Dans sa stratégie écologique, le président Emmanuel Macron a mis l’accent sur la rénovation énergétique des logements pour réduire les émissions de carbone du pays de 55% d’ici 2030.
Bien que le budget de MaPrimeRenov’, l’aide principale pour soutenir les travaux énergétiques, soit augmenté de 3,4 milliards à 5 milliards d’euros, un rapport du Parlement estime que cette hausse est insuffisante et suggère que des efforts supplémentaires sont nécessaires.
«C’est déjà un réel effort (…) Mais il ne faudra pas s’arrêter là. Nous estimons que le budget global doit être multiplié par trois, pour atteindre les 15 milliards par an d’ici à 2030»
Marjolaine Meynier-Millefert, députée Renaissance de l’Isère
Plusieurs pistes sont évoquées comme la «banque de la rénovation» réunissant les sociétés de crédit, de financement et les collectivités pour permettre de financer plus facilement le reste à charge.
Une fois les nombreuses aides déduites ce reste à charge peut rester élevé pour de nombreux ménages français.
Le secteur du logement, représente 48 % de la consommation énergétique de la France et 28 % des émissions de gaz nuisibles.
Une grande partie de ces logements est vieillissante et nécessite des travaux de rénovation énergétique.
Résoudre ces problématiques devient donc indispensable pour atteindre les objectifs de neutralité carbone d’ici 2050.
L’Observatoire national de la rénovation énergétique (ONRE) note que seulement 28,4 % des 37 millions de logements en France sont bien classés en termes de performance énergétique (DPE A, B ou C).
Pourtant, l’objectif affiché est d’avoir 100% du parc immobilier neutre en carbone d’ici 2050, avec uniquement des logements classés au moins C.
Suite aux Accords de Paris de 2015, l’exécutif visait à rénover 300 000 logements par an, un chiffre réhaussé par la SNBC à 370 000 logements annuellement jusqu’en 2030, puis 700 000 dès 2031.
Cependant, seulement 20 000 à 50 000 logements sont rénovés annuellement, un résultat décevant comparé aux objectifs fixés.
De plus, la directive européenne sur l’efficacité énergétique pourrait pousser la France à augmenter ses ambitions de 30%.
Face à ces enjeux, le Sénat a donc proposé de nombreuses solutions pour combattre les habitations énergivores, en tenant compte des défis climatiques, sanitaires et sociaux, dont ce triplement des aides pour la rénovation énergétique.
Vous vous intéressez à l'éco-construction ? Nous aussi ! Les bâtiments écologiques ne sont plus une utopie, mais une réalité tangible qui transforme notre manière de construire et d'habiter nos espaces.
Avec la revente totale, l'électricité générée par vos panneaux solaires photovoltaïque n'est pas utilisée pour votre propre consommation mais est réinjectée en totalité dans le réseau. L’électricité est alors revendue dans son intégralité à un fournisseur d’énergie pour vous apporter un complément de revenu.
MaPrimeAdapt' est une aide financière destinée aux personnes âgées ou en situation de handicap qui souhaitent adapter leur logement pour le rendre plus accessible et sécurisant. MaPrimeAdapt' peut être cumulée avec d'autres aides à la rénovation énergétique, comme MaPrimeRénov' et les aides locales
Si vous utilisez des panneaux solaires photovoltaïques, le compteur Linky vous permettra de relever vos informations de production et de consommation en temps réel sur votre compte client ou une application. Installer un compteur Linky vous aidera à tirer le meilleur de votre installation photovoltaïque.
Le prêt travaux d'amélioration d'Action Logement est un prêt à taux réduit de 1,5% qui permet aux salariés du secteur privé de financer des travaux de rénovation dans la limite de 10 000€. Ces travaux inclus la rénovation énergétique
Lancez votre simulation en un seul clic et testez votre éligibilité
Je teste mon éligibilité