Le branchement de panneaux solaires sur un compteur peut être réalisé par un professionnel ou par un particulier ayant des connaissances solides en électricité. L’installation diffère selon si les usagers ont prévu de revendre ou non l’électricité produite.
Pour des panneaux en autoconsommation, l’installation doit uniquement être raccordée au compteur électrique.
Pour ceux qui veulent revendre tout ou partie de la production et ainsi bénéficier du tarif de rachat garanti pour leur production d’électricité solaire, il faudra obligatoirement relier l’installation au réseau public d’électricité.
Les panneaux solaires en autoconsommation totale ou en autoconsommation avec revente de surplus sont branchés sur le même compteur Linky que celui de l’énergie conventionnelle.
Il n’est pas nécessaire d’avoir un second compteur.
L’électricité produite par les panneaux solaires est un courant continu, qui n’est pas adapté à la consommation dans les logements. Cependant, les installations comportent un onduleur, qui va modifier le courant continu en courant alternatif. Cette électricité peut alors être injectée directement dans le logement.
L’autoconsommation de l’énergie solaire permet généralement de couvrir la consommation d’énergie en journée, quand le logement est peu occupé et que l’ensoleillement est important. En moyenne, ce mode de fonctionnement couvre 50% de la consommation totale de la maison.
L’autoconsommation est subventionnée par la prime à l’autoconsommation, versée chaque année pendant 5 ans. Le montant dépend du nombre de kWc dont dispose l’installation.
Nombre de kWc des panneaux solaires | Montant de la prime à l’autoconsommation |
moins de 3 kWc | 300 €/kWc |
de 3 à 9 kWc | 230 €/kWc |
de 9 à 36 kWc | 200 €/kWc |
de 36 à 100 kWc | 100 €/kWc |
Les installations photovoltaïques en autoconsommation totale n’ont pas besoin d’être raccordées au réseau public d’énergie, étant donné que l’énergie reste dans le circuit électrique du logement. Il suffit donc de les raccorder au compteur Linky.
Le compteur Linky peut ainsi distribuer l’électricité solaire quand elle est disponible, ou l’énergie du réseau quand les panneaux solaires ne sont pas en production. Ces équipements sont équipés de deux entrées, permettant de calculer de façon distincte l’énergie solaire consommée et l’énergie habituelle.
Les logements qui ne vont pas revendre le surplus de production doivent signer une CACSI, une convention d’autoconsommation sans injection, avec le gestionnaire du réseau électrique (Enedis dans 95% des cas, sinon le délégataire de l’ELD).
Les usagers qui installent des panneaux photovoltaïques peuvent opter pour revendre toute l’électricité produite, ou tout ce qu’ils n’ont pas eux-mêmes consommé.
L’installation photovoltaïque produit principalement de l’électricité en journée, quand l’ensoleillement est maximal. Or, la plupart des logements sont peu occupés pendant cette période, le logement ne consomme donc pas toute l’énergie produite. Ainsi, beaucoup d’usagers optent pour revendre le surplus d’électricité solaire non consommée.
Par ailleurs, dans un souci de simplicité, certains foyers qui installent des panneaux photovoltaïques optent pour la revente totale de l’électricité produite : leur logement consomme toujours l’énergie du réseau, et la totalité de la production y est réinjectée.
L’énergie revendue fait l’objet d’un contrat d’obligation d’achat entre le foyer et un fournisseur. Le plus connu est EDF Obligation d’Achat, mais il existe aussi d’autres fournisseurs qui rachètent l’énergie verte produite par des particuliers, comme TotalEnergies, Ilek, Planète Oui, Ecocoop ou Mint Énergie.
Les foyers qui ont opté pour la revente totale de la production ne sont pas éligibles à la prime à l’autoconsommation. Cependant, que ce soit pour la vente totale ou partielle, les usagers bénéficient d’une garantie de rachat à un prix fixe publié au moins une fois par trimestre par les autorités compétentes. Ce tarif est légèrement plus faible pour les installations en revente du surplus.
Puissance d’installation | Tarifs de revente du surplus | Tarifs de revente de la totalité |
Moins de 3 kWc | 0,1301 €/kWh | 0,1430 €/kWh |
3 à 9 kWc | 0,1301 €/kWh | 0,1215 €/kWh |
9 à 36 kWc | 0,0781 €/kWh | 0,1355 €/kWh |
36 à 100 kWc | 0,0781 €/kWh | 0,1178 €/kWh |
de 100 à 500 kWc | 0,1141 €/kWh jusqu’à 1100 kWh/kWc, puis 0,04 € au-delà | 0,1141 €/kWh jusqu’à 1100 kWh/kWc, puis 0,04 € au-delà |
Pour que l’électricité produite puisse être revendue au moins en partie, il faut que l’installation soit raccordée au réseau public. Ceci est réalisé par le gestionnaire de réseau, à savoir Enedis pour 95% des foyers ou le délégataire de l’ELD en cas de régie.
Pour demander un raccordement à Enedis, il faut leur adresser sur l’espace raccordement. On aura au préalable réalisé la demande d’autorisation d’urbanisme correspondante (permis de construire ou déclaration préalable selon le PLU de la commune). Une fois obtenue, la demande de raccordement se dépose en ligne, accompagnée de l’autorisation d’urbanisme et du plan de masse, signalant l’accès à la voie publique et les réseaux.
Pour un raccordement en autoconsommation avec revente du surplus, il n’est pas nécessaire de poser de nouveau compteur, les panneaux solaires sont directement raccordés au compteur existant. Le coût est donc généralement nul, s’il n’y a aucun travaux à réaliser.
Dans le cas d’un raccordement pour une installation solaire en revente totale, le tarif varie habituellement entre 1 000 et 1 250 € si le logement est déjà raccordé pour son circuit de consommation d’électricité, ou entre 2 050 et 2 350 € dans le cas contraire.
Le prix du kilowattheure d’électricité consommée facturé par un fournisseur est toujours plus élevé que le tarif de revente garanti, même en revente totale de l’énergie. À titre de comparaison, le tarif réglementé de l’électricité est actuellement de 0,2516 €/kWh. Il est donc plus économique de consommer l’énergie solaire produite, que de la revendre.
Cependant, si la consommation d’électricité du logement ne coïncide pas avec la période de production des panneaux solaires, les usagers en autoconsommation totale peuvent soit perdre la production non consommée, soit investir dans une batterie solaire. Étant donné le montant déjà important de l’investissement dans des panneaux photovoltaïques, la plupart des foyers optent pour la revente du surplus, pour avoir un revenu complémentaire, toujours plus élevé que si la consommation était perdue.
On rajoutera que si le logement a très peu de consommation, comme dans le cas d’un logement secondaire, le gain en autoconsommation (incluant la prime des cinq premières années) peut être moins intéressant que la différence de tarif entre la revente partielle et la revente totale. Dans ce cas, il est plus avantageux d’opter pour la revente totale.
Il n’est pas obligatoire de passer par un professionnel pour installer et raccorder des panneaux photovoltaïques à son tableau électrique pour une autoconsommation, mais il est indispensable de respecter toutes les normes électriques, sans quoi le Consuel ne donnera pas son accord pour la mise en service de l’installation, sans compter des risques d’incendie et d’endommagement des panneaux photovoltaïques.
Pour une installation en autoconsommation totale, les branchements sont les suivants :
Dans le cas d’une revente partielle, l’ensemble de l’installation doit en plus être relié au réseau électrique publique.
Pour faciliter les démarches et branchements, il existe des kits solaires qui se branchent sur une prise du circuit électrique du logement.
La dénomination “Plug and Play” signifie “brancher et utiliser”. Il s’agit donc de kits de panneaux solaires qui se branchent sur une prise de courant habituelle et ne demandent pas d’autre branchement pour fonctionner.
Ces kits peuvent uniquement alimenter le logement, et en aucun cas permettre la revente d’un surplus d’électricité produite. Leur puissance est calculée de façon à couvrir la consommation de base d’un logement, soit la consommation lorsque ce dernier n’est pas occupé.
La puissance est bien moins importante qu’un panneau solaire habituel, celle d’un kit solaire est généralement compris entre 400 et 800 W, et leur prix atteint rarement 1 000€.
Marque | Nom | Puissance | Prix |
Sunology | PLAY 2 | 450 W | 699 € |
Upwatt | Kit Solaire Plug And Play (2 panneaux) | 700 W | 606 € |
MonKitSolaire | Kit Starter | 520 W | 328 € |
Robinsun | Performance | 400 W | 449 € |
Avidsen (vendu par Leroy Merlin) | Soria | 400 W | 299 € |
Les kits solaires sont plus légers, et peuvent s’installer sur un toit incliné, mais aussi sur un toit plat, une façade, un balcon, ou toute autre surface. On fera toutefois attention à l’ensoleillement de l’emplacement choisi : il est recommandé d’avoir une inclinaison de 30º pour avoir un ensoleillement optimal en toute saison.
Leur conception a été pensée pour que tout particulier puisse l’installer lui-même, en quelques minutes, sans faire appel à un professionnel.
Leur installation n’affectant aucunement le circuit électrique du logement, il n’est pas nécessaire de passer le Consuel pour leur mise en service.
Les panneaux solaires peuvent aussi bien être branchés en série qu’en parallèle : en série, la tension (nombre de Volts) est proportionnelle au nombre de panneaux, en parallèle, c’est le courant (nombre d’Ampères) qui est multiplié par le nombre de panneaux solaires.
Le choix va dépendre des conditions optimales de fonctionnement des panneaux, des caractéristiques de la batterie, de l’onduleur, du circuit qu’on souhaite alimenter, ou encore des câbles utilisés pour l’installation électrique. Généralement, on fait un mélange des deux : un certain nombre de panneaux en série, chaque tronçon en série monté en parallèle.
Il est tout à fait possible de brancher des panneaux solaires sur un compteur en triphasé. Pour cela, si la puissance de compteur est inférieure ou égale à 18 kVA, on peut au choix :
Si la puissance du compteur est supérieure à 18 kVA, il faudra obligatoirement un onduleur triphasé.
Il est obligatoire de repasser le Consuel avant la mise en service de son installation photovoltaïque, car les branchements de ces derniers ont modifié l’installation électrique du logement. Une exception est faite pour les panneaux solaires Plug and Play, qui se branchent directement sur une prise terre, sans affecter l’installation intérieure électrique.
Les camping-cars optent soit pour des panneaux solaires pliables, soit pour des panneaux solaires fixes sur le toit du véhicule. Les premiers s’installent au sol lors d’une étape, et alimentent une batterie portable sur laquelle les usagers peuvent ensuite brancher leurs équipements ou recharger le camping-car. Les seconds sont installés en permanence sur le toit, ont une puissance comprise entre 50 et 200 W (habituellement 100 W), captent donc beaucoup plus d’énergie et fournissent de l’électricité en permanence grâce à leur batterie. Leur coût est toutefois plus élevé.
Les panneaux solaires doivent être raccordés au réseau public d’électricité (géré par Enedis dans 95% des cas) uniquement si l’usager souhaite revendre tout ou partie l’électricité produite. Il n’est pas nécessaire de relier l’installation au réseau si l’usager opte pour l’autoconsommation totale.
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