Quels sont les travaux de rénovation à 5,5% de TVA ?

Le taux de TVA réduit à 5,5 % est applicable aux services de rénovation énergétique, conformément à l’article 278-0 bis A du Code général des impôts.
Ce taux concerne les dépenses destinées à la réduction de la consommation énergétique, à l’amélioration de l’isolation thermique, ou à l’utilisation d’énergies issues de sources renouvelables.
Les travaux de dépose et décharge des anciens équipements bénéficient également de cette réduction de TVA.

➡️ Isolation thermique des parois opaques (murs, toits, etc.)

➡️ Isolation thermique des menuiseries (fenêtres, portes, etc.)

➡️ Installation d’une chaudière à condensation

➡️ Pompe à chaleur

➡️ Chauffage ou production d’eau chaude sanitaire solaire

➡️ Chauffage ou production d’eau chaude sanitaire biomasse

➡️ Travaux d’installation d’un système de ventilation

➡️ Les infrastructures de recharge pour véhicules électriques

A savoir, les travaux indissociablement liés aux travaux de rénovation énergétique sont aussi éligibles à cette TVA à taux réduit.

Par exemple, l’installation d’une fenêtre à double vitrage dans une salle de bain implique que tout travail de peinture ou de plâtrerie nécessaire bénéficie aussi d’un taux de TVA de 5,5 %.
Autre exemple, en cas d’isolation des murs par l’intérieur, la plomberie et la peinture à refaire est aussi assujetti à la TVA à 5,5%
En revanche, si vous en profitez pour également faire repeindre les murs de la cuisine, ces travaux spécifiques seront assujettis à leur propre taux de TVA.
Pour profiter du taux de TVA réduit à 5,5 %, les travaux complémentaires doivent être facturés au plus tard trois mois après la date à laquelle les travaux d’amélioration énergétique, auxquels ils se rapportent, ont été facturés.

Quels sont les travaux qui ne sont pas éligibles à la TVA à 5,5% ?

Tous les travaux éligibles à MaPrimeRénov’ sont éligibles à la TVA à 5,5 %, et ceux qui ne sont pas éligibles à MPR comme les panneaux photovoltaïques, ne peuvent malheureusement pas en bénéficier.
Les panneaux photovoltaïques < à 3kWc bénéficient d’une TVA à 10%. Quant aux PV > à 3kWc, les PAC air-air et les VMC double-flux conservent le taux de 20%.

Les rénovations réalisées dans des espaces non résidentiels, comme les bureaux ne sont pas éligibles à cette TVA.
Attention, si les travaux de rénovation concernent un logement neuf (moins de deux ans) ils ne peuvent pas en bénéficier.

Et bien sur les travaux qui n’améliorent pas la performance énergétique de votre maison ne sont pas concernés (rénovation d’une cuisine, agrandissement d’une pièce, pose de parquet…).
Le taux de TVA normal de 20 % s’applique aux travaux de rénovation qui ne sont pas liés à l’amélioration de la performance énergétique bien que certains peuvent tout de même bénéficier d’une TVA dite intermédiaire à 10%

Quelles sont les conditions pour bénéficier de la TVA de 5,5% ?

➡️ Les matériaux, dispositifs et équipements sont conformes aux spécifications techniques et aux critères de performance minimum établis

➡️ Le bien est un local à usage d’habitation a été achevé il y a plus de deux ans

➡️ Le bien est une résidence principale ou secondaire

➡️ Vous êtes propriétaire occupant, bailleur, copropriétaire ou locataire

➡️ Il n’y a pas de conditions de ressource pour en bénéficier

➡️ Les travaux sont réalisés et le matériel acheté par une entreprise RGE

Comment bénéficier de la TVA de 5,5% ?

Le taux de TVA de 5,5 % pour les rénovations est directement appliqué à la facture des travaux fournie par le professionnel qui a réalisé ces travaux
Pour profiter des taux de TVA réduits à 5,5% pour la rénovation énergétique, il est essentiel que les travaux et les équipements vous soient facturés par une entreprise qualifiée.
Si vous achetez vous-même le matériel, celui-ci sera assujetti au taux normal de TVA de 20 %.

Dans les cas où le total des travaux dépasse 300€ , il faudra une attestation Cerfa à compléter et faire signer par les entreprises intervenantes.
C’est une attestation sur l’honneur indiquant que vous remplissez les conditions d’éligibilité, puis conserver les factures des travaux pendant au moins 5 ans.

A noter que la TVA est abaissée à 2,1 % en Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion.

Faites réaliser vos travaux avec un artisan proche de chez vous et certifié “Reconnu Garant Environnement”
La mention RGE est indispensable pour garantir des travaux de qualité et bénéficier des nombreuses aides disponibles :

MaPrimeRénov’
Prime Energie CEE
Eco-prêt à taux zéro
Chèque Energie
TVA à 5,5%
Exonération de la taxe foncière
Aides Régionales et locales
En savoir plus sur les aides

La TVA – Taxe sur la Valeur Ajoutée

La TVA, ou taxe sur la valeur ajoutée, est un impôt indirect sur la consommation en France. Elle est collectée par les entreprises et versée à l’État. La TVA est appliquée à la plupart des biens et services vendus en France, y compris les produits alimentaires, les vêtements, les biens électroniques, les services de transport, etc.
Le taux de TVA normal en France est de 20 %. Cela signifie que pour un produit vendu 100 €, 20 € de TVA sont reversés à l’État.
La TVA est calculée sur la valeur ajoutée, c’est-à-dire la différence entre le prix de vente d’un produit ou d’un service et le coût des matières premières et des services utilisés pour le produire.
La TVA est payée par le consommateur final. L’entreprise qui vend le produit ou le service est responsable de la collecter et de la verser à l’État.

La capacité de production photovoltaïque en France

« Il faut à présent accélérer, pour passer à 6 GWc* de capacités supplémentaires par an, c’est-à-dire le double de ce que nous faisons aujourd’hui »
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie

En effet, en 2023 la France avait augmenté sa capacité solaire de 3,2 GWc et seulement 2,7 GWc en 2022, ce qui marque une avancée modeste par rapport aux importants besoins de réduction des émissions de carbone du pays.
La capacité du parc photovoltaïque français est aujourd’hui à 19,3 GigaWhat Crète pour un objectif de 100 GWc en 2035.
Pour cela, l’Etat s’engage par exemple, à multiplier les commandes publiques et à lancer de nouveaux chantiers de construction de Gigafactories.

*GWC : Le GigaWatt-crête (GWc) est une unité de mesure utilisée spécifiquement pour les installations photovoltaïques (PV) solaires. Il exprime la puissance crête, c’est-à-dire la production d’électricité maximale qu’un système solaire peut générer dans des conditions idéales.
GigaWatt (GW) : Une unité de puissance équivalente à un milliard de Watts (W).
Watt (W) : L’unité de puissance représentant le taux auquel l’énergie électrique est transférée.
Crête (pic) : Indique la capacité maximale.

Le « Pacte  Solaire »

 « Le sujet n’est pas de savoir si nous voulons oui ou non recourir massivement au photovoltaïque. Le sujet est de savoir comment nous allons le faire, à quelle vitesse, avec quelle filière industrielle »
Bruno Le Maire, ministre de l’Economie

L’objectif de ce « pacte » est de produire en France d’ici 2030, 40 % des panneaux solaires photovoltaïques utilisés dans le pays.
Cela devrait être fait en favorisant la solidarité Européenne pour l’achat de panneaux « Made In Europe » et en incitant les « grands donneurs d’ordres » comme Total, Engie ou EDF à rentrer dans le jeu.
Pour l’instant la France attend l’installation d’ici la fin de l’année 2025 de deux giga-usines de panneaux solaires.
Aujourd’hui, la quasi-totalité des panneaux solaires viennent d’Asie et surtout de Chine.

Dans cette optique, il est aussi envisagé de mettre en place un système de notation nommé « Induscore », inspiré du Nutriscore utilisé pour les produits alimentaires.
Ce système attribuera aux panneaux solaires des notes de A à E, basées sur le degré de leur production en Europe : une note A sera attribuée si au moins quatre étapes de fabrication sont réalisées au sein de l’espace économique européen, tandis qu’une note E concernera ceux importés de pays extérieurs à l’Europe.
Son introduction est prévue pour 2025, et il concernera principalement les marchés publics.

Enfin, un décret relatif à l’agrivoltaïsme, pour promouvoir l’implantation de projets photovoltaïques sur les terres agricoles verra bientôt le jour.
Ainsi, davantage de foncier sera disponible pour déployer de nouveaux projets de panneaux solaires.
L’agrivoltaïsme est une pratique innovante qui combine la production d’énergie solaire photovoltaïque avec une activité agricole sur la même parcelle.
Les panneaux solaires sont surélevés, laissant de l’espace pour les cultures en dessous.
La conception du système permet un partage optimisé de la lumière du soleil entre les panneaux solaires et les cultures.

Image Jecologise

Panneaux Solaires Photovoltaïques

✅ Jusqu’à 1100 € d’aides et subventions
✅ Jusqu’à 70 % d’économie d’électricité
✅ Une énergie gratuite et non taxée

✅ Une solution écologique et durable
✅ Visez l’autoconsommation
✅ Revendez le surplus d’électricité

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    Vous pouvez sélectionner plusieurs choix

    Quelles sont les conditions d’obtention de MaPrimeRénov’ en 2024 ?

    Pour être éligible à MaPrimeRénov’, vous devez respecter les conditions suivantes :

    ➡️ Les logements doivent être construits depuis au moins 15 ans (ou 2 ans pour les remplacements de chauffage au fioul).

    ➡️ Les aides sont disponibles pour les propriétaires occupants, les bailleurs, et dans le cadre de travaux en copropriété.

    ➡️ Le logement doit être une résidence principale (occupée au moins 8 mois par an)

    ➡️ Les travaux doivent être réalisés par une entreprise RGE (Reconnu Garant de l’Environnement)

    ➡️ Les travaux doivent respecter les exigences techniques minimales définies par le programme

    ➡️ Ne pas dépasser le plafond de ressource prévu

    Quels sont les travaux éligibles à MaPrimeRénov’ en 2024 ?

    Pour commencer, il est essentiel que les travaux soient exécutés par une entreprise possédant la certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), ce qui exclut la possibilité de réaliser les travaux par soi-même.

    Pompe à chaleur air/eau ou eau/eau

    Pompe à chaleur hybride

    Chauffe-eau thermodynamique

    Chauffe-eau solaire

    Chauffage solaire

    Poêle à bûches et granulés

    Chaudière bois

    Foyer fermé et insert à bûches ou à granulés

    Partie thermique d’un équipement PVT eau

    Raccordement à un réseau de chaleur et/ou de froid.

    Dépose de cuve à fioul 

    Isolation du toit

    Isolation des combles

    Isolation des planchers bas

    Isolation des murs par l’extérieur et l’intérieur (ITI)

    Isolation des toitures terrasses ;

    Isolation des parois vitrées (fenêtres et portes-fenêtres)

    Protection des parois vitrées contre le rayonnement solaire

    Ventilation double flux

    Il existe également la possibilité de financer plusieurs travaux en même temps avec la Rénovation Globale et de bénéficier d’aides plus intéressantes pour MaPrimeRénov’ en 2024.
    Ce dispositif s’appelle MaprimeRénov’ Parcours Accompagné
    Pour y avoir accès vous devez être suivi par un Accompagnateur Rénov’.
     Il réalise un audit énergétique de votre logement pour identifier les travaux les plus pertinents et estimer les gains énergétiques potentiels.
    Il vous accompagne aussi dans la recherche de financements complémentaires à MaPrimeRénov’.

    Ce parcours est soumis à trois conditions :
    ➡️ Les travaux envisagés doivent permettre d’atteindre une amélioration d’au moins deux classes énergétiques (par exemple, de F à D).
    ➡️ Un bouquet de travaux est obligatoire, comprenant au moins deux gestes d’isolation.
    ➡️ Vous ne pouvez pas conserver de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles

    Quelles sont les démarches pour obtenir MaPrimeRénov’ ?

    1 Commencez par créer mon compte et soumettre ma demande accompagnée des devis sur le site officiel de MaPrimeRénov

    2 Assurez-vous que vous remplissez les conditions requises, notamment en termes de revenus et de caractéristiques du logement.

    3 La constitution de votre dossier nécessite la fourniture de plusieurs justificatifs, dont des devis des professionnels RGE, des documents d’identité et des informations fiscales

    4 Ensuite, vous recevez une confirmation par courriel attribuant la prime ainsi que son montant estimatif.

    5 Les travaux doivent être réalisés par une entreprise ayant la certification Reconnu Garant de l’Environnement (RGE)

    6 Après avoir effectué les travaux, collectze et règlez les factures auprès de l’entreprise.

    7 Faites la demande du solde de ma prime en téléchargeant les factures et attestation de fin de travaux dans son dossier.

    8 Enfin, le paiement de la prime est effectué selon les modalités établies dans un délais de 4 mois en moyenne

    Quels sont les montants de MaPrimeRénov’ ?

    Les montants de MaPrimeRénov’ en 2024 varient en fonction de la nature des travaux, de la catégorie de revenus du ménage (Bleu, Jaune, Violet, Rose), et du type de rénovation (isolation, chauffage, ventilation, rénovation globale)
    Un forfait pour l’audit énergétique est également disponible, allant jusqu’à 500 € pour les ménages très modestes.
    Le montant est calculé au forfait pour le « geste par geste » et en pourcentage de la facture totale pour la rénovation globale.

    Télécharger le document

    ➡️ La TVA à taux réduit de 5,5% pour les travaux d’amélioration de la performance énergétique.

    ➡️ Le chèque énergie pour les ménages aux revenus modestes.

    ➡️ Les aides des collectivités locales (région, département, commune).

    ➡️ L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) pour financer les travaux de rénovation énergétique.

    ➡️ Les aides des fournisseurs d’énergie dans le cadre des CEE.

    MaPrimeRénov suit aussi un principe d’écrêtement qui établit les montants maximums éligibles et exige un reste à charge minimum lors du cumul de MaPrimeRénov’ et des CEE.

    Les barèmes de revenus pour MaPrimeRénov’ en 2024 dépendent de la localisation du logement (en Île-de-France ou hors Île-de-France) et du nombre de personnes dans le ménage.

    Ils classent les ménages en quatre catégories : Bleu (très modestes), Jaune (modestes), Violet (intermédiaires) et Rose (supérieurs). Par exemple, pour un ménage d’une personne hors Île-de-France, les plafonds sont de moins de 17 009 € pour la catégorie Bleu et de plus de 30 549 € pour la catégorie Rose.

    Ile de France
    hors ile-de-france

    Quel est l’objectif de MaPrimeRénov’ en 2024 ?

    MaPrimeRénov’ s’inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de rénovation énergétique qui vise à rénover 5 millions de logements d’ici 2030.
    Aujourd’hui, objectif est de passer de 100 000 rénovations globales par an en 2023 à 200 000 en 2024, pour cela le budget de MaPrimeRénov’ a été augmenté pour atteindre 5 milliards d’euros en 2024.

    Le rôle de cette aide est multiple :

    ✅ Lutter contre le changement climatique en réduisant les émissions de gaz à effet de serre des habitations

    ✅ Améliorer le confort de vie des Français en réduisant les factures d’énergie et en augmentant le confort thermique des logements

    ✅ Lutter contre la précarité énergétique en aidant les ménages les plus modestes à financer leurs travaux de rénovation.

    A quoi la finition de l’isolation des murs ?

    La réalisation des finitions est l’étape ultime d’un projet d’Isolation Thermique des Murs par l’Extérieur et c’est la seule composante de l’isolation qui sera apparente et ne doit donc pas être sous-estimé.

    L’enduit protège l’isolant des agressions climatiques telles que la pluie, le vent, la grêle et le soleil.
    Il sert aussi de bouclier protecteur pour la façade et l’isolant de la pollution, et les micro-organismes comme les algues, la mousse et les champignons.

    L’enduit permet de rafraichir la façade de votre maison selon vos préférences, c’est pour cela qu’il existe une large variété de finitions possibles et de couleurs.
    L’enduit masque les imperfections de la surface et donne à la façade un aspect lisse et uniforme.

    Enfin certains enduits permettent également de renforcer encore plus l’isolation thermique et acoustique.
    La finition est donc une étape indispensable après une isolation des murs par l’extérieur

    Décembre 23 – Somme – Chantier Mme M

    Comment choisir la finition de son isolation des murs ?

    Chaque option de finition pour l’isolation des murs a ses propres avantages et inconvénients mais dépend le plus souvent de vos gouts et de vos priorités.
    Vous préférez peut-être un look classique pour vos murs extérieurs, avec un crépi ou un enduit lisse ou plus original en choisissant des panneaux de bardage en bois ou en métal.

    Ensuite, il faut savoir que toutes les techniques n’ont pas le même coût et la même efficacité.
    Certains seront plus efficaces selon telle ou telle zone géographique et les prix varient en fonction de leur type, de leur qualité et de leur complexité.

    Certaines finitions offrent de meilleures performances en termes d’isolation phonique ou de résistance aux intempéries.
    Par exemple, si vous choisissez la solution de l’enduit, vous aurez un plus grand choix de couleurs ou textures pour harmoniser la finition avec les autres éléments de la façade (toit, fenêtres…)

    Quels sont les possibilités de finition après une ITE ?

    L’application d’un enduit sur la façade est l’option la plus économique pour finaliser un Isolation Thermique par l’Extérieur.

    Ces revêtements offrent une vaste palette de finitions, tant en termes de couleurs que de styles, assurant à la façade une allure homogène adaptée aussi bien aux bâtiments modernes qu’aux constructions plus classiques.
    Cette option présente effectivement de multiples bénéfices : elle est économique, ne requiert pas l’installation d’une ossature, est approuvée par la plupart des municipalités et propose une vaste gamme de finitions.

    On parle aussi de crépit, c’est l’une des options de revêtement les plus économiques pour ce genre de travaux. (environ 100 euros par mètre carré)

    Enduits minéraux : Ils sont composés de chaux, ciment, ou une combinaison des deux, offrant une bonne perméabilité à la vapeur d’eau et une résistance aux intempéries.

    Enduits organiques : À base de résines synthétiques, ils proposent une large gamme de couleurs et de textures, avec une bonne élasticité et résistance à la fissuration

    Enduits silicatés : Combinant les propriétés des enduits minéraux et la durabilité des résines, ils offrent une excellente adhérence et sont très perméables à la vapeur d’eau.

    ✅ Le choix le plus courant.

    ✅ Offre une large gamme de textures et de couleurs.

    ✅ Protection durable contre les intempéries.

    ✅ Permet de corriger les imperfections de la façade.

    Une ossature, souvent en bois ou en métal, est fixée sur le mur. Cette structure servira de support à la fois pour le matériau d’isolation et les panneaux de bardage.
    Des panneaux ou des rouleaux d’isolant sont insérés entre les éléments de l’ossature. Les matériaux utilisés peuvent varier (laine de roche, polystyrène, fibre de bois, etc.), en fonction des besoins en isolation et des préférences.
    Il permet aussi de moderniser et d’embellir la façade avec différents matériaux.

    Le principal objectif du bardage est de renforcer l’isolation thermique et acoustique du bâtiment, en limitant les ponts thermiques et en améliorant le confort intérieur, tout en protégeant la structure des intempéries et de l’humidité.

    Pour installer un bardage, il est nécessaire d’obtenir un permis d’urbanisme auprès de la mairie locale. De plus, anticipez un budget plus élevé que celui nécessaire pour l’application d’un crépi.

    Bardage en bois : Il apporte chaleur et esthétique naturelle, avec diverses options de lames en termes de dimensions, couleurs, et essences de bois.

    Bardage métallique : En aluminium, zinc, ou acier, il offre une finition moderne avec peu d’entretien.

    Bardage en composite : Mélange de fibres de bois et de résines plastiques, il combine l’esthétique du bois avec une résistance accrue aux intempéries et aux UV.

    Bardage en PVC : Léger, économique, et disponible dans une variété de styles et de couleurs.

    ✅ Aspect moderne ou traditionnel.

    ✅ Existe en bois, PVC, métal ou composite.

    ✅ Installation facile et rapide.

    ✅ Bonne résistance aux chocs et aux intempéries.

    Si vous êtes davantage attiré par l’esthétique intemporelle et la durabilité des briques ou des pierres, vous pouvez faire construire un mur véritable, maçonné et solide qui résistera à l’épreuve du temps.

    Cependant, soyez conscient que cette méthode requiert plus de travail et sera donc plus onéreuse. Il est également important de prendre en compte l’installation de nouvelles portes et fenêtres. Bien que plus coûteuse, cette alternative pourrait être la solution idéale si vous envisagez une rénovation complète de votre façade.

    Pour obtenir le même effet, de la pierre ou de la brique de parement peuvent être appliquées sur l’isolant.
    Elles imitent parfaitement l’aspect de véritables briques ou pierres, bien qu’il s’agisse simplement d’un revêtement extérieur additionnel.

    Il y a peu d’entretien requis, contrairement aux enduits traditionnels et elles sont résistantes aux intempéries, aux chocs et aux UV pour une longévité accrue.
    Il en existe en béton, en terre cuite, en pierre naturelle ou reconstitué etc. le choix est large.
    Concernant le coût, il faut compter en moyenne 150 euros pour couvrir un mètre carré avec des briquettes de parement

    Il existe encore de nombreuses autres solutions bien qu’elles soient beaucoup moins utilisées comme la tuile, la céramique, la fibre-ciment, les tuiles en argile ou en béton ou encore les peintures extérieures spéciales

    Image Jecologise

    Isolation des Murs Extérieurs

    ✅ -25% de consommation de chauffage
    ✅ Jusqu’à 8 500 € d’aides financées
    ✅ Un meilleur confort thermique
    ✅ Protégez vos murs des intempéries
    ✅ Réduisez l’humidité et le bruit

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      Vous pouvez sélectionner plusieurs choix

      Augmentation du plafond avec Mon Éco-PTZ PrimeRénov’

      Les limites de financement de l’éco-prêt à taux zéro ont été revues à la hausse, quand il est couplé à MaPrimeRénov, le plafond atteint 50 000 € contre 30 000 € l’année dernière, soit une augmentation de 66%.
      Il est maintenant capable de couvrir jusqu’à 50% du coût de l’acquisition pour les familles à revenus modestes
      C’est un véritable coup de pouce qui ouvre la porte de la rénovation énergétique à davantage de ménages, sans considération de leurs revenus.

      Ce PTZ amélioré à même un petit nom : Mon Éco-PTZ PrimeRénov’

      De plus, il est maintenant possible de contracter des éco prêts à taux zéro complémentaires dans les cinq ans suivant l’octroi du premier prêt, et ce, pour tout type de travaux. Auparavant, seuls certains travaux étaient admissibles à ce dispositif.

      ➡️ Un montant maximal de 7 000 € est alloué pour le changement de fenêtres ou l’intervention sur les parties en verre,

      ➡️ Pour la remise à neuf d’un système d’assainissement autonome, le plafond atteint 10 000 €,

      ➡️ Un plafond de 15 000 € est prévu pour l’exécution d’une action spécifique parmi celles éligibles au programme, à l’exception du remplacement de fenêtres qui est limité à 7 000 €,

      ➡️ Un financement jusqu’à 25 000 € est disponible pour la réalisation de deux actions parmi les sept possibles,

      ➡️ Pour l’accomplissement d’au moins trois actions parmi les sept proposées ou pour les travaux visant une amélioration significative de la performance énergétique, le montant peut s’élever à 30 000 €,

      ➡️ Le financement à 50 000 € est réservé pour les projets permettant une réduction d’au moins 35 % de la consommation énergétique et la rénovation de logements très énergivores, ou pour ceux éligibles à MaPrimeRénov’ ou accompagnés par MaPrimeRénov’.

      Un prêt accessible plus facilement

      Depuis le 1er avril 2024, les sociétés de tiers-financement peuvent désormais proposer l’eco-ptz, conçu pour financer les projets de rénovation énergétique des particuliers et des copropriétés, les banques ne sont plus les seules à pouvoir offrir ce type de financement.
      Ces opérateurs soutenus par les collectivités locales, offrent un accompagnement aux ménages dans la réalisation de leurs projets de rénovation globale.
      Ils mettent aussi à disposition un service d’ingénierie technique et de soutien à l’exécution des travaux, incluant potentiellement une option de financement.

      Le décret simplifie aussi les procédures pour les ménages bénéficiant d’une subvention de l’Anah.
      Ils peuvent désormais utiliser l’approbation de l’Anah pour MPR’ comme levier pour obtenir l’éco-PTZ sans devoir fournir des descriptions, devis ou factures additionnels.

      Un programme à succès

      Cette mesure répond à une demande forte de nombreux foyers confrontés à un défi de taille : le financement du montant qu’il reste à payer une fois les subventions déduites ou accordées.
      En 2023, plus de 105 000 projets de rénovation énergétique ont bénéficié de ce financement, un record pour l’Éco prêt à taux zéro depuis sa création en 2009.

      Cette augmentation remarquable est largement attribuée à l’intensification des aides MaPrimeRénov, avec lesquelles l’Éco-PTZ est désormais systématiquement combinable.
      Une aide de plus qui permet aux familles, une fois MaPrimeRénov attribuée, de financer plus facilement le reste à charge

      Le ministère de la transition écologique déclare « Après l’évolution des aides MPR, le gouvernement continue donc à fournir des solutions au ménages pour leur permettre de s’engager sereinement dans leurs projets de rénovation énergétique. Ces évolutions doivent également permettre à la filière bancaire et aux collectivités de renforcer leur rôle dans les politiques de transition écologique du secteur résidentiel privé »

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      Rénovation Énergétique Financée par les Aides

      Panneaux Solaires Photovoltaïques
      Chauffage Solaire
      Isolation des Murs Extérieurs
      Isolation des Combles
      Pompe à Chaleur Air Eau
      Pompe à Chaleur Air Air (clim.)
      Poêle à Granulés
      Rénovation Globale

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        Les conditions pour être éligible à la Prime CEE en 2024

        Pour que les travaux soient éligibles à la prime énergie, les travaux doivent être effectués par un professionnel ou une entreprise qui est Reconnu Garant de l’Environnement (RGE), un label accordé par des organismes de formation agréés comme Qualibat et reconnu par le Ministère de la Transition Écologique.
        Tout professionnel certifié suit une formation complète en rénovation énergétique spécifique aux travaux.

        Les artisans RGE sont tenus de respecter les normes en vigueur dans le domaine de la rénovation énergétique.
        Leur certification assure donc que les travaux seront réalisés selon les standards les plus récents et les plus exigeants en matière d’efficacité énergétique.

        En effet, les travaux doivent correspondre à des fiches d’opérations standardisées qui détaillent les caractéristiques techniques des travaux éligibles.

        À la fin des travaux, le professionnel RGE doit fournir une attestation sur l’honneur pour permettre au client de bénéficier de la prime énergie.
        De plus, il doit détailler son devis et sa facture en incluant un ensemble d’informations afin de vérifier que le projet réalisé satisfait aux exigences de la fiche d’opération standardisée associée à chaque type de travaux.

        ➡️ Le logement doit être une résidence principale ou secondaire

        ➡️ Il doit avoir été achevé depuis plus de 2 ans à la date de signature du devis.

        ➡️ Vous pouvez être un locataire ou bien un propriétaire occupant ou bailleur résidant fiscalement en France métropolitaine ou dans les DOM-TOM.

        ➡️ Tous les ménages sont éligibles à la prime, quel que soit le niveau de ressource, contrairement à MaPrimeRénov’, les foyers fiscaux les plus aisés ne sont pas exclus.

        Comment déposer son dossier CEE ?

        Il faut tout d’abord savoir que uniquement une personne par foyer, que cette dernière soit en location ou propriétaire de l’habitation, peut recevoir la prime car la demande de prime CEE est associée à un compte bancaire unique.

        Commencez déjà par effectuer une estimation sur notre outil en ligne pour simuler les aides et le reste à charge de vos travaux de rénovation énergétique.
        Vous serez ensuite contacté par un de nos Conseiller Energie qui vous aidera à choisir l’artisan RGE proche de chez vous avec le devis le plus intéressant.

        Attention la demande de la prime doit être effectuée avant la signature du devis, de nombreux documents vous seront demandés avant et après les travaux.
        Le dossier complet dot être déposé au plus tard 12 mois après la date de facturation des travaux.

        Cela peut paraitre compliqué mais pas de panique, Jécologise s’occupe de tout
        Jécologise avance aussi le montant des travaux couvert par les aides. Nous offrons la possibilité de soustraire immédiatement le montant de la prime du devis de vos travaux, vous épargnant ainsi de devoir avancer ces coûts.
        Vous n’avez que le reste à charge à payer !

        Vos travaux de rénovation énergétique de A à Z

        Accompagnement complet

        Prise en charge administrative

        Pas d’avance de frais sur les aides

        Financement personnalisée

        Quels sont les montants de la Prime CEE ?

        Il est impossible d’indiquer sur un site le montant exact de votre prime énergie CEE, car celui-ci est établi individuellement pour chaque projet et dépend de la période, on vous explique :

        Les fournisseurs d’énergie et acteurs de la grande distribution, les “obligés”, doivent justifier d’une quantité de certificats à justifier.
        Pour déterminer le quota de chacun, l’État répartit la totalité de ces certificats entre tous les fournisseurs, en fonction de leur volume de vente.
        Les économies à réaliser sont calculés en kWh cumac et 1 kWh cumac économisé = 1 CEE.
        Depuis le 1ᵉʳ janvier 2022 au 31 décembre 2025 , les CEE sont dans la 5ᵉ période*, avec un objectif d’une économie d’énergie de 3 100 TWh cumac (dont 1 130 à destination des ménages en situation de précarité énergétique).
        *Une période est la période durant laquelle l’obligé doit réaliser des économies d’énergie.

        ➡️Le prix en vigueur sur le marché d’échange des Certificats d’Economies d’Energie (CEE)
        Les primes sont calculées sur la base des économies d’énergie prévues par les travaux exprimées en kWh cumac

        ➡️Le revenu annuel du ménage est un critère important d’éligibilité pour la prime CEE : bien que cette aide soit accessible à tous les particuliers, le montant alloué varie en fonction de la situation financière du foyer.

        ➡️Dans certains cas, le montant de la prime peut varier selon la zone climatique du bâtiment concerné (H1, H2, H3), en raison des spécificités climatiques ou des politiques énergétiques régionales.

        ➡️Concernant l’isolation par exemple, le montant dépend aussi de la surface totale concernée par les travaux.
        Pour la pompe à chaleur cela dépendra en plus des variables d’efficacité énergétique saisonnière de l’appareil (ETAS)

        ➡️ Les montants peuvent également varier en fonction de l’organisme qui délivre la prime (fournisseurs d’énergie, collectivités locales, etc.). En effet, bien que le cadre soit réglementé par l’État, chaque acteur a la possibilité de proposer des montants de primes légèrement différents.

        ➡️En plus des primes CEE traditionnelles, des bonifications spécifiques, connues sous le nom de primes “Coup de pouce”, sont disponibles. Ces bonifications visent principalement à aider les ménages à faibles et très faibles revenus. Il existe aujourd’hui le Coup de pouce chauffage et le Coup de pouce rénovation performante

        La Prime Energie cumulable avec d’autres aides

        Afin d’encourager encore plus les ménages dans la réalisation de travaux de rénovation énergétique la Prime des Certificats d’Economie d’Energie est cumulable avec MaPrimeRénov’, l’Eco-PTZ, le Prêt Avance Rénovation et les aides des collectivités locales.
        Ce cumul permet aux ménages d’augmenter le montant global du soutien financier dont ils peuvent bénéficier pour leurs travaux.

        Concernant le cumul de MPR’ et la Prime CEE :
        Le montant total des aides ne peut pas dépasser 90% des dépenses de travaux pour les foyers aux revenus très modestes, 75% pour les foyers modestes et 60% pour les foyers intermédiaires Ainsi que d’un montant maximum de 20 000 euros sur 5 ans.

        Les travaux éligibles à la Prime Energie

        Combles perdus et aménageables

        Murs (par l’intérieur, l’extérieur)

        Plancher bas

        Fenêtres et portes-fenêtres double ou triple vitrage
        Isolation des tuyaux hydrauliques

        Installation d’une chaudière à condensation

        Pompe à chaleur (air-eau, eau-eau et air-air)

        Appareil indépendant de chauffage au bois

        Chaudière biomasse

        Installation d’un chauffage ou chauffe-eau solaire

        Installation d’une ventilation mécanique contrôlée (VMC)

        Mise en place d’un thermostat programmable

        Isolation des tuyaux d’eau chaude sanitaire

        Rénovation globale

        etc.

        Les Certificats d’Economie d’Energie (CEE)

        Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) sont un dispositif réglementaire instauré dans le cadre de la politique énergétique visant de promotion des économies d’énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre – loi POPE (Programme fixant les Orientations de la Politique Énergétique) du 13 juillet 2005).
        Ce système repose sur une obligation imposée aux fournisseurs d’énergie (électricité, gaz, fioul, etc.) de réaliser des économies d’énergie en encourageant leurs clients à mettre en œuvre des actions pour réduire leur consommation énergétique.

        Pour les particuliers, les CEE se matérialisent souvent par des primes énergie, offertes par les fournisseurs d’énergie ou d’autres organismes, pour les aider à financer une partie de leurs travaux de rénovation énergétique.
        À l’inverse de MaPrimeRénov’, qui est un dispositif financé par l’État, les primes CEE sont assurées par les fournisseurs d’énergie tels que le gaz, l’électricité, le fioul domestique, ainsi que par les distributeurs de carburant..

        Concrètement, les fournisseurs d’énergie sont tenus de justifier chaque année d’un certain nombre de certificats d’économie d’énergie, proportionnel à leur part de marché.
        Ils peuvent remplir cette obligation en incitant leurs clients (particuliers, entreprises, collectivités) à réaliser des travaux d’économie d’énergie, comme l’isolation des combles, le remplacement de chaudières, l’installation de pompes à chaleur, etc.

        Pour chaque kWh d’énergie économisé, un CEE est créé.
        En contrepartie des travaux réalisés, les bénéficiaires reçoivent des certificats d’économie d’énergie, correspondant à une certaine quantité d’énergie économisée. Ces certificats peuvent ensuite être revendus aux fournisseurs d’énergie pour qu’ils puissent remplir leur obligation légale.
        En somme, les CEE constituent un mécanisme de marché incitatif visant à encourager les actions d’économie d’énergie.

        MaPrimeRénov’ pour l’isolation des logements classés F et G

        Il a été d’abord prévu que les propriétaires de biens immobiliers classés F et G ne puissent plus bénéficier de l’aide MaPrimeRénov’ pour l’isolation réalisée en monogeste.
        Heureusement le Gouvernement est revenu sur cette décision.

        Du 15 mai au 31 décembre 2024, il ne sera plus obligatoire d’effectuer une rénovation globale et le remplacement de la chaudière par un équipement plus performant pour prétendre à MaPrimeRénov’.
        En conséquent, il ne sera plus obligatoire de réaliser un DPE (Diagnostic de Performance Energétique) pour accéder au parcours classique de  MaPrimeRénov’ 

        La rénovation globale ne sera plus obligatoire mais encore possible.
        Les passoires thermiques classées F et G pourront encore bénéficier d’une rénovation globale et des aides MaPrimeRénov’ qui y sont associés.
        Il faudra alors faire appel à Mon Accompagnateur Rénov’ et réaliser un audit énergétique pour attester que les travaux permettent bien de réaliser un saut de plus de 2 classes énergétiques.

        Le montant de MprimeRénov’ pour l’isolation des murs dépend de votre revenu fiscal de référence, vous pouvez consulter les plafonds de ressources MPR sur ce lien.

        MaPrimeRénov’ est valable pour les 100 premiers m² été sont cumulable avec la prime CEE.
        Le cumul des deux est plafonné à un pourcentage du montant total (90% pour MPR Bleu, 75% pour MPR Jaune, 60% pour MPR Violet et 40% pour MPR Rose
        Le versement de MaPrimeRénov’ intervient après la réalisation des travaux et la validation de votre dossier
        Pour estimer le montant des aides auxquelles vous pouvez prétendre nous vous invitons à réaliser une simulation sur ce lien.

        ➡️ Les propriétaires occupants, bailleurs, ou les membres d’un syndicat de copropriétaires sont éligibles.

        ➡️ Pour obtenir MaPrimeRénov’ pour l’isolation des murs, vous devez faire appel à un artisan RGE

        ➡️ Le logement doit être achevé depuis plus de 15 ans

        ➡️ Le logement doit être occupé comme résidence principale pendant au moins 8 mois par an

        ➡️ Pour obtenir les aides il faut déposer une demande sur le site web de l’Anah (Agence nationale de l’habitat)

        L’isolation des murs pour améliorer la classe énergétique de son logement

        L’isolation des murs est l’un des travaux de rénovation énergétique les plus importants pour améliorer la classe énergétique car les murs représentent environ 20 à 25% des déperditions thermiques d’une maison.

        En renforçant l’enveloppe thermique de la maison, l’ITE réduit les pertes de chaleur en hiver et limite le gain de chaleur en été, ce qui se traduit par une consommation énergétique moindre et, par conséquent, une meilleure performance énergétique globale.

        Bien que plus coûteuse, l’isolation par l’extérieur élimine plus efficacement les ponts thermiques .
        En plus, par rapport à l’isolation par l’intérieur, l’ITE n’affecte pas la taille de l’espace à vivre à l’intérieur et permet de faire un ravalement de façade.

        Elle protège aussi les murs extérieurs contre les intempéries, le vieillissement et l’humidité.
        En améliorant l’aspect extérieur de la bâtisse et sa performance énergétique, l’isolation par l’extérieur va aussi augmenté la valeur de votre bien à la revente

        L’impact de la note DPE sur votre bien immobilier

        Les maisons avec un bon DPE (A, B ou C) se vendent plus rapidement et à un prix plus élevé que les maisons avec un mauvais DPE (F ou G).
        Une étude réalisée par les Notaires de France en 2023 a montré que les maisons classées F ou G se vendaient en moyenne 17% moins cher que les maisons classées D.
        Une autre étude réalisée par l’ADEME en 2022 a montré que les maisons avec un bon DPE se vendaient en moyenne 20% plus rapidement que les maisons avec un mauvais DPE.

        Sans compter qu’il sera de plus en plus contraignant de louer des passoires énergétiques, avec progressivement le gel des loyers puis l’interdiction pure et simple.
        La vente et l’achat ne subira pas d’interdiction formelle mais les banques se montrent de plus en plus réticente à fiancer ce genre de projet.
        La loi Climat et Résilience a mis en place un certain nombre de mesures pour lutter contre les passoires thermiques, c’est-à-dire les logements les plus énergivores (classés F ou G sur le DPE).

        1er janvier 2023Interdiction si conso ≥ 450 kWh/m²/an**
        1er janvier 2025Interdiction de la classe G
        1er janvier 2028Interdiction de la classe F
        1er janvier 2034Interdiction de la classe E

        ✅ Jusqu’à 8 500 € d’aides directement déduits sur le montant total
        ✅ Luttez contre la chaleur et gardez la fraicheur en été
        ✅ Réduisez votre consommation de chauffage de 25%
        ✅ Protégez-vous de l’humidité et des nuisances sonores
        ✅ Protégez vos murs contre le vieillissement
        ✅ Améliorez votre DPE et augmentez la valeur de votre bien

        Les logement classés F et G au Diagnostic de Performance Energétique

        Les logements classés F et G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) représentent les habitations les moins performantes sur le plan énergétique. Le DPE, un indicateur clé en France, mesure la performance énergétique d’un logement ou d’un bâtiment en se basant sur sa consommation énergétique et son impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Les classes énergétiques sont déterminées sur une échelle allant de A (très performant) à G (très peu performant).

        Les logements classés F et G au Diagnostic de Performance Energétique (DPE) sont les plus énergivores, c’est-à-dire qu’ils consomment beaucoup d’énergie pour se chauffer, se refroidir et produire de l’eau chaude sanitaire.
        En France, on estime que 7 millions de logements sont classés F ou G. Cela représente environ 20% du parc immobilier national.

        Comment améliorer la note DPE d’une passoire énergétique

        Pour améliorer la performance énergétique d’un logement classé F ou G, il est conseillé de réaliser un audit énergétique pour identifier les mesures les plus efficaces. Elles peuvent inclure l’isolation des murs, du toit et des planchers; le remplacement des fenêtres par des modèles à double ou triple vitrage; l’installation de systèmes de chauffage plus efficaces et écologiques; et l’intégration de solutions pour une meilleure gestion de l’énergie.

        Une des meilleures solutions reste de réaliser des travaux de rénovation globale qui consistent à réaliser un ensemble de travaux en même temps et de manière coordonnée.
        En effet, il est par exemple déconseillé d’investir dans une pompe à chaleur sans avoir isolé sa maison.
        Il pourra alors être conseillé de faire les deux en même temps.
        La première étape consiste à réaliser un audit énergétique complet par un Accompagnateur Rénov’, qui évaluera les performances actuelles du logement et identifiera les principales sources de déperdition énergétique et donnera des recommandations personnalisées.
        Les travaux de rénovation énergétique bénéficient en plus d’aides plus intéressantes qui peuvent même couvrir jusqu’à 90% du cout total des travaux.

        Qu’est-ce qu’une pompe à chaleur en cascade ?

        Une pompe à chaleur en cascade est un système où plusieurs pompes à chaleur sont reliées et travaillent ensemble pour répondre à des besoins de chauffage, d’eau chaude sanitaire ou de climatisation plus importants ou dans des conditions plus difficiles.

        En effet elles sont particulièrement efficaces dans des conditions extrêmes, cependant, leur rendement peut être moins optimal à des températures ambiantes modérées, là où un système de pompe à chaleur plus simple pourrait être plus efficace.

        La première pompe à chaleur se met en marche et commence à chauffer ou refroidir l’air ambiant.
        Si la puissance de cette pompe à chaleur n’est pas suffisante, la deuxième pompe à chaleur se met en marche pour fournir un supplément de puissance.
        Ce processus se poursuit ainsi de suite, avec les pompes à chaleur qui se mettent en marche et s’arrêtent en fonction des besoins.

        Ainsi, la répartition de la charge de travail se fait entre plusieurs unités et quand la demande ou le besoin augmente, les pompes à chaleur supplémentaires s’activent progressivement pour fournir la capacité nécessaire. Et quand le besoin diminue, certaines pompes sont mises en veille pour économiser de l’énergie.

        Quels sont les avantages et inconvénients de la pompe à chaleur en cascade ?

        ✅ Elle fonctionne plus efficacement en modulant la puissance des pompes à chaleur en fonction des besoins.

        ✅ En cas de panne d’une pompe à chaleur, les autres peuvent continuer à fonctionner.

        ✅ Si les besoins d’un bâtiment changent, il est possible d’ajouter des pompes à chaleur supplémentaires

        ⭕ Le coût d’installation d’un système en cascade est plus élevé que celui d’une pompe à chaleur simple.

        ⭕ Elles sont plus complexes à concevoir, installer et entretenir

        ⭕ Elles demandent plus d’espace pour l’installation

        Comment bien installer une pompe à chaleur en cascade ?

        Une bonne isolation est essentielle pour minimiser les fuites thermiques et pour que la pompe à chaleur de fonctionne avec le meilleur rendement énergétique possible.
        Les pompes à chaleur en cascade doivent aussi être installées au bon endroit, avec suffisamment d’espace pour la ventilation et l’accès pour l’entretien.
        Il faut aussi faire attention aux éventuelles nuisances sonores et éviter de placer l’unité extérieure trop près des voisins ou des pièces à vivre.

        Enfin, il est vivement conseillé de confier l’installation à un professionnel possédant la certification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), ce qui assure que l’installation respecte les standards de qualité.
        Ce professionnel pourra au mieux  planifier la configuration du système, y compris le nombre d’unités nécessaires, leur agencement, et la méthode de couplage.

        Si le système en cascade doit être intégré à un système de chauffage central existant, il va vérifier la compatibilité des équipements et, si nécessaire, effectuer les ajustements pour une intégration harmonieuse.
        Après l’installation, une mise en service professionnelle sera ensuite essentielle pour configurer correctement l’ensemble, effectuer les réglages nécessaires, et s’assurer que toutes les unités fonctionnent efficacement et de manière synchronisée.

        Comment marche une pompe à chaleur en cascade ?

        Comme toute PAC, elle transfère la chaleur d’une source (comme l’air extérieur, l’eau ou le sol) vers un endroit à chauffer ou à refroidir.
        Elle utilise un fluide réfrigérant qui circule dans un système fermé, passant par des états de compression et d’expansion pour absorber et libérer de la chaleur.

        Dans une PAC en cascade, il y a au moins deux cycles de réfrigération distincts, chacun utilisant potentiellement un fluide réfrigérant différent, optimisé pour sa plage de température de fonctionnement. Ces cycles sont reliés par un échangeur de chaleur intermédiaire.

        Le premier cycle fonctionne à une température plus basse. Il capte la chaleur de la source froide et la transfère à l’échangeur de chaleur intermédiaire. Dans ce cycle, le fluide réfrigérant est d’abord évaporé à basse pression pour absorber la chaleur, puis compressé pour augmenter sa température.

        L’échangeur de chaleur intermédiaire joue un rôle crucial. Il agit comme la “source chaude” pour le premier cycle et comme la “source froide” pour le second cycle. Cela permet de transférer efficacement la chaleur du premier au second cycle sans perte significative d’énergie.

        Dans le second cycle, le fluide réfrigérant, déjà préchauffé par l’échangeur de chaleur intermédiaire, est compressé davantage pour augmenter sa température à un niveau suffisant pour le chauffage ou pour l’eau chaude sanitaire. Après avoir libéré sa chaleur dans le condenseur (vers l’espace à chauffer ou le ballon d’eau chaude), le fluide réfrigérant se détend et se refroidit avant de retourner à l’échangeur de chaleur intermédiaire pour recommencer le cycle.

        Grâce à cette configuration, chaque cycle de réfrigération peut être optimisé pour fonctionner de manière plus efficace dans sa plage de température spécifique. Cela permet à la PAC en cascade d’atteindre des coefficients de performance (COP) élevés.

        Image Jecologise

        Pompe à Chaleur Air-Eau

        ✅ Jusqu’à 9 000 € d’aides financées
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          Vous pouvez sélectionner plusieurs choix

          L’isolation thermique est souvent le premier pas vers l’amélioration de l’efficacité énergétique d’une maison. Elle permet de réduire les déperditions de chaleur en hiver et de maintenir une température agréable en été, ce qui se traduit par des économies substantielles sur les factures de chauffage et de climatisation. L’isolation peut concerner différents éléments du bâtiment : toiture, murs, planchers, fenêtres et portes. Une maison bien isolée est également plus confortable et saine, car elle est mieux protégée contre l’humidité et les variations brusques de température.

          Remplacer un système de chauffage ancien ou inefficace par une solution plus moderne et économe en énergie peut avoir un impact majeur sur la consommation énergétique de votre maison. Les pompes à chaleur, par exemple, offrent un excellent rendement en transférant la chaleur de l’extérieur vers l’intérieur de la maison en hiver, et inversement en été. Les systèmes de chauffage au sol, quant à eux, assurent une distribution uniforme de la chaleur et un confort optimal. Investir dans un système de climatisation économe en énergie est également judicieux, surtout dans les régions sujettes à de fortes chaleurs estivales.

          L’installation de panneaux solaires photovoltaïques ou d’un système de chauffe-eau solaire peut non seulement réduire vos factures d’électricité mais aussi augmenter la valeur de votre maison. Ces technologies vous permettent de produire votre propre énergie renouvelable, réduisant ainsi votre dépendance aux fournisseurs d’énergie et votre impact environnemental. De plus, dans de nombreux pays, il est possible de vendre l’excédent d’énergie produite au réseau, ce qui peut représenter une source de revenus supplémentaires.

          Le remplacement de vieilles fenêtres par des modèles à double ou triple vitrage peut améliorer significativement l’isolation thermique et phonique de votre maison. Ces fenêtres limitent les déperditions de chaleur en hiver et l’entrée de chaleur en été, contribuant ainsi à un meilleur confort intérieur et à des économies d’énergie. Elles offrent également une meilleure protection contre les nuisances sonores extérieures.

          Une bonne ventilation est cruciale pour assurer un air intérieur sain et éviter les problèmes d’humidité. Les systèmes de ventilation mécanique contrôlée (VMC) double flux récupèrent la chaleur de l’air évacué pour préchauffer l’air entrant, améliorant ainsi l’efficacité énergétique tout en assurant un renouvellement constant de l’air intérieur.

          L’intégration de systèmes de domotique permet une gestion plus efficace de l’énergie en automatisant le contrôle du chauffage, de l’éclairage, des volets et d’autres équipements selon les besoins réels et les présences détectées. Ces systèmes peuvent également fournir des informations précieuses sur votre consommation d’énergie, vous aidant à identifier les opportunités d’économie.

          Au-delà de la valorisation immobilière, les travaux de rénovation énergétique offrent des avantages à long terme, notamment une réduction significative de l’empreinte carbone de votre habitation. En optant pour des solutions énergétiques durables, vous contribuez activement à la lutte contre le changement climatique. De plus, l’amélioration du confort thermique et acoustique de votre maison a un impact positif sur votre qualité de vie au quotidien.

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          Pour encourager la rénovation énergétique, de nombreux gouvernements et institutions financières proposent des aides, des subventions ou des crédits d’impôt. Ces dispositifs peuvent couvrir une partie significative des coûts liés aux travaux d’amélioration énergétique. Il est donc essentiel de se renseigner sur les aides disponibles dans votre région avant de lancer votre projet.

          En réalisant des travaux énergétiques dans votre maison, vous faites plus qu’améliorer sa valeur et réduire vos factures : vous prenez part à un mouvement global vers un mode de vie plus durable. Chaque action compte dans la transition énergétique et la réduction des gaz à effet de serre. En choisissant des solutions énergétiques respectueuses de l’environnement, vous investissez dans l’avenir de la planète tout en bénéficiant d’un cadre de vie amélioré.

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          Les travaux de rénovation de toiture requiert des compétences techniques et professionnelles. En effet, seuls les professionnels maîtrisent les méthodes de pose des différents types de toiture. Ils savent également travailler en fonction des diverses normes et réglementations régissant le métier. C’est pour cette raison qu’il est important de faire appel aux services d’un couvreur pour la rénovation globale de sa toiture, lisez cet article. 

          La profession d’artisan couvreur est très en vogue en raison de la forte demande de professionnels sur le marché. Il s’agit d’un métier avec un grand potentiel car, les pratiquants assurent la sécurité de tout le monde avec la construction de toiture. Leurs missions et tâches dans le secteur du bâtiment et des travaux publics sont multiples et multiformes. En dehors de la simple rénovation partielle ou totale d’une toiture, ils procèdent à son installation et à son entretien.  Si vous contactez un couvreur à Meaux par exemple, il peut réparer ou rénover votre toiture avec un savoir-faire unique. 

          Dans les travaux de construction de toiture, les artisans couvreurs professionnels accomplissent une diversité de tâches. Pour commencer, ils s’occupent de la préparation du chantier en mettant en place les dispositifs de sécurité et les échafaudages. Ces artisans du BTP posent ensuite les matériaux et réalisent les finitions. En cas de problèmes au niveau des toitures, ils réparent et les entretiennent. Leur professionnalisme, leur culture de la profession ainsi que leurs aptitudes physiques et techniques les aident dans l’accomplissement de ses missions. 

          Que ce soit pour la réalisation de travaux de réparation ou de rénovation, de nombreux particuliers font appel aux services des couvreurs. Il s’agit d’une solution pratique et fiable qui leur offre des garanties. En contactant un artisan couvreur, vous avez l’assurance d’obtenir des résultats satisfaisants à la fin des travaux. 

          Les couvreurs travaillent en hauteur, ils doivent donc avoir les équipements recommandés pour assurer leur sécurité. De plus, son expertise et ses compétences techniques permettent au couvreur de faire une rénovation globale de votre toiture sans aucun risque de chute. Notez qu’il existe également des normes et réglementations qui régissent la pose, la réparation et la rénovation des toitures. Pour respecter ces dispositifs légaux, vous devez faire appel aux services d’un artisan couvreur. Il veille à ce que les matériaux de toiture et les outils connexes soient conformes aux normes de sécurité. 

          Il n’y a pas mieux qu’un expert couvreur pour une pose optimale des toitures. Même si vous êtes un bon bricoleur, vous devez donc contacter un professionnel afin d’assurer l’étanchéité de votre nouvelle toiture. De surcroît, le professionnel fait une rénovation en considérant les paramètres tels que la sécurité et la qualité. Ainsi, vous aurez à la fin une toiture avec la meilleure isolation accompagnée d’un confort optimal. 

          Pour réaliser des travaux de rénovation de toiture, il ne faut pas confier la tâche à un bricoleur. Veillez également à ce que le couvreur choisi ne soit pas n’importe lequel. En effet, vous devez confier la rénovation globale de votre toit à un expert couvreur certifié RGE Qualité. Le couvreur choisi doit être un professionnel disposant d’une assurance responsabilité civile. Par ailleurs, pour un allègement du coût des travaux, comparez plusieurs devis avant de faire votre choix. Tenez aussi compte des anciennes réalisations et des témoignages d’anciens clients lors de la sélection du couvreur. 

          Les habitations écologiques ont le vent en poupe actuellement dans le domaine de la construction durable, et les vérandas n’y font pas exception. Leur version écologique offre un espace polyvalent qui combine à la fois confort, esthétique et respect de l’environnement.

          Le présent guide vous présente toutes les informations dont vous aurez besoin pour la réalisation de votre projet de véranda écologique.

           

           

          Par opposition à une véranda classique, une véranda écologique est une extension d’une maison qui est construite en utilisant des matériaux durables et des techniques respectueuses de l’environnement. Cela est fait dans le but de réduire l’impact écologique.

          Généralement, elle est entièrement en verre et capte la chaleur solaire pour la redistribuer à l’ensemble de la maison. De cette manière, le besoin d’utiliser un appareil de chauffage devient inexistant.

           

           

          Maintenant que vous savez comment fonctionne une véranda écologique, il est temps de se pencher sur les aspects techniques du bâtiment, notamment son orientation. Celle-ci est très importante pour une véranda écologique à cause des rayons du solaire.

          De manière générale, il est recommandé d’orienter votre véranda écolo vers le sud. De cette manière, elle bénéficie d’un ensoleillement régulier durant toute la journée et quelle que soit la saison.

          Cependant, cette orientation peut différer en fonction de l’orientation préexistante de votre maison ou de diverses contraintes.

           

           

          Étant donné que les vérandas écologiques visent de meilleures performances énergétiques et une construction durable, elles sont construites en utilisant des matériaux spécifiques.

           

          Le choix du vitrage pour optimiser l’énergie solaire

           

          Comme mentionné plus haut, ces vérandas sont principalement constituées de baies vitrées qui leur permettent de filtrer les rayons du soleil tout en captant de la chaleur qui est ensuite diffusée dans les autres pièces de la maison. La qualité du vitrage déterminera si vous obtiendrez une ambiance tamisée ou plutôt une luminosité excessive dans votre véranda.

          Généralement, les constructeurs préconisent l’utilisation d’un double vitrage qui présente une très bonne isolation thermique, quelle que soit la saison. Si vous vous trouvez dans des régions plus froides comme au nord de la France, optez pour un triple vitrage. Par ailleurs, plus il y a de vitres, plus les rayons du soleil seront captés.

          Cette configuration représente un couteau à double tranchant : si elle est idéale dans les régions froides, elle est déconseillée dans les régions plus chaudes. Ainsi, si vous vivez au sud de la France, évitez d’installer une toiture vitrée pour éviter l’accumulation des gaz à effets de serre ou le stockage de la chaleur qui pourrait en découler.

          Cependant, si vous souhaitez quand même faire une telle installation, choisissez un vitrage avec protection ou un vitrage avec contrôle solaire.

          En outre, votre véranda ne pourra pas toujours réguler seule la température en son sein et au sein de la maison. Afin d’avoir un meilleur contrôle des températures extérieures et de la luminosité excessive, installez des brise-soleils, des stores ou encore des volets roulants.

           

          Les matériaux de construction durables à considérer

           

          Les vérandas écologiques sont fréquemment construites avec des matériaux tels que l’aluminium ou le bois, chacune d’elles présentant des caractéristiques intéressantes.

          L’aluminium est le matériau le plus répandu dans la conception de véranda, représentant 80 % du marché de la véranda. S’il est autant prisé, c’est à cause de son adaptabilité, sa résistance et sa facilité d’entretien. Par ailleurs, les vérandas en aluminium présentent une excellente isolation thermique.

          Enfin, c’est le matériau durable de construction durable par excellence : il est recyclable, ne produit aucun résidu nocif lorsqu’il est brûlé et est issu d’une ressource naturelle largement disponible sur terre, la bauxite.

          Le bois quant à lui a connu une hausse de sa popularité au cours des dernières années à cause de sa touche d’esthétisme, améliorant votre confort de vie. Par ailleurs, le bois possède des propriétés d’isolation thermique et acoustique et une bonne étanchéité à l’air.

          Cependant, comme tout ouvrage en bois, les vérandas conçues avec ce matériau nécessitent un entretien particulier avec de l’huile et du vernis pour le préserver des effets des aléas climatiques. Comme exemple de bois, vous pourrez utiliser du cèdre, du pin douglas ou simplement du bois traité.

           

          L’isolation thermique : un point crucial

           

          L’une des raisons pour lesquelles les vérandas écologiques sont si populaires et importantes est leur faible déperdition énergétique. Afin d’assurer un meilleur stockage d’énergie, il est primordial que les murs sur lesquels sera construite la véranda soient très inertes.

          De plus, la toiture doit pouvoir offrir une bonne isolation thermique. Pour cette raison, les panneaux isolants constituant la toiture doivent avoir des épaisseurs de 32, 66 ou 88 mm. Si vous optez pour une toiture vitrée dans vos projets de construction, elle doit avoir au minimum un double vitrage.

           

          Les alternatives écologiques aux matériaux traditionnels

           

          Avec l’avancée des technologies durables, votre véranda écologique dépasse le cadre du simple espace de détente. En utilisant certaines alternatives, vous obtiendrez de meilleurs avantages.

          La principale alternative est l’installation de panneaux solaires sur la toiture de votre véranda. En plus d’être beaucoup plus esthétiques de nos jours, ces panneaux vous permettent de produire votre propre électricité. Vous pourrez ensuite l’utiliser pour le chauffage, ainsi que pour la totalité ou une partie de votre consommation. Ils représentent un must have si vous souhaitez économiser l’énergie et votre argent.

          Ces panneaux sont pour la plupart transparents, semi-transparents ou opaques, ce qui vous permet de profiter un tant soit peu de la lumière du jour.

           

           

          Afin de bénéficier des bienfaits de votre véranda écologique, quelle que soit la saison tout en évitant les parois froides, il existe une solution : les vérandas bioclimatiques.

           

          Qu’est-ce que c’est ?

           

          Une véranda bioclimatique est une véranda écologique qui vous permet de faire d’importantes économies d’énergie tout en servant l’ensemble de votre maison en profitant de l’apport de lumière. Grâce à ce type de construction, vos besoins en chauffage peuvent être réduits jusqu’à 50 %.

           

          Principe de fonctionnement

           

          Le principe de fonctionnement d’une véranda bioclimatique n’est pas si différent de celle écologique : elle allie rayonnement, ventilation et dilatation de l’air.

          La chaleur émise par les rayons solaires est conservée au sein de la véranda en journée et redistribuée dans les autres pièces de la maison durant la nuit.

           

          Avantages d’une véranda bioclimatique

           

          Tout d’abord, elles vous permettent d’économiser de l’énergie en utilisant l’énergie solaire pour alimenter et réchauffer votre maison. Vous n’avez donc plus besoin d’avoir recours à de l’électricité sur le long terme, surtout si elles sont couplées à des panneaux photovoltaïques.

          Par ailleurs, le système d’aération au sein d’une véranda bioclimatique est amélioré. Puisqu’elle dispose d’un grand vitrage et d’un grand nombre d’ouvertures, la circulation naturelle de l’air est beaucoup plus fluide. Afin de contrôler cette circulation, l’installation de stores est possible.

          Enfin, vous avez bonne conscience. Votre empreinte énergétique sur la planète est fortement réduite. En plus, vous pouvez utiliser des matériaux recyclés durant sa construction. Vous pourrez tout de même éviter la forte densité de chaleur et profiter de la fraîcheur en été.

           

           

          Le prix n’est pas fixe. Elle varie en fonction de certains paramètres tels que le matériau de construction, la superficie de la véranda ainsi que sa forme.

           

          Estimation du prix d’une véranda bioclimatique

           

          Dû au coût des matériaux et des différentes législations, le coût de construction d’une véranda connait une certaine augmentation d’année en année. Pour l’année 2024, le m² d’une véranda écologique coûte entre 1500 et 3500 €. En plus, les écarts entre les offres des différents prestataires rendent encore plus difficile l’estimation du coût d’une véranda bioclimatique.

          Afin d’avoir une estimation approximative du prix de la véranda bioclimatique que vous souhaiteriez construire, il est recommandé de demander des devis auprès de 3 à 5 prestataires. Cependant, gardez à l’esprit que, quel que soit le prix qu’il vous coûtera, une véranda bioclimatique est un investissement sur le long terme.

           

          Prix d’une véranda écolo de 20 m²

           

          Si vous envisagez de construire une véranda écolo de 20 m², le plus important est de contacter un vérandaliste pour obtenir un devis. Néanmoins, la réalisation de ce projet vous coûtera entre 15 000 et 50 000 €. Tout dépendra du matériau ainsi que des diverses spécificités que vous aurez choisis.

           

          Comment réduire le coût de sa véranda écologique ?

           

          Comme mentionné ci-dessus, le coût varie en fonction de divers paramètres. Si vous souhaitez réduire le coût de la vôtre, il faudra maitriser ces différentes variables.

          Choisissez simplement un matériau qui vous offrira une bonne isolation thermique et acoustique. L’aluminium est beaucoup plus coûteux que le bois qui à son tour plus cher que le PVC. À vous de savoir quel compromis vous souhaitez faire.

          En dehors de la structure, les surfaces vitrées influencent le prix de la réalisation. Optez pour une couverture vitrée en fonction de l’objectif visé par la construction de l’extension.

          En dehors de ces deux paramètres, le reste des contraintes peut être facilement négocié pour ne pas trop impacter sur votre budget.

           

           

          Qui dit écologie dit généralement végétation. Apporter une touche de biodiversité au sein de votre véranda vous permettra d’améliorer la qualité de l’air intérieur tout en créant un environnement plus agréable.

           

          Comment procéder ?

           

          Végétaliser votre véranda passe d’abord par le choix de plantes adaptées aux conditions de lumière et d’humidité de votre espace. Vous devrez également prévoir un système d’irrigation approprié pour assurer la survie de vos végétaux ainsi qu’une bonne ventilation. De façon générale, vos plantes devront :

          Les meilleures plantes de véranda sont celles qui peuvent pousser en pots.

           

          Choix des plantes pour une véranda écolo

           

          Il existe une large diversité de plantes qui peuvent être utilisées. Il s’agit notamment des suivantes :

          Quel que soit l’option choisie, veillez à maintenir un environnement agréable pour vos plantes en ajustant leur exposition, leur ventilation ainsi que leur arrosage.

           

          L’intégration dans la maison

           

          Étant donné qu’elle fait partie de votre maison, votre véranda doit parfaitement s’intégrer à l’ensemble pour ne pas sortir du décor. Il existe différentes méthodes afin de parvenir à ce résultat.

           

          En faire une extension de la maison

           

          Afin de pouvoir intégrer votre véranda à votre maison existante en tant qu’extension, il est primordial de prendre en compte l’architecture. Faites attention au style architectural pour harmoniser ces deux pièces. Les experts recommandent une véranda en aluminium pour les maisons modernes par exemple.

          De plus, l’orientation de votre maison doit guider votre choix pour l’implantation de la véranda. Une véranda protectrice est préférable pour les maisons orientées plein sud tandis qu’une véranda lumineuse est conseillée pour les maisons orientées au nord.

           

          En faire un espace de transition entre intérieur et extérieur

           

          Dans certains cas, vous pouvez construire votre véranda comme une passerelle entre l’intérieur et l’extérieur. Elle sert dans ce cas de zone tampon entre la maison et le jardin, vous permettant de profiter de la lumière naturelle et d’une vue extérieure, même en cas d’intempéries.

           

           

          Comme pour tout projet de construction, la construction d’une véranda écologique est soumise à certaines réglementations. La nature de celles-ci peut varier en fonction de la superficie du projet et de votre maison ainsi que des règles d’urbanisme de votre commune.

           

          Les normes à respecter pour une véranda écologique

           

          Avant d’envisager la construction d’une véranda écolo, vous devez en premier lieu vous référer au Plan Local d’Urbanisme (PLU) et au Plan d’Occupation des Sols (POS) de votre commune d’habitation. Ils définissent les différentes règles et contraintes relatives à la construction, qu’il s’agisse du choix des matériaux, des limites d’implantation ou encore des hauteurs de construction. Au cas où ces deux documents ne seraient pas disponibles, consultez le Règlement National d’Urbanisme (RNU).

          En fonction de l’orientation de la vue de votre bâtisse sur le terrain des voisins, vous devrez respecter quelques règles :

          Enfin, si votre véranda se trouve sur une zone PLU, vous devrez obtenir soit un permis de construire ou une déclaration de travaux.

           

          Les aides financières pour l’installation d’une véranda écolo

           

          Dans certaines régions, il est possible de bénéficier d’aides financières et de subventions gouvernementales. Elles comprennent :

          Chacune de ces aides est soumise à certaines règles que vous devrez consulter au préalable.

           

          La construction d’une véranda écologique étant soumise à certaines réglementations, il est primordial de contacter un professionnel avant d’envisager tout travail de construction. Le professionnel idéal est celui qui prête attention à vos demandes, besoins ainsi qu’à votre budget tout en vous conseillant.

          Si vous souhaitez trouver le meilleur professionnel, il est conseillé de faire appel à des entrepreneurs ou à des architectes spécialisés dans la construction durable. Ils doivent disposer de certaines compétences telles qu’une expérience avérée dans la construction de vérandas, une maitrise des techniques de construction durables, un savoir-faire en termes d’isolation thermique et acoustique.

          La plupart des professionnels reconnus possèdent différents labels tels que la Qualibat ou le RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Veillez donc à ce que le professionnel que vous choisirez dispose d’un de ces labels.

          Dès le 1er janvier, il était prévu de circonscrire une grande partie des aides aux rénovations d’ampleur faisant intervenir au moins deux types de travaux et visant au moins deux améliorations de classe sur le DPE.
          Mais le Gouvernement est rapidement revenu en arrière car selon Christophe Béchu, ministre de la Transition Ecologique : « Mieux vaut une rénovation globale à un monogeste mais mieux vaut un monogeste que pas de rénovation du tout. »
          En effet la complexité de cette aide et la baisse du budget de MPR’ avait entrainé un gros ralentissement des chantiers de rénovation énergétique.

          Le recours obligatoire à MonAccompagnateurRénov’ posait aussi des difficultés face au nombre restreint de professionnels accrédités disponibles.

          ➡️ Les “mesures de rénovation simples “, ou dites “geste par geste” continueront donc à bénéficier d’un soutien financier pour tous types d’habitations.
          Ainsi, pour bénéficier de MaPrimeRénov’ pour l’isolation, il ne sera plus obligatoire de passer par une rénovation globale ou de réaliser un geste de chauffage.

          ➡️ Les passoires thermiques classés F et G ne seront plus obligées de passer par la rénovation globale.
          Il ne sera donc plus obligatoire de réaliser un DPE avant les travaux pour attester de la classe de son bien

          ➡️ Par contre, l’éligibilité d’un système de VMC double flux à MPR’ est conditionnée à la réalisation d’un geste d’isolation.

          ➡️ L’État rappelle également que l’utilisation de MonAccompagnateurRénov’ (Mar) et la réalisation d’un audit demeureront obligatoire pour tous les types de logements dans le cadre de la Rénovation Globale et du Parcours Accompagné. Les aides de ce parcours resteront inchangées.

          Alors que faire si votre dossier ou votre projet est déjà en cours ?
          J’encourage nos concitoyens à faire des devis dès maintenant pour pouvoir déposer les dossiers dès le 15 mai. Nous nous sommes assurés avec la directrice de l’Anah que les systèmes d’information seraient d’aplomb pour les accueillir” nous explique le ministre en charge du logement, Guillaume Kasbarian

          En anticipant, vous pourrez déposer votre dossier MaPrimeRénov’ dès la deuxième moitié de mai, vous assurant ainsi d’éviter l’afflux de demandes qui est prévu pour plus tard dans l’année. Vous pourrez éviter d’être pris de court durant le deuxième semestre, car il est important de noter que les restrictions levées le 15 mai pour le parcours Rénovation par geste ne sont en vigueur que pour quelques mois.

          ✅ En combinant des travaux de chauffage et d’isolation, vous pouvez réaliser des économies d’énergie allant de 55% à 80%

          ✅ Grâce à une rénovation globale, il est possible de passer des classes énergétiques G et F à A ou B

          ✅ Vous pouvez également augmenter la valeur de votre bien immobilier de +10 à + 30% à la revente

          ✅ Avec la rénovation globale, vous améliorez votre confort thermique au quotidien, en hiver comme en été
          En savoir plus

          Quelle température idéale à la maison ?

          En hiver, il est conseillé de maintenir la température autour de 19-20°C dans les pièces à vivre et un peu moins dans les chambres, environ 16-17°C pour favoriser un meilleur sommeil.
          En été, la température idéale intérieure devrait être maintenue aussi fraîche que possible sans recourir excessivement à la climatisation, en suivant la règle de ne pas descendre en dessous de 26°C si vous utilisez un système de refroidissement, pour minimiser l’écart avec la température extérieure et réduire la consommation d’énergie.

          Bien dimensionner sa pompe à chaleur

          Le choix d’une puissance adaptée à vos besoins est essentiel pour maximiser ses performances et réaliser plus d’économie :

          ➡️ Si la pompe est sous-dimensionnée, c’est-à-dire pas assez puissante, elle peinera à maintenir la température souhaitée et ne sera pas assez puissante pour chauffer votre maison.
          La pompe à chaleur fonctionnera en permanence, ce qui augmentera votre consommation d’énergie et elle sera soumise à une usure prématurée due à un fonctionnement constant à pleine puissance.

          ➡️ Si la pompe est surdimensionnée, c’est-à-dire trop puissante, elle atteint rapidement la température de consigne, ce qui entraîne des cycles de marche/arrêt fréquents qui peuvent l’endommager et donc réduire la durée de vie de la pompe à chaleur.
          L’achat d’une pompe à chaleur plus puissante représentera bien sûr un investissement initial plus important pour l’achat du matériel et l’installation.

          Quelle puissance choisir ?

          Plus la surface est grande, plus la puissance nécessaire sera élevée et une maison bien isolée aura besoin d’une pompe à chaleur moins puissante qu’une maison mal isolée.

          La puissance dépendra aussi du type de chauffage  : plancher chauffant, radiateur en fonte etc… et du modèle.
          Le climat de la région influence aussi les besoins en chauffage et en climatisation. Une pompe à chaleur devra être plus puissante dans une région froide que dans une région chaude.

          Si votre pompe à chaleur fournit aussi de l’eau chaude sanitaire, il est important de considérer le nombre d’habitants dans le logement comme un facteur supplémentaire.


          Illustrons le calcul de la puissance nécessaire pour une pompe à chaleur à travers l’exemple :

          Une maison de 100 m² ayant une hauteur de plafond de 2,50 m, située en région Île-de-France, soit 250 m³.
          Le coefficient de perte de chaleur du logement qui est bien isolé (C) est estimé à 0,9.
          Nous prendrons une température intérieure cible de 19 °C et une température extérieure moyenne de -9 °C pour l’Île-de-France soit un écart de température de 28.
          Les recommandations standards suggèrent de prévoir une marge de puissance de 10 à 20 %

          Image Jecologise

          Pompe à Chaleur Air-Eau

          ✅ Jusqu’à 9 000 € d’aides financées
          ✅ Économisez jusqu’à 70 % d’énergie
          ✅ Une température idéale en hiver
          ✅ Raccordement facile à votre chauffage
          ✅ Production d’eau chaude sanitaire
          ✅ Un chauffage plus écologique

            Estimation Gratuite de votre Projet

            Vous pouvez sélectionner plusieurs choix

            🌞 Avec l’arrivée du beau temps, beaucoup choisissent d’éteindre leur système de chauffage pour faire des économies d’énergie, mais cette pratique n’est pas adaptée à la pompe à chaleur.
            Le mode veille, ou le mode été, évite de l’éteindre totalement car un arrêt complet va induire la perte des paramètres de configuration, l’endommagement du compresseur, l’encrassement et le blocage de la chaudière due aux dépôts de fluide frigorigène, ainsi que le risque de prolifération des légionelles.
            Le mode été permet d’éviter l’usure prématurée du compresseur en le laissant reposer pendant les périodes de chaleur.
            De plus, redémarrer une pompe à chaleur nécessite une plus grande quantité d’énergie que de le maintenir en mode veille ou en mode été.
            C’est aussi important de ne pas couper complètement votre chauffe-eau, car à une température inférieure à 50 °C, des bactéries pourraient se développer à l’intérieur de la cuve.
            Il existe aussi des pompes à chaleur réversible qui peuvent jouer le rôle de climatisation en été, en faisant circuler de l’eau froide à travers les radiateurs ou le système de plancher chauffant (pour une PAC air-eau) ou en rejetant l’air chaud à l’extérieur de la maison (pour une PAC air-air).
            Le mode été est donc une fonction utile qui permet de profiter pleinement de votre pompe à chaleur en été tout en réalisant des économies d’énergie

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              Pourquoi isoler avant d’installer une pompe à chaleur ?

              L’isolation est le plus important pour gagner en efficacité énergétique car elle aide à conserver la chaleur en hiver et à maintenir la fraîcheur en été.
              Sans une bonne isolation, la chaleur va s’échapper en hiver et entrer en été, ce qui oblige la pompe à chaleur à fonctionner plus intensément et plus fréquemment pour compenser les pertes ou gains de chaleur.

              Améliorer l’isolation permet aussi de pouvoir installer une pompe à chaleur moins puissante et donc moins chère à l’achat.

              De plus, une pompe à chaleur fonctionnant dans une maison mal isolée va avoir une durée de vie plus courte due, car elle doit travailler plus dur pour atteindre et maintenir la température désirée et va donc s’user plus rapidement.

              La pompe à chaleur consomme t-elle beaucoup d’électricité ?

              Oui, une pompe à chaleur consomme de l’électricité pour fonctionner.
              Cependant, elle consomme beaucoup moins d’énergie qu’un système de chauffage électrique classique, comme une chaudière électrique.
              En effet, la pompe à chaleur air/eau utilise l’électricité pour fonctionner, c’est-à-dire pour alimenter son compresseur et d’autres composants électriques.
              Mais pour produire de la chaleur, elle puise l’énergie dans l’air extérieur pour la restituer à l’intérieur de votre maison pour la chauffer ou la refroidir.
              Le principe est de produire plus d’énergie thermique qu’elle n’en consomme sous forme d’énergie électrique.
              Le rapport entre l’énergie consommée et l’énergie produite par une pompe à chaleur est appelé le coefficient de performance (COP).
              Par exemple, un COP de 3 signifie que pour 1 kWh d’électricité consommée, la pompe à chaleur produit 3 kWh d’énergie calorifique.

              Pourquoi ma pompe à chaleur consomme plus et me coute cher en électricité ?

              Vous est-il déjà arrivé de constater une augmentation inattendue de vos factures énergétiques malgré l’achat d’une pompe à chaleur ?
              Si c’est le cas, l’isolation de votre habitation est surement la cause et la chaleur produite par la pompe à chaleur va s’échapper rapidement de la maison.
              Il se peut également que votre pompe à chaleur ait été mal dimensionnée ou mal installée.
              Soit elle n’est pas assez puissante pour chauffer la maison à la température souhaitée doit fonctionner plus longtemps et plus souvent pour maintenir la température souhaitée, ce qui augmente sa consommation d’électricité.

              Ou alors vous devrez investir dans une pompe à chaleur plus puissante et qui sera donc plus cher à l’achat et consommera davantage.
              Quand les températures sont basses, la pompe à chaleur peut faire appel à la résistance électrique de secours.
              Cette résistance agit comme un chauffage d’appoint qui se déclenche lorsque la température extérieure descend en dessous d’un certain seuil, là où la PAC ne peut plus chauffer l’espace intérieur de manière efficace seule.
              Par contre elle est nettement moins efficace d’un point de vue énergétique comparée au fonctionnement normal de la PAC, elles consomment énormément.

              D’où la nécessité de bien isoler sa maison avant d’installer une pompe à chaleur !

              Une pompe à chaleur ne peut pas bien fonctionner dans une maison mal isolée

              Une pompe à chaleur est équipée de capteurs qui surveillent la température ambiante et diminuent son activité une fois la température cible atteinte.
              Du coup, dans un logement qui souffre de mauvaise isolation, il est difficile d’atteindre cette température idéale et la PAC va rester en marche de manière prolongée pour essayer d’y arriver.
              Dans les maisons anciennes durant les froids extrêmes, les radiateurs classiques doivent fonctionner à très haute température (entre 80°C et 90°C) pour un confort suffisant, ce que les pompes à chaleur, plafonnant à 55°C, ne peuvent fournir.
              Donc par temps très froid, une maison mal isolée chauffée par pompe à chaleur peut ne pas atteindre plus de 14°C sans augmenter la consommation électrique et abimer l’appareil. Également, la température ambiante peut varier considérablement d’une pièce à l’autre si la maison est mal isolée et la PAC peut avoir du mal à suivre ces variations et à maintenir une température constante.

              En résumé, une pompe à chaleur n’est pas une solution miracle pour réduire vos factures d’énergie.
               Si votre maison est mal isolée, l’installation d’une pompe à chaleur peut même aggraver la situation.
              Il est donc plus que conseillé de faire des travaux d’isolation avant d’envisager l’installation d’une pompe à chaleur !
              Nous vous conseillons de commencer par l’isolation des combles, puis des murs et enfin des fenêtres et planchers bas.

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                Vous vous êtes décidé à installer des panneaux solaires photovoltaïques photovoltaïque mais vous ne savez pas quel installateur choisir ?
                Pour vous aider et ne pas vous tromper, le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) et la certification QualiPV ont été créée.Ils vous garantissent de bénéficier d’une installation de qualité et d’être éligible aux différentes aides.

                Le label RGE pour le photovoltaïque

                Le label RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) est un label de qualité en France spécialement conçu pour reconnaître le savoir-faire des entreprises et des artisans qui s’engagent dans des travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique et l’installation de systèmes utilisant des énergies renouvelables, comme les installations photovoltaïques.

                L’obtention du label RGE signifie que l’entreprise ou l’artisan a satisfait à une série de critères stricts, garantissant non seulement la qualité de l’installation des équipements énergétiques mais aussi le respect de normes environnementales précises.
                De plus, faire appel à un installateur RGE est une condition sine qua non pour bénéficier des aides financières à l’installation de panneaux photovoltaïques, comme MaPrimeRénov’ ou la TVA à 5,5%.

                La certification RGE (“Reconnu Garant de l’Environnement”) est délivrée par des organismes accrédités par le COFRAC (Comité Français d’Accréditation), pour une durée de 4 ans. Il est aussi certifié par les pouvoirs publics et l’ADEME (l’Agence de la transition énergétique).
                Suite à l’acquisition de la certification, un contrôle est effectué dans les 24 mois suivants. En fonction du résultat, classé comme « excellent » ou « satisfaisant » (signalés en vert), « insuffisant » (en orange) ou « défaillant » (en rouge), un audit supplémentaire est requis dans l’année suivante, devant démontrer un niveau de performance « satisfaisant » ou « excellent ».

                L’utilisation de l’annuaire France Rénov permet de vérifier la date d’expiration du certificat de l’entreprise que vous envisagez d’engager et que la spécialisation indiquée sur le certificat correspond précisément à l’installation de panneaux solaires photovoltaïques

                La certification QualiPV’ pour le photovoltaïque

                La certification QualiPV est une certification complémentaire spécifiquement conçue pour les installations photovoltaïques, elle est delivrée par Qualit’ENR
                C’est est une qualification RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) délivrée par l’organisme Qualit’EnR.
                La certification RGE QualiPV 36 est attribuée aux entreprises qui, en utilisant leurs propres ressources, installent la composante électrique de systèmes photovoltaïques de toute nature, connectés au réseau électrique et d’une puissance maximale de 36 kVA, en accord avec les normes professionnelles et sur le territoire français.

                Cette qualification englobe à la fois les systèmes destinés à vendre totalement ou partiellement leur production d’énergie, ainsi que ceux conçus pour l’autoconsommation, qu’elle soit totale ou partielle.
                Chaque entreprise signe une charte qui l’engage sur l’expertise technique de ses équipes, son intégrité professionnelle (respect des règles et normes actuelles), la clarté des informations fournies (estimations et factures détaillées), ainsi que le support et l’assistance offerts au client, y compris les interventions nécessaires en cas de problèmes.

                1. Choix du matériel : Recommander des équipements photovoltaïques répondant aux normes réglementaires et communiquer les informations provenant de l’Association Qualit’EnR et des autorités publiques.

                2. Conseil au client : Fournir une assistance en conseil avant la vente, aidant le client à choisir les solutions les plus adaptées en fonction du potentiel solaire local, des contraintes du site et des possibilités de connexion au réseau.

                3. Devis précis : Présenter un devis écrit, détaillé et exhaustif après une visite sur site, incluant le délai de réalisation, les modalités de paiement, les garanties légales et la production annuelle moyenne estimée en kWh.

                4. Information sur les démarches : Informer le client sur les procédures administratives nécessaires, notamment les déclarations de travaux, les autorisations de raccordement et de production, ainsi que sur les aides publiques et incitations fiscales disponibles.

                5. Réalisation des travaux : Après validation du devis par le client, exécuter l’installation conformément aux normes professionnelles, réglementations et prescriptions techniques établies.

                6. Mise en service et réception : Activer l’installation et organiser la réception des travaux avec le client, lui remettre les manuels et documents relatifs à la garantie et à l’entretien/maintenance.

                7. Facturation détaillée : Fournir une facture détaillée et complète, distinguant le matériel et la main-d’œuvre, conformément au devis et incluant toutes les attestations nécessaires pour que le client puisse bénéficier des aides publiques et des tarifs d’achat d’électricité.

                8. Intervention en cas d’anomalie : S’engager à intervenir rapidement en cas de dysfonctionnement signalé par le client, effectuer les contrôles et réparations nécessaires dans le cadre de la garantie.

                9. Ouverture aux contrôles : Être disposé à accueillir toute inspection de l’Association Qualit’EnR ou de ses mandataires, pour évaluer la qualité et la conformité des installations réalisées.

                Les installateurs RGE sont soumis à des critères stricts et à des contrôles réguliers pour s’assurer qu’ils respectent les normes de qualité et de performance.
                Cela garantit une installation conforme aux dernières réglementations techniques et sécuritaire.

                Au niveau de la qualité de votre installation photovoltaïque, ce label garantit la compétence et le professionnalisme de votre installateur, car l’obtention de cette certification nécessite une formation spécifique.

                A noter, si une entreprise RGE QualiPV fait appel à un sous-traitant, ce dernier doit également posséder la certification RGE.

                En cas de problème cela vous protège aussi grâce à la garantie décennale, une assurance qui couvre les dommages qui peuvent apparaître après l’installation.

                Seuls des travaux de qualité vont vous permettre de réaliser de vrais économies d’énergie et de bénéficier d’un retour sur investissement réel de votre projet.

                C’est aussi une condition préalable pour bénéficier de nombreuses aides financières et incitations fiscales proposées par l’État français, telles que le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE), l’éco-prêt à taux zéro, ou encore les primes énergie.

                Concernant les aides disponibles pour le photovoltaïque, il vous sera impossible de solliciter la prime à l’autoconsommation ou de participer à l’Obligation d’Achat, sans cette certification.
                Certaines subventions locales exigent également cette certification.

                Tout cela a été décidé pour protéger les consommateurs contre les pratiques abusives (et même des arnaques) et à s’assurer que les travaux de rénovation contribuent réellement à l’amélioration de l’efficacité énergétique de votre maison.

                Le programme RGE est aussi aligné sur les objectifs environnementaux de la France, notamment la réduction des émissions de gaz à effet de serre et la lutte contre le changement climatique.
                L’Etat n’a pas intérêt de financer des travaux de rénovation énergétiques si ceux-ci ne contribue pas à réduire la consommation d’énergies fossiles ou la pollution.
                Il veut s’assurer que les fonds publics sont investis dans des projets qui offrent un véritable bénéfice en termes d’écologie.

                Des installateurs sélectionnés et spécialisés dans les panneaux solaires

                ✅ Les artisans locaux les plus adaptés à vos besoins

                ✅ Des artisans certifiés RGE et sélectionnés pour la qualité de leurs prestations

                ✅ Réalisation d’une visite technique et d’une étude de dimensionnement gratuite et sans engagement

                ✅ Un Contrôle Qualité (délais, conformité CEE…)
                Estimez le coût de votre installation solaire

                Pour 55% des Français ces factures représentent plus de 10% du budget

                Pour 14% des Français elles représentent même plus de 30% de leur budget

                22% des Français éprouvent des difficultés à payer leurs factures d’énergie

                56 % déclarent également leurs factures difficiles à comprendre

                Plus de la moitié s’inquiète des prochaines augmentations  de gaz, fioul, électricité …

                Certaines régions sont plus touchées que d’autre

                28 % des habitants des Hauts-de-France déclarent avoir eu des difficultés à payer leurs factures, contre 22% pour la moyenne nationale.

                59 % des habitants des Hauts-de-France se disent inquiets quant à leur capacité à faire face à leur augmentation, contre 52%  pour la moyenne nationale.

                Les Français sont prêts à mettre en place diverses actions pour surmonter ces difficultés

                23 % sont même prêts à demander conseil à leur entourage pour réduire le prix de leurs factures

                Au niveau de la répartition des dépenses

                81% des Français sont prêts à rogner sur d’autres dépenses, dans les détails, dont 60% sur les vêtements et 55% sur les loisirs et la culture

                26 % des 25-34 ans sont mêmes prêts à réduire leurs dépenses alimentaires

                Au niveau de la rénovation énergétique

                55 % des Français sont disposés à réaliser des écogestes

                26 % des Français sont prêts à réaliser des travaux de rénovation partielle de leur logement

                18 % des Français sont prêts à réaliser des travaux de rénovation globale de leur logement

                23 % des Français  sont prêts à acheter de nouveaux équipements

                73 %  des sondés avouent mal connaitre les aides disponibles pour effectuer des travaux de rénovation énergétique

                60 % des Français estiment que faire appel à des aides de l’État pour effectuer des travaux accroit le risque d’être arnaqué

                Près de 50% des sondés ne savent pas quelle part du coût des travaux de rénovation énergétique l’Etat doit prendre à sa charge

                Seulement 30% des Français s’attendent à obtenir une aide de l’État pour réaliser ses travaux de rénovation énergétique

                Malgré tout de nombreux Français se lancent dans les travaux de rénovation énergétique

                En tout, 30% des Français souhaiteraient réaliser ces travaux

                Pour 69 % l’objectif est de réduire leur consommation d’énergie et de faire baisser leurs factures énergétiques

                52 % des sondés comptent sur les aides pour financer ces travaux de rénovation énergétique

                53 % des Français seraient contraints à renoncer à leurs travaux sans les aides.
                Les aides à la rénovation sont encore plus indispensables pour les jeunes où ce chiffre monte à 76%

                Là encore il existe des disparités géographiques, ainsi 42 % des habitants de la région Bourgogne-Franche-Comté souhaitent effectuer des travaux de rénovation énergétique, vs. 30% pour la pop. Globale

                Les Français ont, pour 55%, répondu OUI à cette question :

                Oui, tout à fait : 6%

                Oui, plutôt : 49%

                Non, plutôt pas : 33%

                Non, pas du tout : 11%

                Réaliser une installation de qualité : 52%

                Proposer une maintenance et un service après-vente de qualité : 42%

                Proposer une garantie de résultat : 39%

                Renseigner sur les aides disponibles et fournir un accompagnement administratif de qualité : 31%

                Respecter les délais des travaux : 27%

                Proposer une relation client de qualité : 18%

                Réaliser un audit énergétique de votre maison : 17%

                Apporter des conseils sur les travaux à réaliser et les solutions ENR à sélectionner : 16%

                Vous n’avez aucune attente : 10%

                Disposant d’un label qualité ou d’une qualification : 79%

                Reconnu par l’Etat à travers la mention « RGE » : 78%

                Conseillé par un proche : 75%

                Implanté près de chez vous : 75%

                Présentant des références de réalisations : 74%

                Disposant de notes ou avis positifs sur Internet : 58%

                Disposant d’un site internet pour présenter son entreprise : 53%

                98% des Français sont favorables au développement d’au moins une EnR, dont 89% pour le solaire thermique, 86% pour le photovoltaïque, 82% des pompes à chaleur

                8 Français sur 10 estiment que les EnR sont incontournables pour améliorer la performance énergétique du bâtiment

                Et 82 % des Français choisiraient des équipement EnR s’ils devaient remplacer leurs installations actuelles

                Sont chères : 89%

                Permettent de se sentir bien chez soi : 87%

                Sont respectueuses de l’environnement : 86%

                Favorisent l’indépendance énergétique de la France : 84%

                Augmentent la valeur d’un bien immobilier : 79%

                Devraient devenir la norme dans les logements : 75%

                Pourraient être un critère de choix pour votre futur logement : 74%

                Permettent de faire des économies et de gagner en pouvoir d’achat : 74%

                Sont difficiles à installer : 63%

                Ne fonctionnent pas toute l’année : 62%

                Permettent d’investir votre épargne : 57%

                De nombreux Français ont déjà franchis le cap et ainsi 46 % des Français déclarent être équipés d’une solution EnR pour le chauffage, l’eau chaude et l’électricité à leur domicile dont le biomasse (29%), pompe à chaleur (20%) et le solaire thermique (9%)

                De nombreux Français prioriseraient la réduction des dépenses en vêtements et en loisirs (60 % et 55 % respectivement) pour gérer les factures d’énergie plus élevées

                Les niveaux de confiance dans les technologies d’énergie renouvelable pour le chauffage, l’électricité ou la production d’eau chaude restent élevés, avec des technologies spécifiques comme le chauffe-eau thermodynamique et les panneaux solaires photovoltaïques atteignant des niveaux de confiance record de 84 % et 79 %, respectivement

                Une écrasante majorité de 98 % soutient le développement d’au moins une source d’énergie renouvelable, avec le solaire thermique (89 %), les panneaux photovoltaïques (86 %) et l’hydroélectricité (86 %) en tête de liste. Fait intéressant, les jeunes de moins de 35 ans montrent une plus grande inclinaison à soutenir des sources d’énergie moins écologiques par rapport aux autres groupes d’âge

                Le coût des énergies renouvelables est considéré comme élevé par 89 % des répondants, et il y a une perception de complexité dans l’installation et la croyance que les énergies renouvelables ne seraient pas efficaces toute l’année

                Ces insights de OpinionWay pour Qualit’EnR 2024 reflètent un intérêt et un soutien forts pour les énergies renouvelables parmi la population française, malgré des préoccupations concernant les coûts et les défis d’installation. Les résultats soulignent également l’importance de services d’installation fiables et le potentiel significatif des énergies renouvelables pour contribuer à l’indépendance énergétique et à la durabilité environnementale de la France.

                Source : https://www.qualit-enr.org/wp-content/uploads/2024/03/QUALITENR-RP-CONF_BARO24-MAQUETTE-PREZ-VDEF-060324.pdf

                Pourquoi remplacer son ancienne chaudière au fioul ou au gaz ?

                ⭕ Les anciennes chaudières ont un rendement énergétique souvent bas, ce qui signifie qu’elles consomment beaucoup d’énergie pour produire de la chaleur

                ⭕ Les anciennes chaudières peuvent être bruyantes et produire des variations de température inconfortables.

                ⭕ Les chaudières au fioul et au gaz émettent des gaz à effet de serre et des polluants atmosphériques dangereux pour la planète

                ⭕ Les nouvelles chaudières minimisent la production de polluants intérieurs, améliorant ainsi la qualité de l’air dans votre domicile.

                ⭕ En passant à des alternatives plus durables, vous pouvez réduire votre dépendance aux combustibles fossiles dont les prix ne cessent d’augmenter

                ⭕ Les anciennes chaudières peuvent présenter des risques de pannes fréquentes et de problèmes de sécurité

                ⭕ L’amélioration du système de chauffage va augmenter la valeur de votre propriété et son attractivité sur le marché immobilier

                🔶Attention : Les réglementations environnementales deviennent de plus en plus strictes, notamment en ce qui concerne l’efficacité énergétique et les émissions polluantes. Remplacer une vieille chaudière par une solution plus propre et plus efficace assure la conformité avec ces réglementations, évitant d’éventuelles pénalités.
                Depuis le 1er janvier 2022, il est interdit d’installer une nouvelle chaudière au fioul et à partir de 2024, les chaudières au fioul les plus polluantes (étiquette énergétique F et G) ne pourront plus être utilisées.

                MaPrimeRénov’ pour changer sa chaudière au fioul ou au gaz

                MaPrimeRénov’ représente le principal dispositif d’aide publique lancé par l’État français pour financer le remplacement de son ancienne chaudière par un système plus performant.
                Les particuliers peuvent bénéficier d’un soutien financier pouvant aller jusqu’à 11 000 € avec MaPrimeRénov en fonction du système de chauffage choisi pour la remplacer et du revenu du ménage.

                Cette aide est ouverte aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs, aux usufruitiers, ainsi qu’aux syndicats de copropriétaires.

                Elle est attribuée sous forme de forfait en fonction de vos revenus, mais n’est pas disponible pour les ménages considérés comme « aisés »

                Sont éligibles les logements servant de résidence principale (occupés au moins 8 mois par an).
                Pour les biens appartenant à des propriétaires bailleurs, ces derniers doivent être loués pour une période de 6 ans minimum.

                Pour le remplacement d’une chaudière fonctionnant au gaz ou au bois : le logement doit avoir été construit il y a au moins 15 ans.

                Pour le remplacement d’une chaudière au fioul : la condition d’ancienneté est assouplie à 2 ans.

                Il est obligatoire que les travaux soient réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
                Vous ne pouvez pas acheter votre matériel sur internet et réaliser la pose vous-même.

                Pour bénéficier de MaPrimeRénov’ pour le chauffage, votre nouvelle installation doit aussi respecter certains critères techniques précis ainsi que des normes

                Assurez vous systématiquement que ces éléments figurent sur le devis ou sont corroborées par un document technique fourni par le fabricant.

                L’accès et le montant de MaPrimeRénov’ dépend de vos revenus, les ménages aux revenus les plus élevés ne sont pas éligibles à cette aide.
                Pour déterminer votre éligibilité, consultez votre dernier avis d’imposition qui indique votre revenu fiscal de référence.

                Le montant accordé par MaPrimeRénov’ pour le remplacement d’une chaudière dépend à la fois des ressources du foyer et du type de système de chauffage sélectionné.

                L’ambition principale de MaPrimeRénov’ est la décarbonation des systèmes de chauffage des habitations, l’idée est de remplacer les chaudières fonctionnant au fioul ou au gaz, qui sont à la fois polluantes et gourmandes en énergie, par des solutions de chauffage plus respectueuses de l’environnement.
                C’est la raison pour laquelle les incitations financières proposées par MaPrimeRénov’ pour l’installation d’équipements fonctionnant aux énergies renouvelables sont particulièrement attractives.

                MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné pour changer sa chaudière

                MaPrimeRénov’ Parcours accompagné offre la possibilité de réaliser plusieurs travaux de rénovation énergétique.
                Elle est conçu pour encourager et soutenir les propriétaires souhaitant entreprendre une rénovation énergétique globale de leur logement.
                MaPrimeRénov’ Parcours Accompagné est accessible à tous, quels que soit l’étiquette énergétique du logement et les revenus du ménage.
                En choisissant le parcours accompagné, les propriétaires bénéficient d’un accompagnement personnalisé d’un Accompagnateur Rénov’  tout au long de leur projet

                Cette aide est ouverte aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs, aux usufruitiers, ainsi qu’aux syndicats de copropriétaires.
                Elle est attribuée sous forme de forfait en fonction de vos revenus, mais n’est pas disponible pour les ménages considérés comme « aisés »

                Sont éligibles les logements servant de résidence principale (occupés au moins 8 mois par an).
                Pour les biens appartenant à des propriétaires bailleurs, ces derniers doivent être loués pour une période de 6 ans minimum.

                Pour une rénovation globale, les travaux doivent aboutir à une amélioration d’au moins deux classes énergétiques sur le Diagnostic de Performance Énergétique
                Il faut donc réaliser un audit énergétique avant et après les travaux pour attester de cette amélioration.

                Solliciter l’assistance d’un conseiller Mon Accompagnateur Rénov’ (MAR) via la plateforme France Rénov’, pour bénéficier d’un suivi personnalisé durant tout le projet de rénovation. Le MAR vous aide à planifier vos travaux, financer votre projet, réaliser un audit énergétique etc.

                Il faut réaliser au moins deux types de travaux d’isolation thermique dans l’habitat, tels que l’isolation des combles, des fenêtres, de la toiture, ou du plancher.
                Le remplacement des systèmes de chauffage fonctionnant aux énergies fossiles (chaudières à gaz ou à fioul) est obligatoire

                Les travaux visant au remplacement du système de production d’eau chaude sanitaire (ECS), de ventilation, ou à la lutte contre l’inconfort d’été (comme l’installation de brasseurs d’air, volets roulants, etc.) deviennent éligibles à partir de juillet 2024 et peuvent être intégrés au projet de rénovation globale si nécessaire

                La Prime CEE pour changer sa chaudière au fioul ou au gaz

                La prime énergie ou Prime CEE,  est un soutien financier privé financé par des fournisseurs d’énergie et de combustibles, des grandes surfaces etc. contraints par le dispositif des certificats d’économie d’énergie (CEE) à accompagner les ménages dans la mise en œuvre de projets de rénovation énergétique (tels que le chauffage, l’isolation, ou les systèmes de production d’eau chaude sanitaire).

                La prime énergie CEE « Coup de pouce chauffage » est un bonus pour le remplacement d’une chaudière au charbon ou au fioul, ou d’une chaudière à gaz non performante, par un système de chauffage plus écologique comme les pompes à chaleur, les chaudières biomasse, ou les systèmes de chauffage solaire

                Cette aide est ouverte aux propriétaires occupants, aux propriétaires bailleurs, aux usufruitiers, ainsi qu’aux syndicats de copropriétaires.
                Contrairement à MPR, elle est disponible aussi pour les locataires et les ménages les plus aisés

                Sont éligibles les logements servant de résidence principale (occupés au moins 8 mois par an).
                Pour les biens appartenant à des propriétaires bailleurs, ces derniers doivent être loués pour une période de 6 ans minimum.

                Le logement doit avoir été construit il y a au moins 2 ans.
                La résidence peut être principale ou secondaire

                Il est obligatoire que les travaux soient réalisés par des professionnels certifiés RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).
                Vous ne pouvez pas acheter votre matériel sur internet et réaliser la pose vous-même.

                Le montant de la prime énergie Coup de pouce chauffage dépend du niveau de revenus du ménage et du type de chauffage sélectionné pour remplacer votre ancien système.

                Les autres aides pour changer sa chaudière au fioul ou au gaz

                Cette mesure offre une TVA à taux réduit de 5,5% tant sur la fourniture que sur l’installation du matériel.
                Ce taux s’applique automatiquement sur le devis, sans démarches supplémentaires à réaliser.
                Les conditions d’obtention sont les mêmes que ceux de la Prime CEE.
                Les équipements de chauffage et d’ECS bénéficiant de la TVA réduite incluent les pompes à chaleur air-eau et géothermiques, les chauffe-eau thermodynamiques, les chaudières biomasse, ainsi que les chaudières à gaz à condensation ou à micro-génération.

                Cet éco-prêt, exempt de tout intérêt, vise à financer vos projets de rénovation énergétique, facilitant l’accès à une trésorerie sans exiger d’apport personnel initial.
                L’éco-prêt à taux zéro est disponible pour tous les propriétaires, qu’ils occupent leur logement ou qu’ils soient bailleurs.
                Il est valable pour les résidences principales dont la construction a été achevé il y a plus de deux ans.

                La somme empruntée est à rembourser sur une période maximale de 20 ans, avec des plafonds définis selon le nombre de travaux réalisés :
                > Jusqu’à 15 000 € pour un seul type de travaux
                > Jusqu’à 25 000 € pour deux types de travaux
                > Jusqu’à 30 000 € pour trois types de travaux ou plus

                Pour obtenir un éco-prêt à taux zéro afin de changer une chaudière, le particulier doit d’abord obtenir un devis d’un installateur certifié RGE pour le nouveau système de chauffage moins polluant et remplir un formulaire « emprunteur », ensuite déposer une demande auprès d’une banque partenaire, et enfin, fournir à la banque les factures acquittées après l’installation pour prouver la réalisation des travaux.

                De nombreuses collectivités territoriales offrent des subventions locales pour le remplacement des chaudières anciennes par des solutions de chauffage plus efficaces.
                Ces aides complètent les dispositifs nationaux comme MaPrimeRénov’ et peuvent prendre plusieurs formes, telles que des subventions, des prêts à taux réduit, ou des primes spécifiques.
                Pour explorer les aides disponibles dans votre région, il est recommandé de prendre contact avec l’Agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL) et d’utiliser son outil de recherche.

                En fonction de la municipalité où l’on réside, il est possible de bénéficier d’une réduction des impôts fonciers allant de 50 % à 100 % en échange du remplacement d’une chaudière.
                Pour être éligible à l’exonération, les travaux doivent être réalisés dans un logement achevé avant le 1er janvier 1989 et permettre une amélioration de la performance énergétique du logement d’au moins 20%

                L’exonération est accordée pour une durée de 5 ans et peut être totale ou partielle. Son montant est calculé en fonction de la nature des travaux et de l’amélioration de la performance énergétique du logement.
                Pour demander l’exonération, vous devez déposer une déclaration auprès de votre centre des impôts fonciers dans les 90 jours suivant la fin des travaux.

                Le Prêt Avance Rénovation (PAR) est un prêt hypothécaire à taux zéro pour aider les propriétaires modestes à financer des travaux de rénovation énergétique dans leur logement.
                Ce prêt est accessible aux propriétaires occupants dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond et qui souhaitent réaliser des travaux de rénovation énergétique permettant d’améliorer la performance énergétique de leur logement d’au moins 35%.

                Le montant du prêt peut atteindre 70 000 € et il est remboursable in fine, c’est-à-dire lors de la vente du logement ou du décès du propriétaire.
                Ce prêt, sécurisé à 75 % par l’État, vise à couvrir le complément des coûts pour des travaux éligibles à MaPrimeRénov’. Il offre ainsi la possibilité de financer le solde des dépenses pour le remplacement d’une chaudière par une solution plus écologique, telle qu’une pompe à chaleur ou une chaudière à bois.

                Quels systèmes de chauffage pour remplacer une ancienne chaudière à fioul ou au gaz ?

                Remplacer une vieille chaudière peu efficace, comme les modèles anciens à gaz ou à fioul, est indispensable pour préserver la planète et réaliser des économies.
                Ces chaudières consomment en effet beaucoup d’énergie et ont un impact environnemental considérable.
                Pour remplacer une ancienne chaudière à fioul ou au gaz, plusieurs systèmes de chauffage plus écologiques et efficaces énergétiquement sont disponibles comme la pompe à chaleur, les chauffages au bois ou encore les systèmes de chauffage alimentés par l’énergie solaire.

                Le choix du système de chauffage le plus adapté à votre situation dépend de votre budget, de la configuration et des caractéristiques de votre logement, de votre zone géographique  ou encore de vos besoins en chauffage, en eau chaude sanitaire et en climatisation.

                ✅ Jusqu’à 9 000 € d’aides financées
                ✅ Économisez jusqu’à 70 % d’énergie
                ✅ Une température idéale en hiver
                ✅ Raccordement facile à votre système de chauffage (émetteurs à eau)
                ✅ Production d’eau chaude sanitaire avec un Chauffe-eau Thermodynamique
                ✅ Un système de chauffage plus écologique et économique

                ✅ Jusqu’à 2 650 € d’aides financées
                ✅ Jusqu’à 750 € d’économies de chauffage
                ✅ Une température plus homogène idéale en hiver
                ✅ Une chaleur visuelle dans votre foyer
                ✅ L’énergie la moins chère au kWh
                ✅ Un système de chauffage plus écologique

                ✅ Chauffage et Eau Chaude Sanitaire
                ✅ Jusqu’à 80 % d’économie d’énergie
                ✅ De nombreuses aides et subventions
                ✅ Une énergie gratuite et non taxée
                ✅ Une solution écologique et durable
                ✅ Valorisez votre bien immobilier

                Le secteur du bâtiment est un contributeur important aux émissions de gaz à effet de serre et son rythme actuel de rénovation et de construction durable est insuffisant pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique en dessous de 1,5°C.
                En effet, le secteur du bâtiment et de la construction est responsable de 21 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, de 37 % des émissions de CO2 liées à l’énergie, ainsi que de 34 % de la demande énergétique et de la moitié de la consommation mondiale de matières premières
                De plus, chaque année, les démolitions et les rénovations génèrent environ 100 milliards de tonnes de déchets de construction, dont 35 % sont envoyés et enterrés dans des sites d’enfouissement.

                Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) et la France ont donc décidé de réunir plus de 1400 participants de 70 pays, ce 7 et 8 mars 2024 à Paris.
                Parmi les participants, les décideurs politiques, les diplomates, les constructeurs, les architectes, les ingénieurs, ainsi que les industriels des matériaux ou de la construction, à travers le monde.
                « Nous étions 28 pays au lancement de cette initiative, il y a aujourd’hui 70 pays signataires » Christophe Béchu, ministre de la transition écologique
                A noter que la Chine, un des plus gros pollueurs , était malheureusement absent de ce grand rendez-vous.

                Le forum a abouti à l’adoption de la Déclaration de Chaillot, un texte fondateur d’une coopération internationale qui appel à une série d’actions concrètes pour mettre en œuvre ses objectifs :

                ✅ Le développement de plans d’action nationaux et régionaux pour la décarbonation du secteur du bâtiment.

                ✅ Le renforcement des capacités des pays en développement à mettre en œuvre des politiques et des technologies durables.

                ✅ La mobilisation des financements nécessaires à la transition vers des bâtiments à émissions proches de zéro.

                ✅ Accélérer la rénovation des bâtiments existants et la construction de nouveaux bâtiments à faible empreinte carbone.

                ✅ L’adoption de codes, de labels et de certifications  de la construction et de l’énergie contraignants pour des bâtiments à faible empreinte carbone

                ✅ Sanctuariser les terres agricoles et les espaces naturels ainsi que préserver les forêts existantes

                ✅ Promouvoir la recherche universitaire dans les domaines de l’écoconception et des innovations durables.

                ✅ Créer des bâtiments adaptés aux défis climatiques actuels, intégrant la gestion des risques pour offrir des solutions d’adaptation.

                ✅ Développer les écomatériaux et mettre en place une architecture en circuits courts

                Les pays signataires se sont aussi engagés à privilégier la rénovation sur la construction neuve en transformant par exemple l’usage des bâtiments et en incitant les villes à n’ouvrir aucune nouvelle zone sans avoir démontré l’impossibilité de rénover/densifier l’existant.
                Une avancée notamment pour le secteur de la rénovation énergétique.

                Les évolutions depuis 4 ans

                L’évolution du prix du kWh d’électricité est heureusement moins importante qu’en 2023 qui affichait une première hausse de +19% en Février et une deuxième de +10% en Aout.
                Mais globalement depuis 2020, le coût de l’électricité n’a cessé d’augmenter. En seulement quatre ans, le montant total de la facture  a subit une augmentation moyenne de 59% entre 2020 et 2024.

                La crise énergétique a émergé en 2021 avec la reprise de l’activité économique post-pandémie.
                La forte demande a entraîné une augmentation significative du prix du gaz sur le marché de gros, étant donné que le prix de l’électricité est lié à celui du gaz, et que le gaz contribue à 20 % de la production électrique en Europe.

                En février 2022, l’offensive russe en Ukraine a conduit à des sanctions de la part de la France et d’autres pays européens, coupant ainsi leur approvisionnement en gaz russe. Cette action a exacerbé la crise énergétique existante, entraînant une nouvelle augmentation des prix.

                Entre-temps, bien que la France dispose d’un parc nucléaire important, représentant près de 70 % de son mix énergétique, seuls 44 des 56 réacteurs nucléaires sont opérationnels. Les 12 autres sont à l’arrêt en raison de la dégradation de leurs équipements.

                On peut remonter encore plus loin, à la libéralisation du marché en 2009 le prix de l’électricité était de 0,1081 € contre 0,2516 € aujourd’hui. (soit une augmentation de + 127% là où l’inflation a augmenté de +27% sur la même période.
                Cette ouverture de la concurrence a permis aux consommateurs français de choisir leur fournisseur d’électricité parmi une gamme plus large d’entreprises, favorisant ainsi la concurrence et potentiellement la baisse des prix. Et pourtant, depuis lors, les prix n’ont cessé d’augmenter.

                Depuis Février 2024

                C’est à  partir du 1ᵉʳ février 2024 que la hausse se fera ressentir, voici comment la hausse affecte les prix du kWh pour différentes options de tarification :

                Considérons le cas d’une famille de quatre personnes résidant dans une maison de 100 m² chauffée exclusivement à l’électricité. Selon les estimations d’EDF, leur consommation annuelle moyenne est de 14 000 kWh. Avec l’augmentation de cette taxe, cela se traduira par un coût supplémentaire de 210 euros par an, soit 17,50 euros par mois.
                Pour un couple avec un enfant, habitant un appartement de 80 m², la consommation estimée est de 6 700 kWh par an. La hausse de cette taxe représentera donc un coût additionnel de 100 euros par an, soit 8,40 euros par mois.
                Quant à une personne seule vivant dans un appartement de 30 m², sa consommation annuelle est estimée à 3 600 kWh.
                Cette augmentation de la taxe entraînera un surcoût de 54 euros par an, soit 4,50 euros par mois.

                Le retrait progressif du bouclier tarifaire

                Instauré fin 2022 pour lutter contre l’inflation, le Bouclier Tarifaire a été un rempart contre l’augmentation des prix de l’électricité, limitant d’abord les hausses à +4%, jusqu’en 2023, puis à +15% jusqu’en 2024.
                Il permettait ainsi de financer 34% du montant total de la facture d’énergie des Français mais avec un coût est exorbitant pour l’Etat, environ 16 milliards d’euros.
                Pour faire face à cette charge financière conséquente, il a donc été annoncé une sortie progressive du Bouclier Tarifaire d’ici 2025.

                En vue de remplacer le bouclier tarifaire, le gouvernement et EDF ont convenu d’instaurer un tarif uniforme pour l’électricité d’origine nucléaire à partir de 2026, et ce pour une période de 15 ans. Le prix devrait se situer autour des 70€ le mégawattheure et le but est de stabiliser les prix de l’électricité pour les consommateurs de façon permanente

                Le retour de la TICFE

                Dans le cadre du bouclier tarifaire, la TICFE (Taxe intérieure de consommation finale sur l’électricité) avait été abaissée à 1 euro par mégawattheure (MWh) pour les particuliers, alors qu’elle était auparavant de 32 euros.
                Cette réduction était le minimum requis par la réglementation européenne.
                Cependant, la réduction de la TICFE à un niveau quasi nul se traduisait par un manque à gagner de 9 milliards d’euros par an pour les finances publiques.
                C’est pour cette raison que cette taxe a été rétablie partiellement (à 70%) et son rétablissement intégral fixé au 1er février 2025, à 21 euros le MWh, soit quasiment le plafond fixé par le législateur
                Selon les rapports de la CRE, il est probable qu’il n’y aurait pas eu d’augmentation des tarifs sans le rétablissement de cette taxe.

                Des augmentations en 2024 et 2025

                Tout d’abord, une augmentation du tarif d’utilisation du réseau électrique est prévue pour le 1ᵉʳ Août 2024, entraînant une hausse de 1% à 2% du prix final.
                L’accise sur l’électricité devrait de nouveau augmenter en Février 2025, passant de 21€ à 32,44€ du MWh, ce qui entraînera une nouvelle augmentation du prix de l’électricité de 4 à 5%.

                La transition énergétique requiert d’importants investissements, principalement dans le développement de nouvelles capacités de production renouvelables.
                Les besoins en investissement pour la production et les flexibilités, hors réseaux, sont estimés entre 25 à 35 milliards d’euros par an d’ici 2030-2035, soit un triplement par rapport à la décennie précédente.
                La nécessité pour l’État de financer la construction de nouvelles centrales nucléaires  à hauteur de 52 milliards d’€ pourrait aussi conduire à de nouvelles hausses.

                Et surtout, la loi de transition énergétique pour la croissance verte (LTECV) de 2015 a prévu la suppression progressive de l’ARENH d’ici fin 2025.
                L’ARENH (Accès Régulé à l’Énergie Nucléaire Historique) est un mécanisme mis en place en 2011 pour garantir la concurrence sur le marché français de l’électricité.
                Il permet aux fournisseurs alternatifs d’acheter une partie de la production d’électricité nucléaire d’EDF à un prix régulé (environ 42€/MWh en 2023).
                Certains craignent une flambée des prix, notamment pour les petits fournisseurs et les consommateurs les plus fragiles.

                La solution du photovoltaïque

                L’utilisation de l’énergie photovoltaïque est une solution de premier choix pour faire face à l’augmentation du prix de l’électricité.
                En installant des panneaux solaires sur les toits, les consommateurs peuvent produire leur propre électricité et réduire ainsi leur dépendance vis-à-vis du réseau électrique traditionnel.
                Cela permet non seulement de réaliser des économies sur la facture d’électricité à long terme, mais aussi de contribuer à la transition vers une source d’énergie plus propre et renouvelable.
                Il existe en plus de nombreuses aides, pour financer votre installation de panneaux solaires photovoltaïques, comme la prime à l’autoconsommation, l’exonération fiscale ou l’obligation d’achat qui vous permet même de générer un revenu supplémentaire.

                Image Jecologise

                Panneaux Solaires Photovoltaïques

                ✅ Jusqu’à 1100 € d’aides et subventions
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