de France Rénov’ est le service public de la rénovation énergétique mise en place en janvier 2022 pour simplifier le parcours des ménages qui souhaitent rénover leur logement. Il existe 450 guichets Espaces Conseil France Renov’ partout dans l’hexagone.
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Le prix du fioul domestique fluctue en fonction de nombreux facteurs, comme l’offre et la demande sur le marché mondial du pétrole, les conditions économiques mondiales, les politiques gouvernementales, les fluctuations des taux de change, les événements géopolitiques et les conditions météorologiques, entre autres. Il est difficile en réalité de prévoir à l’avance le prix du fioul domestique en 2024
📅 En décembre 2023, le prix moyen national s’élevait à 1 216€ les 1 000 litres.
📅 Début janvier 2024, il a atteint un plus bas à 1 185€ avant de repartir légèrement à la hausse.
📅 Le 7 mars 2024, le prix moyen national est de 1 254€ les 1 000 litres.
Mais attention, le prix du fioul est un marché volatil et qu’il peut fluctuer rapidement en fonction de l’actualité géopolitique et économique. Plusieurs facteurs expliquent les hausses ou baisses du prix du fioul domestique : Le prix du fioul est lié au prix du pétrole brut, qui est lui-même influencé par l’offre et la demande mondiale, les tensions géopolitiques et les décisions de l’OPEP. Le prix de la matière première brut représente ainsi 50% du prix quant au prix du raffinage environ 10% Il est également soumis à l’influence du taux de change entre l’euro et le dollar. Concernant la situation géopolitique difficile de ces dernières années, elle laisse planer la menace de nouvelles hausses.
C’est en tout cas difficile de prévoir à l’avance le prix du fioul. Certains spécialistes prévoient une forte demande mondiale et une offre restreinte, tablant sur un prix du baril de 100 dollars. En revanche, d’autres, bien que moins nombreux, anticipent un ralentissement de la demande mondiale et une augmentation de l’offre, ce qui les conduit à estimer le prix du pétrole à 80 dollars le baril. Selon le rapport d’octobre 2023 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le prix moyen du pétrole devrait atteindre 95 dollars le baril en 2024, ce qui représente une augmentation de 5 à 10 %.
De plus, les politiques gouvernementales visent à réduire les émissions de CO2 inciter les consommateurs à se tourner vers des alternatives au fioul, comme les pompes à chaleur. Cela se matérialise par exemple par les nombreuses taxes qui sont appliquées au fioul domestique. La TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) est un impôt obligatoire appliqué sur les produits énergétiques, avec un montant qui s’élève à environ 7,6 € par hectolitre de fioul. En addition, la TVA à 20 % est appliquée sur le prix du fioul domestique hors taxe. Perçue par les distributeurs, cette taxe est ensuite reversée à l’État. Quant à la CCE (contribution climat-énergie), instaurée par le gouvernement français dans le cadre du budget 2014, son objectif est de taxer plus lourdement les produits énergétiques polluants. En pratique, la CCE représente 1 % du prix du litre de fioul.
Il existe également des disparités géographiques pour le prix du fioul domestique. La France importe son pétrole par voie maritime à travers l’Atlantique, la Méditerranée et la mer du Nord. Les zones près de ces ports ont généralement des prix plus avantageux, comme c’est le cas en Bretagne. En revanche, d’autres régions telles que le Grand-Est ou la Nouvelle-Aquitaine peuvent connaître des prix du fioul plus élevés car les couts logistiques sont plus importants (ils représentent près de 1% du prix) Les autres différences de prix peuvent aussi s’expliquer par la marge des distributeurs
Le chauffage au fioul utilise une source d’énergie fossile polluante et dont le prix est en constante augmentation. De nombreuses alternatives existent pour remplacer votre chaudière au fioul et vous chauffer de manière plus écologique et économique. Celles-ci sont en plus financées par de nombreuses aides financières pour la rénovation énergétique.
💚 Les pompes à chaleur utilisent l’énergie présente dans l’air, l’eau ou le sol pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire et parfois la climatisation. Elles sont donc plus efficaces et plus respectueuses de l’environnement que les chaudières au fioul.
💚 Le chauffage solaire utilise une source d’énergie propre, abondante et renouvelable : le soleil contrairement au fioul, qui est une ressource limitée et polluant. Les systèmes solaires thermiques combinés (SSC) permettent, eux, de chauffer l’eau du circuit de chauffage central et l’eau chaude sanitaire.
💚 Le chauffage au bois est également une alternative intéressante, moins polluante et surtout moins cher. Installé en chauffage d’appoint, le poêle à granulés est la solution la plus économique et la plus écologique. Comme la PAC et le SSC, de nombreuses aides ont été mises en place pour financer son installation
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Le prix du gaz est en baisse depuis mars 2024, il s’agit de la troisième baisse consécutive du prix repère*, publié par la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE). Conformément aux tendances observées en janvier et février, le prix du gaz a de nouveau baissé en mars et les prévisions pour le reste de l’année sont favorable pour les budgets des ménages. Grâce à ces diminutions consécutives du prix de référence de vente du gaz, les tarifs reviennent au niveau observé en octobre 2023.
Le prix du gaz dépend du cout de la matière première à 40% et pour le reste il s’agit des coûts de transports, de stockage et de distribution et de différentes taxes. Ces taxes peuvent être levées directement sur la consommation de gaz naturel, comme la TICGN actuellement fixée à 0,01637 € /kWh ou des taxes sur la logistique comme la CTA, Contribution à la tarification de l’acheminement. Il y a même des taxes sur des taxes comme la TVA qui représentent sont par exemple de 20% sur la TICGN.
Hors la CRE a revu à la hausse les tarifs d’utilisation des infrastructures de transport et de stockage de gaz naturel, ainsi que le tarif des réseaux de distribution de gaz pour couvrir les investissements de GRDF sur le réseau. Mais heureusement, cette hausse sera atténuée par la diminution des prix sur les marchés de gros, ce qui rendrait son impact moins ressenti par les consommateurs.
Ainsi en Mars, Le prix de référence du gaz en TTC baisse de 4,6% pour les consommateurs utilisant le gaz pour la cuisson et l’eau chaude, tandis qu’il diminue de 5,6% pour ceux se chauffant au gaz.
Ces tarifs sont indicatifs et sont conçus pour aider les consommateurs à repérer les fournisseurs qui pratiquent des marges excessives et ceux qui proposent des tarifs compétitifs, du moins dans le contexte actuel du marché. Cependant, chaque acteur du marché conserve sa liberté de fixer les tarifs qu’il propose à ses clients.
Mais attention, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie, Mme Emmanuelle Wargon, a annoncé une prochaine augmentation des taxes sur le gaz dès juillet 2024. Elle serait motivée par la diminution du nombre de consommateurs, ce qui nécessite de répartir les frais d’entretien du réseau sur un nombre plus restreint d’usagers.
En France, a été décidé une interdiction progressive des logements considérés comme des “passoires thermiques” pour la location. Cette mesure est une partie de la loi Énergie et Climat adoptée en 2019. Les propriétaires ne respectant pas ces interdictions pourront être soumis à des sanctions financières. Les passoires thermiques sont des logements ayant une performance énergétique très faible, classés en catégorie F ou G dans le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ils sont très énergivores et ont des émissions de gaz à effet de serre élevées.
Qu’est-ce qu’une passoire thermique ?
Les passoires thermiques sont des appartements ou de maisons qui ont une consommation énergétique excessive et une déperdition de chaleur importante. La cause est souvent une isolation défaillante des parois (toiture, murs, fenêtres en simple vitrage, etc.) et l’utilisation d’équipements énergivores (chaudière ancienne, poêle inefficace, appareils électroménagers énergivores, etc.). Elles sont classées dans les deux plus mauvaises catégories F ou G sur l’étiquette énergie du DPE (Diagnostic de Performance Energétique). Le DPE peut également inclure une estimation des émissions de CO2 associées à cette consommation énergétique. Les passoires thermiques consomment beaucoup d’énergie pour se chauffer et se refroidir et elle est souvent produite à partir de sources fossiles comme le gaz et le fioul, qui émettent du CO2 lors de leur combustion.
Classe F Émissions 71 à 100 kg eq CO2/m².an Consommation entre 331 et 420 kWh/m².an
Classe G Émissions plus de 100 kg eq CO2 / m².an Consommation plus de 420 kWh / m².an
Comment savoir si sa maison est une passoire thermique ?
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est le moyen le plus fiable de savoir si votre maison est une passoire thermique. Le DPE est un document officiel qui attribue à votre logement une note de A à G, en fonction de sa consommation d’énergie. Les logements classés F ou G sont considérés comme des passoires thermiques.
Le DPE classe les logements selon leur niveau de performance énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre, en les rangeant par ordre décroissant. Ce niveau de performance est mesuré en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an pour la consommation énergétique, et en kilogrammes de dioxyde de carbone par mètre carré et par an pour les émissions de gaz à effet de serre.
Vous devrez faire appel à un diagnostiqueur certifié par un organisme accrédité qui se rendra sur place pour inspecter votre logement. Celui-ci rédigera un rapport détaillé indiquant la performance énergétique de votre logement et proposant des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique, des informations sur les équipements de chauffage et de refroidissement, etc.
🔶 Pour les annonces de location immobilière, il est désormais obligatoire d’afficher l’étiquette énergétique du bien En cas de non-respect de cette obligation d’affichage de l’étiquette énergétique, le propriétaire peut se voir infliger une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 euros.
Les mesures progressives pour lutter contre les passoires thermiques
📅 24 Aout 2022 : Les propriétaires bailleurs sont désormais tenus de ne pas augmenter les loyers des logements classés en catégorie F ou G tant qu’ils n’aient pas réaliser de travaux de rénovation énergétique. Lors de la vente ou de la location d’une maisonou d’un appartement classé en catégorie F ou G, il faudra informer le futur occupant sur les coûts énergétiques estimés, ainsi que sur les dépenses pour améliorer l’isolation du logement en cas de vente.
📅 1er Janvier 2023 : La location des logements les plus énergivores, désignés comme des “G +” (qui constituent seulement une fraction des logements classés en catégorie G), est interdite. Cela concerne tout logement consommant plus de 450 kWh.m2.an d’énergie finale
📅 1er Avril 2023 : Les propriétaires de biens immobiliers considérés comme des passoires thermiques devront faire réaliser un audit énergétique avant de la vendre. Cette obligation s’appliquera aux biens classés en catégorie E à partir de 2025, puis aux biens classés en catégorie D à partir de 2034.
📅 1er Janvier 2025 : Les logements consommant plus de 420 kWh d’énergie primaire par mètre carré habitable et par an seront interdits à la location, étant considérés comme indécents. Cela concerne donc tous les logements, qu’il s’agisse d’appartements ou de maisons, classés en catégorie G.
📅 En 2028 : Ce sera au tour des logements classés en catégorie F d’être soumis à cette restriction. De plus, les locataires auront désormais la possibilité de demander à leur bailleur d’entreprendre des travaux de rénovation et d’isolation thermique.
📅 En 2034 : Les maisons et appartements classés en catégorie E seront également qualifiés de passoires thermiques ou logements indécents et seront donc également interdits à la location à ce stade.
🔶 Les bailleurs qui louent un logement non décent énergétiquement risquent des sanctions. En effet, le locataire peut demander la résiliation du bail et des dommages-intérêts. De plus, le bailleur peut être condamné à une amende pouvant atteindre 15 000 €. Il faut également rappeler que le cout du DPE est à la charge du bailleur, sa durée est de 10 ans
Auparavant, la définition légale du logement décent ne contenait aucune exigence en matière de performance énergétique. Par conséquent, il n’y avait pas d’interdiction des passoires thermiques pour la location. Au 1er janvier 2022, le parc locatif privé comptait environ 1,6 million de logements considérés comme des passoires énergétiques (classés F et G), représentant ainsi près de 20% des 8 millions de logements que comprend ce parc. À l’avenir, il faudra également prendre en compte les logements classés en catégorie E (interdits à partir de 2034), ce qui représente environ 1,9 million de logements supplémentaires. En tout, cela signifie qu’environ 3,5 millions de logements actuellement loués ne seront plus conformes aux normes énergétiques en 2034, soit près de 44% du parc locatif privé.
Des dérogations existent pour échapper à cette interdiction
➡️ Dans le cas où le logement est assujetti à des contraintes architecturales ou patrimoniales, la mise en œuvre de travaux de rénovation énergétique peut s’avérer impossible dans les situations suivantes : – Si ces travaux présentent un risque de détérioration de la structure du bâtiment, notamment en affectant les structures ou l’enveloppe extérieure des bâtiments. – Si ces travaux impliquent des modifications significatives de l’état des parties extérieures ou des éléments architecturaux et décoratifs de la construction.
➡️ Lorsque le propriétaire d’un immeuble en copropriété a fait des efforts pour examiner les décisions relatives aux travaux communs et privés dans son lot, mais n’a pas réussi à atteindre le niveau de qualité requis malgré ses efforts, il doit toutefois être en mesure de prouver son incapacité à respecter ce niveau de qualité pour pouvoir louer son logement.
➡️ Lorsque des travaux de rénovation énergétique sont prévus mais que le locataire s’oppose à leur réalisation, le propriétaire de la passoire thermique ne peut être tenu responsable si le locataire refuse de quitter le logement pendant la durée des travaux.
➡️ Lorsqu’une assemblée générale de copropriétaires vote en faveur de travaux visant à améliorer la performance des parties privatives, ces travaux doivent être effectués dans un délai raisonnable.
Les travaux pour améliorer sa note DPE
L’isolation des murs, des combles et de la toiture va réduire les pertes de chaleur et vous permettre de consommer moins de chauffage en hiver et de climatisation en été. Vous pouvez même utiliser des matériaux isolants écologiques comme la ouate de cellulose.
Le remplacement votre ancien système de chauffage par un système plus efficace et moins énergivore, comme une pompe à chaleur, ou un système de chauffage solaire vous permettra également d’améliorer le DPE de votre maison.
Vous pouvez également faire installer des fenêtres à double ou triple vitrage et renforcer l’isolation de vos portes pour éviter encore un peu plus les éventuelles fuites de chaleur qui impactent le rendement de votre chauffage.
Installez aussi des thermostats programmables et des vannes thermostatiques pour mieux contrôler la température dans chaque pièce et l’éteindre facilement quand vous êtes absents pour réduire encore la consommation d’énergie de votre maison.
Assurez-vous que votre système de ventilation est efficace et bien entretenu pour évacuer l’humidité et renouveler l’air tout en limitant les pertes de chaleur. Vous pouvez aussi choisir la VMC double-flux encore plus efficace et qui renforce la performance de votre chauffage.
Au niveau de la lumière, remplacez les ampoules traditionnelles par des ampoules LED, qui consomment moins d’énergie et ont une durée de vie plus longue. Encore une solution pas chère et efficace pour améliorer l’étiquette énergétique de votre bien à la location.
L’installation de panneaux solaires photovoltaïques pour produire votre propre électricité, ou de panneaux solaires thermiques pour chauffer l’eau sanitaire vous permet de rendre votre maison encore plus autonome et de se rapprocher du statut de maison BBC ou passive.
La meilleure solution reste la rénovation globale qui vous permet de réaliser plusieurs travaux complémentaires dans la foulée. Elle est plus efficace pour améliorer l’efficacité énergétique de votre bien et en plus, les aides de l’Etat pour son financement sont plus intéressantes que pour le « geste par geste ».
💚 Pour aider les propriétaires à financer ces travaux, de nombreuses aides financières sont disponibles, comme les subventions de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), la Prime CEE, les éco-prêts à taux zéro, et les aides des collectivités locales. Etc En savoir plus : https://jecologise.fr/les-aides-disponibles-pour-votre-renovation-energetique/
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