Rénovation Globale

La Rénovation Globale : indispensable pour atteindre les objectifs climatiques

Par jonathan

27 Mai 2024
Catégorie: Rénovation Globale

Toujours selon l’Ademe, pour atteindre l’objectif de neutralité carbone d’ici 2050, 80 à 90 % des logements devraient être classés A et B du DPE d’ici 2050.
Ils ne sont aujourd’hui que 6% à avoir atteint cet objectif, d’où la nécessité d’accélérer encore davantage le rythme des rénovations performantes / rénovations globales.

Pour les 10% qui ne seraient pas classés A ou B, devront être classé C à minima à conditions que seuls des incompatibilités techniques le justifie, par exemple pour les bâtiments classés monuments historiques.

Il en est de même pour les Bâtiments Basse Consommation (BBC).
Les bailleurs sociaux ont commencé à s’intéresser à ce label et en 2022, 43 000 logements ont été rénové pour atteindre ce standard.
Cependant cette démarche est encore peu répandue dans le secteur privé : seules 8 000 maisons individuelles et 12 400 logements en copropriété ont obtenu le label.
Un chiffre bien loin des 600 000 à 700 000 rénovations performantes annuelles estimées nécessaires.

Au-delà du sujet de des objectifs climatiques et de l’environnement, la rénovation énergétique a des bénéfices sur la santé.
La rénovation de toutes les passoires énergétiques d’ici 2028 permettrait d’éviter des coûts de santé estimés à près de 10 milliards d’euros par an.

La rénovation globale est aussi une aubaine pour l’économie française et pourrait créée entre 170 000 et 250 000 postes à temps plein d’ici 2030.
Ce marché offre des perspectives de croissance pour les professionnels du bâtiment.

La rénovation énergétique doit aussi permettre aux français de réduire considérablement leurs factures.
Le Médiateur National de l’Energie estime qu’environ 80% des Français renoncent à se chauffer convenablement à cause du prix de l’énergie.

Une rénovation globale est la solution pour réduire les factures de climatisation, d’électricité et d’eau chaude sanitaire.
Sortir des énergies fossiles permet aussi de se protéger face aux multiples crises géopolitiques qui entrainent une grimpée des prix des matières premières, voire des possibilités de pénurie.

Certes, la réalisation de travaux n’est pas neutre en carbone mais les gains restent plus importants, surtout quand le renouvellement des équipements s’accompagne d’une bonne isolation.
L’isolation du bâti est d’ailleurs plus efficace que le simple remplacement d’un équipement de chauffage, car sa durée de vie est plus importante.
Sur une durée de vie de 50 ans, le traitement de l’enveloppe du bâtiment est l’intervention la plus économe en carbone.
Il est d’ailleurs conseillé de d’abord isoler son logement pour réduire le besoin en chauffage et en climatisation.

Il faut également qu’elle soit couplée avec l’installation d’une ventilation performante qui sert en partie à lutter contre l’humidité et éliminer les polluants.

Ensuite, la réduction des émissions de carbone dans le chauffage des logements nécessite de remplacer les équipements utilisant des énergies fossiles, comme les chaudières à fioul et à gaz, par des alternatives moins polluantes comme la pompe à chaleur, le chauffage solaire ou le chauffage au bois.

Même si il est possible de réaliser une rénovation globale en plusieurs fois, il est conseillé de limiter les travaux à un maximum de trois phases sur une période de cinq ans.
Les travaux doivent être réalisés dans un ordre bien précis sinon il risquerait d’être inefficace voire parfois impossible (impasses de rénovation).
Ceci est particulièrement vrai pour l’isolation des murs ou le remplacement des menuiseries; traiter ces aspects séparément peut entraîner une augmentation de 20 à 100 % des besoins en chauffage.

Pour la première fois, avec la rénovation globale, MPR’ prend en compte le « confort d’été ».
En effet, les canicules liées au changement climatique sont de plus en plus fréquentes et intenses en France, et ils peuvent avoir des conséquences graves sur la santé des occupants des bâtiments, en particulier des personnes âgées et fragiles.
Il est donc important de mettre en œuvre des solutions techniques comme l’installation de systèmes de protection solaire, les brasseurs d’air ou la climatisation réversible.
Certains de ces équipements étaient déjà éligibles aux aides MPR dans les DOM-TOM, territoires particulièrement touchés par la chaleur.

MaPrimeRénov’ Rénovation Globale permet de financer un pourcentage important du montant total de ces travaux d’ampleur.
Avec ces récentes modifications apportées à MaPrimeRenov depuis le 1er janvier 2024, les ménages les plus modestes peuvent par exemple bénéficier d’un reste à charge de seulement 10% sur l’ensemble des travaux.

Il existe des conditions particulières à cette aide réservée aux propriétaires.
Une amélioration d’au moins deux classes énergétiques est nécessaire et doit être validée par un audit énergétique.
Il est également requis d’effectuer au moins deux types d’isolation (murs, fenêtres/menuiseries, sols ou toiture) en plus d’un geste de remplacement de chauffage, de ventilation ou d’ECS.
Enfin, l’accompagnement par Mon Accompagnateur Rénov’ est obligatoire.

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