Perdre de la chaleur à travers les murs ou le toit, c’est voir s’envoler le confort et les économies d’énergie.
La déperdition thermique, souvent causée par les ponts thermiques, est une problématique cruciale qu’il me tient à cœur de résoudre grâce à une isolation thermique efficace.
Dans cet article, je vais explorer les stratégies pour identifier et combattre la déperdition thermique de votre habitation.
Vous découvrirez comment la réduction des fuites de chaleur et le choix d’équipements à haute performance énergétique peuvent transformer votre espace en un cocon d’efficacité énergétique.
Améliorer l’isolation thermique de votre maison est essentiel pour réduire la perte de chaleur. Voici les principales sources de déperdition thermique :
Les fuites d’air et la ventilation représentent environ 20% des pertes. Sceller les interstices autour des fenêtres, des portes et d’autres ouvertures et installer un système de ventilation mécanique peut minimiser ces pertes.
L’isolation du sol, qui contribue à hauteur de 7 à 10%, peut se faire par un plancher isolé avec une dalle flottante et une isolation en dessous, ou en utilisant un plancher en dalles de béton creuses.
Il est important de maintenir et de mettre à niveau régulièrement les systèmes d’isolation et de ventilation pour assurer leur bon fonctionnement.
Enfin, considérer l’enveloppe thermique complète de la maison est essentiel pour optimiser l’efficacité énergétique.
Pour améliorer l’isolation et réduire les déperditions thermiques, plusieurs solutions s’offrent à nous.
Tout d’abord, pour les toits, l’utilisation d’isolants en fibres minérales ou végétales est efficace. Concernant les murs, l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) avec des panneaux de bois ou du plâtre est recommandée.
Pour les fenêtres et portes, opter pour du double ou triple vitrage et des films isolants pour fenêtres peut considérablement réduire les pertes de chaleur.
Pour les sols, il est nécessaire d’isoler le plancher du rez-de-chaussée et les plafonds des sous-sols.
Installer des panneaux réfléchissants derrière les radiateurs peut aussi améliorer l’efficacité du chauffage en réfléchissant la chaleur vers l’intérieur de la pièce.
Utiliser des matériaux d’isolation à forte inertie thermique comme le bois, le liège, ou l’ouate de cellulose, peut retarder significativement le transfert de chaleur.
De plus, planter des arbres autour de la maison offre de l’ombre naturelle, réduisant ainsi les gains de chaleur et contribuant à des températures intérieures plus fraîches.
Pour réduire la consommation énergétique de mon domicile, j’ai découvert qu’il est crucial de maintenir régulièrement le système de chauffage, notamment par l’entretien de la chaudière et le ramonage.
J’ai également opté pour une chaudière à condensation, plus économe en énergie. En matière de pratiques écoénergétiques, j’utilise des appareils à faible consommation, je limite la température du chauffe-eau et je privilégie le séchage naturel des vêtements, contribuant ainsi à des économies d’énergie significatives.
Des aides financières telles que MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro et les certificats d’économie d’énergie (CEE) sont disponibles pour soutenir les améliorations de l’efficacité énergétique dans les habitations.
Cela m’a été particulièrement utile pour financer l’installation d’une pompe à chaleur air-eau dans ma maison de 100m², ce qui a permis de gagner 2 classes d’efficacité énergétique, tandis qu’une chaudière à gaz à haute performance a contribué à gagner 1 classe.
Lors du choix des équipements, il est important de prendre en compte des facteurs tels que l’emplacement, la taille et l’isolation du logement, l’utilisation prévue, le coût et l’impact environnemental.
J’ai dû comparer différents types de sources d’énergie, comme le bois, les PACs, les SSCs, le fioul, le gaz et l’électricité, chacun ayant des coûts et des impacts environnementaux variables.
J’ai également appris que les labels THPE et HPE sont des indicateurs de haute performance énergétique pour les bâtiments et les appareils, dépassant les exigences réglementaires. Pour atteindre un bâtiment HPE, il est nécessaire de préparer des projets bien élaborés avec des programmes détaillés et précis pour répondre aux exigences fonctionnelles, énergétiques et environnementales.
Le taux d’autoconsommation solaire correspond à la quantité d’électricité autoproduite que vous utilisez pour vos besoins quotidiens en électricité. Par exemple, si vos panneaux solaires produisent 100 kW d'électricité et que vous n’utilisez que 20 kW, le taux d’autoconsommation est de 20 %
La puissance nécessaire pour être autonome en électricité grâce à des panneaux photovoltaïques dépendra de votre consommation d'électricité, de l'ensoleillement de votre région et de l'efficacité de vos panneaux solaires.
Il est techniquement possible d'installer soi-même des panneaux photovoltaïques, même sans compétences poussées, par exemple avec des panneaux solaires en kit. Mais cela est-il une bonne idée ou est-il est préférable de faire appel à un professionnel pour garantir la sécurité, la conformité et l'efficacité de l'installation ?
Depuis le 1er janvier 2021, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) a été supprimé et remplacé par une prime : MaPrimeRénov’.C’est une aide de l’État pour la rénovation énergétique, […]
Le déficit foncier permet aux propriétaires dans le cadre d’un investissement locatif de déduire certaines de leurs charges foncières de leurs revenus globaux.Les travaux de rénovation énergétique peuvent être inclus dans ces charges déductibles sous certaines conditions grâce à un mécanisme appelé le Déficit Foncier.
Lancez votre simulation en un seul clic et testez votre éligibilité
Je teste mon éligibilité