À compter du 1er janvier 2024, les propriétaires de passoires thermiques (passoires énergétiques) ne recevront plus d’aides comme MaPrimeRénov’ pour des travaux isolés (rénovation monotravaux).
En contrepartie, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) offrira un pourcentage d’aide pouvant atteindre 90% pour les ménages les plus modestes qui souhaitent entreprendre des rénovations majeures combinant plusieurs travaux combinés, comme une isolation plus le remplacement d’un chauffage aux énergies fossiles.
📣MISE A JOUR A partir du 15/05/24 Réintégration du Parcours Monogeste MaPrimeRénov’ : en savoir plus
Le mercredi 11 octobre, le gouvernement a déclaré que le principal mécanisme d’aide à la rénovation, MaPrimeRenov’, se concentrera davantage sur les rénovations énergétiques globales des logements très énergivores.
Le budget de MaPrimeRenov’ bénéficie d’une augmentation de 1,6 milliard d’euros, portant son montant total à 5 milliards d’euros pour 2024. L’ambition est d’accomplir 200 000 rénovations thermiques d’ici 2024, comme l’ont annoncé conjointement les ministères de la Transition écologique, de la Transition énergétique et du Logement dans un communiqué.
Cette aide sera plafonnée à 70 000 euros, en hausse par rapport à l’ancienne limite de 35 000 euros.
En cas de travaux ponctuels comme l’installation d’une pompe à chaleur air/eau en remplacement d’une chaudière, des aides ne seront disponibles que si le logement concerné est déjà isolé.
Le but est de limiter les actes de rénovation energetique, comme l’installation d’un chauffage performant dans une maison subissant de fortes déperditions d’énergie.
Aujourd’hui, 90% des rénovations concernent des travaux isolés qui sont beaucoup moins efficaces que s’ils étaient réalisés dans un projet plus global mixant plusieurs travaux complémentaires réalisés en même temps.
Actuellement, les constructions mal isolées avec des systèmes de chauffage peu écologiques sont responsables de 18 % des émissions de gaz à effet de serre en France, alors que la majorité des subventions est actuellement allouée à des interventions isolées.
Pour l’instant ce changement n’impact que les passoires énergétiques classés F au G au DPE*
Le diagnostic de performance énergétique détermine si votre résidence appartient à la catégorie des logements très énergivores. Il sert à la fois à évaluer la consommation énergétique prévue de la maison et à mesurer ses émissions de gaz à effet de serre.
Le taux d’autoconsommation solaire correspond à la quantité d’électricité autoproduite que vous utilisez pour vos besoins quotidiens en électricité. Par exemple, si vos panneaux solaires produisent 100 kW d'électricité et que vous n’utilisez que 20 kW, le taux d’autoconsommation est de 20 %
La puissance nécessaire pour être autonome en électricité grâce à des panneaux photovoltaïques dépendra de votre consommation d'électricité, de l'ensoleillement de votre région et de l'efficacité de vos panneaux solaires.
Il est techniquement possible d'installer soi-même des panneaux photovoltaïques, même sans compétences poussées, par exemple avec des panneaux solaires en kit. Mais cela est-il une bonne idée ou est-il est préférable de faire appel à un professionnel pour garantir la sécurité, la conformité et l'efficacité de l'installation ?
Depuis le 1er janvier 2021, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a été supprimé et remplacé par une prime : MaPrimeRénov’.C’est une aide de l’État pour la rénovation énergétique, […]
Le déficit foncier permet aux propriétaires dans le cadre d’un investissement locatif de déduire certaines de leurs charges foncières de leurs revenus globaux.Les travaux de rénovation énergétique peuvent être inclus dans ces charges déductibles sous certaines conditions grâce à un mécanisme appelé le Déficit Foncier.
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