La meilleure épaisseur pour l’isolation intérieure des murs
Par jonathan
L’épaisseur recommandée pour l’isolation intérieure des murs se situe généralement entre 12 et 18 centimètres.
Ceci permet d’atteindre une résistance thermique (R) d’au moins 3,7 m².K/W, la valeur requise pour bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’ et améliorer significativement la performance énergétique de votre logement.
Nos conseils pour choisir la bonne épaisseur de l’isolant
Le choix d’un isolant le plus fin possible (tout en gardant un bon pouvoir isolant) est important car il affectera directement la surface habitable de vos pièces.
Mais d’un autre côté, plus un isolant est épais, plus R est important. et donc plus il est efficace.
Pour une performance optimale, visez au moins 4,5 m²·K/W
Le compromis peut être difficile à trouver.
Si vous voulez maximiser l’espace dans votre habitat, choisissez plutôt un isolant avec une faible conductivité thermique comme les isolants synthétiques.
Vous pouvez même décider de réaliser une isolation par l’extérieur à la place.
Bien sur le choix de l’épaisseur de l’isolant dépendra d’autres facteurs.
Si votre maison est en brique ou en pierre, une isolation moins épaisse suffira.
Surtout si votre habitation n’est pas située en zone froide ou en altitude.
Le niveau de performance énergétique que vous souhaitez atteindre dépend de vos objectifs et de votre budget.
Vous visez une isolation optimale pour réduire au maximum vos consommations d’énergie ?
Ou recherchez-vous un compromis entre performance et coût ?
La meilleure solution reste de recourir à un professionnel qualifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) peut effectuer un diagnostic complet de votre logement et vous fournir des recommandations personnalisées sur l’épaisseur d’isolant la plus adaptée à vos besoins.
Pour l’isolation, on utilise plusieurs coefficients thermiques
1. La conductivité thermique (λ):
Exprimée en W/m.K (Watt par mètre Kelvin), elle représente la capacité d’un matériau à conduire la chaleur.
Plus la valeur de λ est faible, meilleur est le pouvoir isolant du matériau.
A l’inverse, un isolant au coefficient élevé est moins efficace et nécessitera une épaisseur plus importante.
Par exemple, la laine de verre a un lambda d’environ 0,04 W/m.K, tandis que le béton a un lambda d’environ 2,1 W/m.K.
La résistance thermique (R):
Exprimée en m².K/W (mètres carrés Kelvin par Watt), elle représente la capacité d’une paroi à résister aux transferts de chaleur.
Plus la résistance thermique est élevée, plus la paroi est isolante.
La résistance thermique (R) d’une paroi est égale à l’épaisseur du matériau divisée par sa conductivité thermique (λ): R = e / λ.
Le coefficient de déperdition thermique (U):
Exprimé en W/m².K, il représente la quantité de chaleur qui traverse une paroi par mètre carré et par degré de différence de température entre ses deux faces.
Ce coefficient dépend du matériau utilisé, de son épaisseur et du support sur lequel il est appliqué.
Plus le coefficient U est faible, plus la paroi est isolante.
Le coefficient U d’une paroi est l’inverse de sa résistance thermique totale (Rtot): U = 1 / Rtot.
🟢 Les aides de l’État pour l’isolation des murs sont conditionnées à plusieurs critères, dont le respect de certaines normes d’isolation.
Il faut suivre les fiches d’opérations standardisées de l’Ademe qui spécifient les performances à respecter.
Pour l’isolation des murs, référez-vous à la fiche BAR-EN-102, qui exige une résistance thermique R de 3,7 m²·K/W.
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