Oui, le prix de l’électricité risque fortement d’augmenter dès le début de cette année 2024, entre 10 et 20% selon la présidente de la Commission de régulation de l’Energie (CRE), Emmanuelle Wargon.
Tout cela, après deux augmentations observées en 2023, +15% en février et +10% en août. Une des principales raisons est la levée progressive du bouclier tarifaire, mais il en existe d’autres que nous analyserons par la suite.
Les tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité sont calculés par la Commission de régulation de l’énergie (CRE) sur la base d’un calcul qui prend en compte les différents coûts liés à la production, à l’acheminement et à la commercialisation de l’électricité.
Tous les 6 mois la CRE propose de nouveaux tarifs, souvent à la hausse, et ceux-ci doivent être acceptés et validés par le Gouvernement
Le prix d’accès régulé à l’électricité nucléaire historique (ARENH) : c’est la quantité d’électricité nucléaire produite par EDF et vendue à un prix régulé. Ce prix est fixé par la CRE et est basé sur les coûts de production de l’électricité nucléaire.
Le coût du complément d’approvisionnement : le complément d’approvisionnement est la quantité d’électricité que les fournisseurs doivent acheter sur le marché de gros pour couvrir leurs besoins. Le coût de ce complément est basé sur le prix du marché de gros de l’électricité.
Les coûts d’acheminement : les coûts d’acheminement sont les coûts liés au transport de l’électricité depuis les centrales de production jusqu’aux consommateurs. Ces coûts sont fixés par la CRE. Il correspond au Tarif d’Utilisation des Réseaux Publics d’Électricité (TURPE) qui sert à financer l’acheminement de l’électricité.
Les coûts de commercialisation : les coûts de commercialisation sont les coûts liés à la vente de l’électricité aux consommateurs. Ces coûts sont également fixés par la CRE.
Taxes et contributions : Diverses taxes et contributions sont incluses dans le TRV, telles que la Contribution au Service Public de l’Électricité (CSPE), la Taxe sur la Consommation Finale d’Électricité (TCFE), et la TVA.
La marge pour le fournisseur d’électricité pour couvrir les frais de gestion et de fonctionnement du fournisseur, et bien sûr pour dégager du bénéfice.
Le bouclier tarifaire sur l’électricité a été mis en place par le gouvernement français en février 2022 pour limiter la hausse des prix de l’électricité dans le contexte de crise énergétique.
Il existe d’ailleurs un équivalent pour le gaz naturel, qui a été supprimé en 2023.
Celui-ci fixe un prix maximum pour les tarifs réglementés de vente (TRV) de l’électricité et si le prix du marché de gros de l’électricité dépasse ce prix maximum, l’État prend en charge la différence.
Car comme vu auparavant, c’est le gouvernement qui valide ou non la proposition d’augmentation des tarifs de l’électricité de la CRE.
Par exemple, bien que le Gouvernement ait opté pour une hausse de 15% des tarifs de l’électricité en février 2023, la Commission de Régulation de l’Électricité (CRE) avait initialement suggéré une augmentation de 99%. Nous avons évité le pire !
Le bouclier tarifaire est valable pour les clients des tarifs réglementés de vente de l’électricité, soit environ 25 % des ménages français.
Les clients qui ont souscrit une offre de marché ne sont pas concernés par ce dispositif.
Ce bouclier tarifaire a permis le plafonnement à 4 % TTC de l’augmentation du tarif réglementé de vente de l’électricité en 2022, et un plafonnement de 15% en 2023.
Alors qu’il était prévu que le bouclier tarifaire prenne fin à la fin de l’année 2023, le gouvernement a décidé de le prolonger de deux ans, repoussant ainsi son expiration à 2025.
“Notre décision est de faire en sorte qu’au 1er février 2024, ce tarif n’augmente pas de plus de 10%”. Agnès Pannier-Runacher, Ministre de la Transition écologique.
Mais en réalité c’est donc une sortie progressive du bouclier tarifaire qui s’opère, et il est plus que probable que le cout de l’électricité augmente encore en 2024 (entre 10 et 20%).
La guerre en Ukraine a provoqué une hausse des prix des énergies fossiles, qui constituent une part importante de la production d’électricité en France. Or, cette guerre s’avère plus longue que prévu et il est fort à parier que ce conflit affecte encore le prix du gaz, produit en partie en Russie (et donc de l’électricité car les deux sont corrélés)
L’escalade récente du conflit au proche Orient a eu un impact significatif sur les marchés mondiaux du pétrole et du gaz, il y a eu une hausse notable des prix : le pétrole a enregistré une augmentation de 4,04 %, tandis que les prix du gaz ont connu une hausse de 12,49 %.
La baisse de la production nucléaire en France est également un facteur qui contribue à la hausse des prix de l’électricité. En effet, EDF doit faire face à des problèmes de maintenance sur ses centrales nucléaires, ce qui entraîne une baisse de la production.
Il est estimé que l’augmentation des tarifs réglementés de l’électricité en 2024 entraînera une hausse de la facture moyenne d’électricité, passant de 1 700 euros à 1 850 euros.
Si vous avez souscrit une offre de marché, votre facture d’électricité peut augmenter de manière plus importante.
En effet, les fournisseurs d’électricité sont libres de fixer leurs prix, qui sont donc susceptibles d’augmenter en fonction de l’évolution du marché de gros de l’électricité.
Le photovoltaïque est une solution efficace pour faire face à la hausse de l’électricité, les panneaux solaires photovoltaïques permettent de produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire, une source d’énergie gratuite et inépuisable.
L’installation de panneaux solaires permet donc de réduire de manière significative la facture d’électricité car l’électricité produite par les panneaux solaires est consommée directement par le foyer, de plus il est possible de revendre le surplus produit afin d’obtenir un complément de revenu.
Et surtout, l’installation de panneaux solaires est encouragée par le gouvernement et les particuliers peuvent bénéficier d’aides financières comme la prime à l’autoconsommation.
✅ Jusqu’à 1100 € d’aides et subventions
✅ Jusqu’à 70 % d’économie d’électricité
✅ Une énergie gratuite et non taxée
✅ Une solution écologique et durable
✅ Visez l’autoconsommation
✅ Revendez le surplus d’électricité
Le Prêt Avance Mutation, ou Prêt Avance Rénovation (PAR), est un dispositif financier innovant conçu pour aider les ménages à financer leur travaux de rénovation énergétique. Il s'agit d'un prêt hypothécaire. Le remboursement du prêt n'intervient qu'à la vente du bien (mutation) ou à la succession
Oui, il est tout à fait possible de cumuler MaPrimeRénov' avec les aides proposées par les collectivités territoriales (communes, départements, régions). Cette combinaison permet de bénéficier d'un soutien financier plus important pour vos travaux de rénovation énergétique et ainsi réduire considérablement leur coût.
La rénovation d'un appartement parisien peut sembler un défi, mais avec les bons conseils et une organisation rigoureuse, ce projet peut devenir une aventure passionnante.
Nous sommes en plein cœur de cet été 2024, et bien qu’il soit plus clément que celui de l’année dernière, de fortes chaleurs sont tout de même ressenties dans nos maisons. 2 solutions sont les plus couramment citées pour leur efficacité : les climatisations et les ventilateurs brumisateurs. Mais laquelle choisir ? Jécologise vous propose un tour d’horizon de ces 2 installations.
C’est le moment de la rénovation pour votre logement : enfin, il n’attendait que ça ! Fini les planchers qui craquent et les tuiles virevoltantes à chaque coup de vent, place à la maison 2.0.
Lancez votre simulation en un seul clic et testez votre éligibilité
Je teste mon éligibilité