Cela dépend de plusieurs paramètres, comme la qualité du bois l’efficacité de l’appareil de chauffage et de la manière dont il est utilisé.
En général, le chauffage au bois est considéré comme une option de chauffage plus respectueuse de l’environnement par rapport aux combustibles fossiles, et le granulé de bois moins polluant que le chauffage au bois bûche.
Le chauffage au bois est une source significative d’émissions de particules fines en France, dépassant les émissions des voitures selon le Centre interprofessionnel technique d’études de la pollution atmosphérique.
Cette situation est largement attribuable aux anciennes cheminées, encore répandues et peu efficaces.
Pour que le chauffage au bois ne soit pas polluant il faut optimiser la combustion du bois pour minimiser la pollution de l’air extérieur.
Les appareils de chauffage au bois de plus de 10 ans devraient être remplacés par des modèles plus récents et performants qui peuvent réduire les émissions de particules fines jusqu’à 90 % par rapport aux cheminées ouvertes.
Bien que la combustion du bois libère du dioxyde de carbone, ce processus est souvent considéré comme neutre en carbone, car le CO2 émis est approximativement équivalent au CO2 absorbé par les arbres durant leur croissance.
Cependant, cette neutralité carbone dépend de la gestion durable des forêts et du cycle de vie du bois
En France, le bois de chauffage provient de forêts gérées de manière durable, où la quantité de bois coupée est inférieure à la croissance naturelle des forêts. Avec 17 millions d’hectares de forêts. Le chauffage au bois ne contribue donc pas à la déforestation, ce mode de chauffage peut être plus écologique et économique
Utiliser du bois sec : le bois humide brûle moins efficacement et produit plus de polluants. Le bois doit être sec à 15 % d’humidité ou moins.
Le bois humide ou traité peut produire plus de fumée et de polluants que le bois sec et naturel.
Entretenir régulièrement son appareil de chauffage : un appareil de chauffage mal entretenu produira plus de polluants.
La réglementation impose le ramonage des conduits d’évacuation une à deux fois par an pour réduire la pollution, les risques d’intoxication et les incendies.
Par ailleurs, un professionnel doit réaliser un entretien annuel de la chaudière.
Quant à vous, vous devez réaliser un entretien et un nettoyage régulier
Choisir le bon modèle : Les appareils plus anciens et moins efficaces libèrent généralement plus de polluants que les modèles modernes certifiés (ex : flamme verte)
Pour le chauffage à buche, les inserts de cheminée et les poêles sont plus écologiques que les cheminées ouvertes
Il est également recommandé de choisir le granulé plutôt que la buche ou la plaquette.
Assurer une bonne ventilation : Faites en sorte que la pièce où se trouve l’appareil de chauffage soit correctement ventilée pour éviter l’accumulation de polluants dans l’air intérieur.
Une installation correcte inclut un système d’évacuation des fumées efficace. Il est conseillé d’installer une ventilation mécanique contrôlée (VMC) pour renouveler l’air intérieur en continu.
Le label “Flamme Verte” est un label français qui garantit la qualité, le rendement et les performances environnementales des appareils de chauffage au bois.
Ce label a été créé en 2000 par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et le Syndicat des Énergies Renouvelables (SER).
Les appareils doivent être conformes aux normes européennes en vigueur, notamment la norme “Ecodesign”
Les appareils doivent avoir un rendement énergétique minimum élevé pour être labellisés Flamme Verte.
Le label impose des limites strictes sur les émissions de particules fines.
Les appareils doivent également respecter des seuils d’émissions de monoxyde de carbone.
Certains critères peuvent également inclure des limites pour les émissions d’oxydes d’azote et de composés organiques volatils
Le label Flamme Verte utilise une échelle de notation allant de 5 à 7 étoiles, notant entre autres la pollution de l’équipement de chauffage au bois.
Les appareils les plus performants (7 étoiles) offrent un rendement élevé tout en ayant de faibles émissions de particules fines, de monoxyde de carbone et d’autres polluants.
Les granulés de bois sont fabriqués à partir de sciure et de copeaux de bois broyés et compressés.
Les granulés sont donc une source d’énergie renouvelable car ils sont fabriqués à partir de déchets valorisés
Ce processus permet en plus d’obtenir un combustible homogène, ce qui facilite la combustion et réduit les émissions de polluants.
Le chauffage au granulé n’est pas une solution totalement à zéro émission mais sont tout de même beaucoup moins polluants pour les émissions de particules fines, qui sont des particules de taille inférieure à 10 micromètres.
Le taux d’humidité des granulés de bois est généralement inférieur à 10 %, contre 20 à 30 % pour le bois bûche.
Les granulés de bois sont aussi plus secs que le bois bûche, ce qui permet d’obtenir une combustion plus propre.
Les poêles et chaudières à granulés sont plus performants que les poêles et chaudières à bûches.
Les appareils de chauffage aux granulés de bois récents ont des rendements supérieurs à 90 %, ce qui signifie qu’ils produisent plus de chaleur avec moins de combustible.
Bien entendu, l’impact environnemental dépend aussi de la qualité des granulés utilisés.
Les granulés ENplus ont un taux d’humidité inférieur à 10 % garantissent une qualité constante du combustible.
Les appareils de chauffage aux granulés de bois sont très souvent équipés d’un système de combustion contrôlé pour optimiser la combustion et de réduire les émissions de polluants.
Selon une étude de l’ADEME, les émissions de particules fines des appareils de chauffage aux granulés de bois sont en moyenne 40 % inférieures à celles des appareils de chauffage au bois bûche.
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