L’isolation thermique des murs extérieurs (ITE) consiste à ajouter une couche isolante sur les murs extérieurs d’un bâtiment pour réduire les pertes de chaleur et améliorer l’efficacité énergétique.
Cette technique peut être utilisée pour les bâtiments neufs ou existants et peut être réalisée en utilisant différents matériaux isolants tels que la laine de verre, la laine de roche, le polystyrène expansé ou extrudé, la ouate de cellulose etc.

L’isolation des murs extérieurs contribue à la réduction des coûts de chauffage et de climatisation d’une maison en réduisant les pertes de chaleur en hiver et en gardant la fraicheur en été. L’ITE améliore aussi votre confort en réduisant les courants d’air et les variations de température.

Contrairement à l’isolation intérieur, l’ITE protège aussi les murs contre les agressions de l’extérieur (vent, pluie…) et améliore l’esthétique en masquant les défauts de la façade et en offrant une large gamme de finitions et de couleurs.

Voici les différentes étapes de l’isolation des murs extérieurs :

1. Vérifier la possibilité de l’isolation

Il faut avant tout, consulter les règles d’urbanisme et les réglementations de votre ville.
Elles indiquent si oui ou non il est possible de réaliser une isolation des murs et/ou quelle technique est autorisée.
Il se peut que les matériaux et couleurs utilisées ne soient pas acceptées si par exemple elles ne correspondent pas au style architectural du quartier.

Il est donc nécessaire de déposer à votre mairie une déclaration préalable pour vos travaux d’isolation des murs.

2. La visite technique

Une fois s’être renseigné sur la faisabilité légale de l’isolation des murs il faut faire réaliser une visite technique.
Cette visite technique est gratuite et n’engage en rien votre décision de faire les travaux.
Seul un devis signé a une valeur légale.

L’isolateur va effectuer une étude de faisabilité du projet, de l’accessibilité des murs et faire toutes les mesures de votre maison pour établir le devis détaillé qui vous sera présenté.

Ainsi il pourra vous conseiller sur le type d’isolation, les matériaux et préparer au mieux son chantier.

3. Préparation du chantier

Cela implique la mise en place des mesures de sécurité nécessaires, la protection des fenêtres, des portes et des autres éléments de la façade qui ne seront pas isolés, ainsi que la préparation de tous les outils et matériaux nécessaires.

Tous les éléments fixés aux murs comme les gouttières ou les unités extérieures de chauffage/climatisation doivent être retirées.

Il faut aussi identifier et traiter les points singuliers : les zones de la maison qui empêchent la continuité de l’étanchéité de l’isolation.
Ainsi vous éviterez les ponts thermiques responsables de 5 à 10% des déperditions de chaleur.

Le soubassement va par exemple être recouvert d’un revêtement bicouche, composé de béton d’une part et de polystyrène d’autre part.

4. Préparation de la façade

La surface extérieure des murs doit être nettoyée et préparée pour recevoir l’isolant.
Tout revêtement existant, comme la peinture, le crépi ou le revêtement en briques, doit être retiré ou préparé pour recevoir l’isolant.
Un traitement antifongique est également appliqué sur tous les murs

Les matériaux du support sur lequel l’isolation va s’appuyer déterminera le type de fixations à utiliser pour la pose et la dimension des fixations dépendra de l’épaisseur de l’isolant.

5. Pose de l’isolant

L’isolant thermique est fixé sur la surface extérieure des murs, soit en utilisant des fixations mécaniques, soit en utilisant une colle spécifique.

Un grand choix de matériaux sont disponibles pour la réalisation d’une ITE : laine minérale, polystyrène expansé, polyuréthane, laine de chanvre etc.

L’isolateur vous conseillera l’isolant le mieux adapté à votre maison et à vos besoins.
Ils ont tous leurs avantages et leurs inconvénients.

L’épaisseur et la qualité de l’isolant doivent être compatibles à la norme RT 2012.
Pour les murs extérieurs, l’épaisseur de l’isolant doit être comprise entre 8 et 30 cm.
La résistance thermique (R) qui détermine la performance isolante se mesure en m².K/W.
Un critère a récemment été ajouté, il correspond à l’étanchéité de l’isolant aux infiltrations d’air.

Cette norme vous permettra d’être éligible aux aides de l’Etat pour l’ITE et de réduire jusqu’à 25% les déperditions énergétiques.

6. Quelles sont les différentes techniques d’isolation des murs extérieurs

L’isolation sous enduit :

Elle consiste à fixer une des plaques d’isolant sur les murs de votre maison et à les recouvrir d’un enduit de finition.

> La pose collée consiste à coller des panneaux isolants rigides sur les murs extérieurs de votre maison. C’est la pose la plus simple, mais qui n’est possible qu’avec le polystyrène expansé. Elle est en général conseillée pour le neuf

> La pose calée chevillée consiste à coller le panneau isolant sur la paroi avec du mortier, puis de la fixer par des chevilles. Elle est compatible avec tout type de matériaux et de supports et est davantage conseillée pour la rénovation.

> La pose par fixation mécanique consiste à poser l’isolant sur des rails fixés, sans calage préalable.

L’isolation sous bardage :

Elle consiste à fixer une ossature métallique directement sur les murs puis de les recouvrir d’un bardage séparé par une lame d’air.
L’isolation est réalisée par l’insertion d’une ou deux couches croisées d’isolant entre l’ossature et la structure porteuse.
Ce mode d’isolation est tout à fait adapté aux façades abîmées ou humides.
Le bardage permet d’apporter une couche d’isolation et d’embellir votre maison.
Elle est cependant plus couteuse que l’isolation sous enduit.

7. Pose d’un parement de finition

Une fois l’isolant fixé, un parement de finition est installé sur la surface extérieure de l’isolant.
Le parement peut être en enduit, en bardage, en panneaux de bois, en tuiles, en ardoises ou tout autre matériau de revêtement adapté.

L’enduit à l’avantage d’être plus simple à installer et moins onéreux.
En effet il n’y a aucune ossature à poser.

Le bardage est plus complexe à réaliser et requiert une autorisation d’urbanisme.
Il est cependant plus esthétique et de plus en plus demandé en finition.
Dans les deux cas, vous pouvez choisir parmi de nombreuses couleurs pour la finition.

Vous pouvez ainsi en profiter pour rénover votre façade avec les subventions de l’Etat.

L’isolation des murs extérieurs est un projet complexe, il est recommandé de faire appel à des professionnels certifiés RGE pour s’assurer que les travaux soient effectués correctement et que le bâtiment soit  isolé de manière efficace.
C’est également la garantie que votre projet soit éligible aux aides à la rénovation energetique.
C’est pourquoi il est important de se faire accompagner de A à Z pour l’isolation des murs par l’extérieur.

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Isolation des Murs Extérieurs

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    Des changements face à l’échec de MPR nouvelle mouture

    Vendredi 28 Mars, les ministres du Logement, Guillaume Kasbarian, et de la Transition écologique, Christophe Béchu, ont informé les acteurs du secteur du bâtiment de nouvelles mesures concernant MaPrimeRénov’.

    Celles-ci interviennent suite à une réduction d’1 milliard d’euros du budget prévue pour MPR en 2024, et après les mauvais chiffres de la rénovation énergétique de ce début d’année (-40% de demandes pour MaPrimRenov’ ces 2 premiers mois).
    Selon le président de la Fédération française du bâtiment, Olivier Salleron, 90% des chantiers seraient « coincés » par la complexité du nouveau process de MPR’

    En effet le nouveau Parcours Accompagné de MPR’ s’est avéré trop compliqué, et les français n’ont pas forcément les moyens de réaliser des travaux d’ampleur.
    «La philosophie, c’est que la rénovation globale est préférable à un monogeste. Mais mieux vaut un monogeste que rien du tout», explique-t-on au ministère de la Transition énergétique. 

    En dépit du démarrage difficile de l’année, le gouvernement exprime sa volonté de conserver son objectif de rénover 700 000 logements d’ici 2024.
    Les objectifs de rénovations globales ont déjà été revus à la baisse : de 140 000 à 150 000 cette année contre les 200 000 annoncés.

    La nécessité d’effectuer des rénovations globales, plus complexes, pour être éligible à MaPrimeRénov’, a été repoussée jusqu’au 1er janvier 2025.
    À cette date, la location de tous les logements classés DPE G sera interdite.

    Les principales modifications envisagées

    ➡️ La rénovation par gestes, redevient une option possible pour les logements très énergivores classés F et G sur l’étiquette énergie.
    Il ne sera plus nécessaire de fournir un Diagnostic de Performance Énergétique ni de recourir à un assistant « Mon Accompagnateur Rénov’ ».
    Auparavant, les logements énergivores étaient obligés de passer par une rénovation d’ampleur orchestrée par un « Accompagnateur Rénov’

    ➡️ Les ménages auront de nouveau la possibilité de bénéficier de MaPrimeRénov’ pour les travaux seuls d’isolation, de remplacement de fenêtres et d’installation de ventilation double flux, sans être contraints de changer leur système de chauffage.
    En effet, il était prévu que ces travaux ne soient plus éligibles qu’intégrés au sein d’une rénovation globale.

    ➡️ Pour ceux qui souhaitent tout de même réaliser des travaux de rénovation globale avec l’aide d’un « Accompagnateur Rénov’ », le gouvernement a prévu une accélération dans le déploiement des “Accompagnateurs Rénov’ » .
    L’objectif est d’avoir 600 structures agréées d’ici juin 2024 et d’assurer une répartition géographique plus équilibrée de ces structures sur l’ensemble du territoire.

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    Pourquoi la loi Climat et Résilience ?

    La Loi Climat et Résilience constitue un élément clé de l’engagement de la France envers l’Accord de Paris sur le climat qui a été adopté en décembre 2015 lors de la 21e Conférence des Parties (COP21).
    Les pays signataires s’engagent à élaborer et à mettre en œuvre des actions pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et pour limiter le réchauffement à 1,5 degré Celsius.

    Elle est aussi le résultat législatif issu des travaux de la Convention Citoyenne pour le Climat.
    La CCC ayant travaillé pendant plusieurs mois pour formuler des propositions dans différents domaines afin de proposer des mesures concrètes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et favoriser la transition écologique.

    Ensuite, le Haut Conseil pour le climat (HCC), en collaboration avec la Cour des comptes, évalue la mise en application des mesures prévues par la Loi.
    Il examine aussi les initiatives des collectivités locales pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et s’adapter aux changements climatiques.
    Les dispositions de la loi climat et résilience s’ajoutent à d’autres réglementations existantes, comme la loi de finances 2021 pour la transition écologique ou le plan France Relance

    Des exemples d’objectifs de la Loi Climat et Résilience

    ➡️ Réduction des émissions de gaz à effet de serre de 40 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990.
    Cet objectif s’inscrit dans le cadre des engagements de la France envers l’Accord de Paris sur le climat.

    ➡️ La loi fixe un objectif d’augmentation de la part des énergies renouvelables dans la consommation d’énergie à 33 % d’ici 2030.
    Le but est d’accélérer la transition vers une économie moins dépendante des énergies fossiles.

    ➡️ La loi prévoit aussi une rénovation énergétique de 4 millions de logements d’ici 2028, avec un objectif de réduire la consommation d’énergie des bâtiments de 50 % d’ici 2050. Pour cela les aides à la rénovation énergétique sont renforcées de plusieurs milliards d’€.

    ➡️ Le gouvernement souhaite aussi mettre en circulation 1 million de véhicules électriques ou à hydrogène d’ici 2028, ainsi qu’à développer les infrastructures de recharge pour soutenir l’adoption de ces véhicules. Là encore cette mesure est accompagnée d’aides au financement.

    ➡️ La loi fixe des objectifs de restauration des écosystèmes dégradés et de préservation des habitats naturels, avec l’objectif de protéger au moins 30 % du territoire national d’ici 2030. Cela passe par exemple contre la lutte contre l’artificialisation des sols.

    La loi Climat et Résilience et la rénovation énergétique

    La rénovation énergétique des bâtiments est un pilier de cette loi Climat et Résilience, avec l’ objectif de diminuer la consommation d’énergie du parc immobilier français et lutter contre la précarité énergétique.
    Le gouvernement souhaite moderniser le parc immobilier français, responsable de près de 25 % des émissions de gaz à effet de serre dans le pays avec environ 5 millions de logements classés F ou G au Diagnostic de Performance Energétique

    Une des mesures phare est l’interdiction progressive des « passoires thermiques » qui s’étendra jusqu’en 2034 avec les logements classés D.
    Pour l’instant la loi stipule déjà que si un propriétaire souhaite augmenter le loyer d’un logement classé comme passoire thermique (F et G) , il sera dans l’obligation de réaliser des travaux de rénovation énergétique pour améliorer la performance énergétique de ce logement.
    Cette mesure sera suivie d’une interdiction complète de louer ou de vendre les logements énergivores. Aujourd’hui elle concerne les cas les plus extrême,  DPE G+.
    À partir de 2025, cette interdiction concernera les logements classés G selon le nouveau Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
    Par la suite, les logements classés F seront également considérés comme indécents à la vente et à la location en 2028, et les logements classés E le seront en 2034.

    La loi présente également la notion de « rénovation globale » ou « rénovation performante » en opposition à la « rénovation par geste ».
    En résulte aussi une refondation des aides comme MaPrimeRénov’, afin qu’elle incite des projets complets et cohérents plutôt qu’au coup par coup.
    Selon la LCR, une rénovation énergétique est considérée comme performante si elle permet d’atteindre les classes énergétiques A ou B, ou si elle entraîne une amélioration de deux classes énergétiques selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
    La loi identifie six domaines spécifiques à cibler pour une rénovation énergétique performante : isolation des murs, des planchers bas et de la toiture, remplacement des menuiseries extérieures, ventilation, ainsi que la production de chauffage et d’eau chaude sanitaire.

    En complément du DPE, la loi climat impose aux propriétaires de réaliser un audit énergétique avant de vendre leur logement.
    Cet audit énergétique permet une analyse précise des points à améliorer pour réduire la consommation d’énergie.
    Il propose plusieurs solutions de rénovation, estimant les dépenses théoriques ainsi que les dispositifs d’aide financière disponibles pour le propriétaire. De la même façon, cette obligation sera progressive, elle concerne déjà les logement classés F ou G et s’attaquera aux logement classés E en 2025 et D en 2034.

    La loi climat et résilience impose également aux copropriétaires d’entreprendre des travaux de rénovation énergétique dans les parties communes et de réaliser un DPE collectif pour toutes les résidences et immeubles construits avant janvier 2013.
    Ce diagnostic doit être actualisé tous les 10 ans.
    Également, tous les 10 ans, devra être élaboré un Plan Pluriannuel de Travaux (PPT) qui inclut une liste de travaux de rénovation thermique.
    Un fonds de travaux permettra de financer les travaux nécessaires.

    La Loi Climat et Résilience développe aussi le soutien aux ménages dans leurs projets de rénovation énergétique en introduisant le dispositif “Mon Accompagnateur Rénov’ » et en augmentant le montant des aides pour la rénovation globale.
    Mon Accompagnateur Rénov’ offre un accompagnement personnalisé par un conseiller expert en rénovation énergétique qui va élaborer un plan de travaux adapté aux besoins et au budget du ménage et conseiller les ménages sur les aides disponibles.
    Le MAR est un outil de France Rénov’ est le service public de la rénovation énergétique mise en place en janvier 2022 pour simplifier le parcours des ménages qui souhaitent rénover leur logement.
    Il existe 450 guichets Espaces Conseil France Renov’ partout dans l’hexagone.

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    Le prix du fioul domestique fluctue en fonction de nombreux facteurs, comme l’offre et la demande sur le marché mondial du pétrole, les conditions économiques mondiales, les politiques gouvernementales, les fluctuations des taux de change, les événements géopolitiques et les conditions météorologiques, entre autres.
    Il est difficile en réalité de prévoir à l’avance le prix du fioul domestique en 2024

    Mais attention, le prix du fioul est un marché volatil et qu’il peut fluctuer rapidement en fonction de l’actualité géopolitique et économique.
    Plusieurs facteurs expliquent les hausses ou baisses du prix du fioul domestique :
    Le prix du fioul est lié au prix du pétrole brut, qui est lui-même influencé par l’offre et la demande mondiale, les tensions géopolitiques et les décisions de l’OPEP.
    Le prix de la matière première brut représente ainsi 50% du prix quant au prix du raffinage environ 10%
    Il est également soumis à l’influence du taux de change entre l’euro et le dollar.
    Concernant la situation géopolitique difficile de ces dernières années, elle laisse planer la menace de nouvelles hausses.

    C’est en tout cas difficile de prévoir à l’avance le prix du fioul.
    Certains spécialistes prévoient une forte demande mondiale et une offre restreinte, tablant sur un prix du baril de 100 dollars.
    En revanche, d’autres, bien que moins nombreux, anticipent un ralentissement de la demande mondiale et une augmentation de l’offre, ce qui les conduit à estimer le prix du pétrole à 80 dollars le baril.
    Selon le rapport d’octobre 2023 de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), le prix moyen du pétrole devrait atteindre 95 dollars le baril en 2024, ce qui représente une augmentation de 5 à 10 %.

    De plus, les politiques gouvernementales visent à réduire les émissions de CO2 inciter les consommateurs à se tourner vers des alternatives au fioul, comme les pompes à chaleur.
    Cela se matérialise par exemple par les nombreuses taxes qui sont appliquées au fioul domestique.
    La TICPE (taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques) est un impôt obligatoire appliqué sur les produits énergétiques, avec un montant qui s’élève à environ 7,6 € par hectolitre de fioul. En addition, la TVA à 20 % est appliquée sur le prix du fioul domestique hors taxe. Perçue par les distributeurs, cette taxe est ensuite reversée à l’État. Quant à la CCE (contribution climat-énergie), instaurée par le gouvernement français dans le cadre du budget 2014, son objectif est de taxer plus lourdement les produits énergétiques polluants. En pratique, la CCE représente 1 % du prix du litre de fioul.

    Il existe également des disparités géographiques pour le prix du fioul domestique.
    La France importe son pétrole par voie maritime à travers l’Atlantique, la Méditerranée et la mer du Nord. Les zones près de ces ports ont généralement des prix plus avantageux, comme c’est le cas en Bretagne.
    En revanche, d’autres régions telles que le Grand-Est ou la Nouvelle-Aquitaine peuvent connaître des prix du fioul plus élevés car les couts logistiques sont plus importants (ils représentent près de 1% du prix)
    Les autres différences de prix peuvent aussi s’expliquer par la marge des distributeurs

    Le chauffage au fioul utilise une source d’énergie fossile polluante et dont le prix est en constante augmentation.
    De nombreuses alternatives existent pour remplacer votre chaudière au fioul et vous chauffer de manière plus écologique et économique.
    Celles-ci sont en plus financées par de nombreuses aides financières pour la rénovation énergétique.

    💚 Les pompes à chaleur utilisent l’énergie présente dans l’air, l’eau ou le sol pour le chauffage, l’eau chaude sanitaire et parfois la climatisation.
    Elles sont donc plus efficaces et plus respectueuses de l’environnement que les chaudières au fioul.

    💚 Le chauffage solaire utilise une source d’énergie propre, abondante et renouvelable : le soleil  contrairement au fioul, qui est une ressource limitée et polluant.
    Les systèmes solaires thermiques combinés (SSC) permettent, eux, de chauffer l’eau du circuit de chauffage central et l’eau chaude sanitaire.

    💚 Le chauffage au bois est également une alternative intéressante, moins polluante et surtout moins cher. Installé en chauffage d’appoint, le poêle à granulés est la solution la plus économique et la plus écologique. Comme la PAC et le SSC, de nombreuses aides ont été mises en place pour financer son installation

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    Rénovation Énergétique Financée par les Aides

    Panneaux Solaires Photovoltaïques
    Chauffage Solaire
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    Pompe à Chaleur Air Eau
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      Le prix du gaz dépend du cout de la matière première à 40% et pour le reste il s’agit des coûts de transports, de stockage et de distribution et de différentes taxes.
      Ces taxes peuvent être levées directement sur la consommation de gaz naturel, comme la TICGN actuellement fixée à 0,01637 € /kWh ou des taxes sur la logistique comme la CTA, Contribution à la tarification de l’acheminement.
      Il y a même des taxes sur des taxes comme la TVA qui représentent sont par exemple de 20% sur la TICGN.

      Hors la CRE a revu à la hausse les tarifs d’utilisation des infrastructures de transport et de stockage de gaz naturel, ainsi que le tarif des réseaux de distribution de gaz pour couvrir les investissements de GRDF sur le réseau.
      Mais heureusement, cette hausse sera atténuée par la diminution des prix sur les marchés de gros, ce qui rendrait son impact moins ressenti par les consommateurs.

      Ainsi en Mars, Le prix de référence du gaz en TTC baisse de 4,6% pour les consommateurs utilisant le gaz pour la cuisson et l’eau chaude, tandis qu’il diminue de 5,6% pour ceux se chauffant au gaz.

      Ces tarifs sont indicatifs et sont conçus pour aider les consommateurs à repérer les fournisseurs qui pratiquent des marges excessives et ceux qui proposent des tarifs compétitifs, du moins dans le contexte actuel du marché. Cependant, chaque acteur du marché conserve sa liberté de fixer les tarifs qu’il propose à ses clients.

      Mais attention, la présidente de la Commission de régulation de l’énergie, Mme Emmanuelle Wargon, a annoncé une prochaine augmentation des taxes sur le gaz dès juillet 2024.
      Elle serait motivée par la diminution du nombre de consommateurs, ce qui nécessite de répartir les frais d’entretien du réseau sur un nombre plus restreint d’usagers.

      Qu’est-ce qu’une passoire thermique ?

      Les passoires thermiques sont des appartements ou de maisons qui ont une consommation énergétique excessive et une déperdition de chaleur importante.
      La cause est souvent une isolation défaillante des parois (toiture, murs, fenêtres en simple vitrage, etc.)  et l’utilisation d’équipements énergivores (chaudière ancienne, poêle inefficace, appareils électroménagers énergivores, etc.).
      Elles sont classées dans les deux plus mauvaises catégories F ou G sur l’étiquette énergie du DPE (Diagnostic de Performance Energétique).
      Le DPE peut également inclure une estimation des émissions de CO2 associées à cette consommation énergétique.
      Les passoires thermiques consomment beaucoup d’énergie pour se chauffer et se refroidir et elle est souvent produite à partir de sources fossiles comme le gaz et le fioul, qui émettent du CO2 lors de leur combustion.

      Comment savoir si sa maison est une passoire thermique ?

      Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est le moyen le plus fiable de savoir si votre maison est une passoire thermique. Le DPE est un document officiel qui attribue à votre logement une note de A à G, en fonction de sa consommation d’énergie. Les logements classés F ou G sont considérés comme des passoires thermiques.

      Le DPE classe les logements selon leur niveau de performance énergétique et leurs émissions de gaz à effet de serre, en les rangeant par ordre décroissant.
      Ce niveau de performance est mesuré en kilowattheures d’énergie primaire par mètre carré et par an pour la consommation énergétique, et en kilogrammes de dioxyde de carbone par mètre carré et par an pour les émissions de gaz à effet de serre.

      Vous devrez faire appel à un diagnostiqueur certifié par un organisme accrédité qui se rendra sur place pour inspecter votre logement.
      Celui-ci rédigera un rapport détaillé indiquant la performance énergétique de votre logement et proposant des recommandations pour améliorer l’efficacité énergétique, des informations sur les équipements de chauffage et de refroidissement, etc.

      🔶 Pour les annonces de location immobilière, il est désormais obligatoire d’afficher l’étiquette énergétique du bien
      En cas de non-respect de cette obligation d’affichage de l’étiquette énergétique, le propriétaire peut se voir infliger une amende pouvant aller jusqu’à 3 000 euros.

      Les mesures progressives pour lutter contre les passoires thermiques

      📅 24 Aout 2022 :
      Les propriétaires bailleurs sont désormais tenus de ne pas augmenter les loyers des logements classés en catégorie F ou G tant qu’ils n’aient pas réaliser de travaux de rénovation énergétique.
      Lors de la vente ou de la location d’une maison ou d’un appartement classé en catégorie F ou G, il faudra informer le futur occupant sur les coûts énergétiques estimés, ainsi que sur les dépenses pour améliorer l’isolation du logement en cas de vente.

      📅 1er Janvier 2023 :
      La location des logements les plus énergivores, désignés comme des “G +” (qui constituent seulement une fraction des logements classés en catégorie G), est interdite. Cela concerne tout logement consommant plus de 450 kWh.m2.an d’énergie finale 

      📅 1er Avril 2023 :
      Les propriétaires de biens immobiliers considérés comme des passoires thermiques devront faire réaliser un audit énergétique avant de la vendre.
      Cette obligation s’appliquera aux biens classés en catégorie E à partir de 2025, puis aux biens classés en catégorie D à partir de 2034.

      📅 1er Janvier 2025 :
      Les logements consommant plus de 420 kWh d’énergie primaire par mètre carré habitable et par an seront interdits à la location, étant considérés comme indécents.
      Cela concerne donc tous les logements, qu’il s’agisse d’appartements ou de maisons, classés en catégorie G.

      📅 En 2028 :
      Ce sera au tour des logements classés en catégorie F d’être soumis à cette restriction.
      De plus, les locataires auront désormais la possibilité de demander à leur bailleur d’entreprendre des travaux de rénovation et d’isolation thermique.

      📅 En 2034 :
      Les maisons et appartements classés en catégorie E seront également qualifiés de passoires thermiques ou logements indécents et seront donc également interdits à la location à ce stade.

      🔶 Les bailleurs qui louent un logement non décent énergétiquement risquent des sanctions.
      En effet, le locataire peut demander la résiliation du bail et des dommages-intérêts.
      De plus, le bailleur peut être condamné à une amende pouvant atteindre 15 000 €.
      Il faut également rappeler que le cout du DPE est à la charge du bailleur, sa durée est de 10 ans

      Auparavant, la définition légale du logement décent ne contenait aucune exigence en matière de performance énergétique.
      Par conséquent, il n’y avait pas d’interdiction des passoires thermiques pour la location.
      Au 1er janvier 2022, le parc locatif privé comptait environ 1,6 million de logements considérés comme des passoires énergétiques (classés F et G), représentant ainsi près de 20% des 8 millions de logements que comprend ce parc.
      À l’avenir, il faudra également prendre en compte les logements classés en catégorie E (interdits à partir de 2034), ce qui représente environ 1,9 million de logements supplémentaires.
      En tout, cela signifie qu’environ 3,5 millions de logements actuellement loués ne seront plus conformes aux normes énergétiques en 2034, soit près de 44% du parc locatif privé.

      Des dérogations existent pour échapper à cette interdiction

      ➡️ Dans le cas où le logement est assujetti à des contraintes architecturales ou patrimoniales, la mise en œuvre de travaux de rénovation énergétique peut s’avérer impossible dans les situations suivantes :
      – Si ces travaux présentent un risque de détérioration de la structure du bâtiment, notamment en affectant les structures ou l’enveloppe extérieure des bâtiments.
      – Si ces travaux impliquent des modifications significatives de l’état des parties extérieures ou des éléments architecturaux et décoratifs de la construction.

      ➡️ Lorsque le propriétaire d’un immeuble en copropriété a fait des efforts pour examiner les décisions relatives aux travaux communs et privés dans son lot, mais n’a pas réussi à atteindre le niveau de qualité requis malgré ses efforts, il doit toutefois être en mesure de prouver son incapacité à respecter ce niveau de qualité pour pouvoir louer son logement.

      ➡️ Lorsque des travaux de rénovation énergétique sont prévus mais que le locataire s’oppose à leur réalisation, le propriétaire de la passoire thermique ne peut être tenu responsable si le locataire refuse de quitter le logement pendant la durée des travaux.

      ➡️ Lorsqu’une assemblée générale de copropriétaires vote en faveur de travaux visant à améliorer la performance des parties privatives, ces travaux doivent être effectués dans un délai raisonnable.

      Les travaux pour améliorer sa note DPE

      L’isolation des murs, des combles et de la toiture va réduire les pertes de chaleur et vous permettre de consommer moins de chauffage en hiver et de climatisation en été. Vous pouvez même utiliser des matériaux isolants écologiques comme la ouate de cellulose.

      Le remplacement  votre ancien système de chauffage par un système plus efficace et moins énergivore, comme une pompe à chaleur, ou un système de chauffage solaire vous permettra également d’améliorer le DPE de votre maison.

      Vous pouvez également faire installer des fenêtres à double ou triple vitrage et renforcer l’isolation de vos portes pour éviter encore un peu plus les éventuelles fuites de chaleur qui impactent le rendement de votre chauffage.

      Installez aussi des thermostats programmables et des vannes thermostatiques pour mieux contrôler la température dans chaque pièce et l’éteindre facilement quand vous êtes absents pour réduire encore la consommation d’énergie de votre maison.

      Assurez-vous que votre système de ventilation est efficace et bien entretenu pour évacuer l’humidité et renouveler l’air tout en limitant les pertes de chaleur. Vous pouvez aussi choisir la VMC double-flux encore plus efficace et qui renforce la performance de votre chauffage.

      Au niveau de la lumière, remplacez les ampoules traditionnelles par des ampoules LED, qui consomment moins d’énergie et ont une durée de vie plus longue.
      Encore une solution pas chère et efficace pour améliorer l’étiquette énergétique de votre bien à la location.

      L’installation de panneaux solaires photovoltaïques pour produire votre propre électricité, ou de panneaux solaires thermiques pour chauffer l’eau sanitaire vous permet de rendre votre maison encore plus autonome et de se rapprocher du statut de maison BBC ou passive.

      La meilleure solution reste la rénovation globale qui vous permet de réaliser plusieurs travaux complémentaires dans la foulée. Elle est plus efficace pour améliorer l’efficacité énergétique de votre bien et en plus, les aides de l’Etat pour son financement sont plus intéressantes que pour le « geste par geste ».

      💚 Pour aider les propriétaires à financer ces travaux, de nombreuses aides financières sont disponibles, comme les subventions de l’Agence Nationale de l’Habitat (ANAH), la Prime CEE, les éco-prêts à taux zéro, et les aides des collectivités locales. Etc
      En savoir plus : https://jecologise.fr/les-aides-disponibles-pour-votre-renovation-energetique/

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      Rénovation Énergétique Financée par les Aides

      Panneaux Solaires Photovoltaïques
      Chauffage Solaire
      Isolation des Murs Extérieurs
      Isolation des Combles
      Pompe à Chaleur Air Eau
      Pompe à Chaleur Air Air (clim.)
      Poêle à Granulés
      Rénovation Globale

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        Vous pouvez sélectionner plusieurs choix

        Améliorer l’isolation thermique de votre maison est essentiel pour réduire la perte de chaleur. Voici les principales sources de déperdition thermique :

        Les fuites d’air et la ventilation représentent environ 20% des pertes. Sceller les interstices autour des fenêtres, des portes et d’autres ouvertures et installer un système de ventilation mécanique peut minimiser ces pertes.
        L’isolation du sol, qui contribue à hauteur de 7 à 10%, peut se faire par un plancher isolé avec une dalle flottante et une isolation en dessous, ou en utilisant un plancher en dalles de béton creuses.
        Il est important de maintenir et de mettre à niveau régulièrement les systèmes d’isolation et de ventilation pour assurer leur bon fonctionnement.
        Enfin, considérer l’enveloppe thermique complète de la maison est essentiel pour optimiser l’efficacité énergétique.

        Pour améliorer l’isolation et réduire les déperditions thermiques, plusieurs solutions s’offrent à nous.
        Tout d’abord, pour les toits, l’utilisation d’isolants en fibres minérales ou végétales est efficace. Concernant les murs, l’isolation thermique par l’extérieur (ITE) avec des panneaux de bois ou du plâtre est recommandée.
        Pour les fenêtres et portes, opter pour du double ou triple vitrage et des films isolants pour fenêtres peut considérablement réduire les pertes de chaleur.

        Pour les sols, il est nécessaire d’isoler le plancher du rez-de-chaussée et les plafonds des sous-sols.
        Installer des panneaux réfléchissants derrière les radiateurs peut aussi améliorer l’efficacité du chauffage en réfléchissant la chaleur vers l’intérieur de la pièce.
        Utiliser des matériaux d’isolation à forte inertie thermique comme le bois, le liège, ou l’ouate de cellulose, peut retarder significativement le transfert de chaleur.
        De plus, planter des arbres autour de la maison offre de l’ombre naturelle, réduisant ainsi les gains de chaleur et contribuant à des températures intérieures plus fraîches.

        Pour réduire la consommation énergétique de mon domicile, j’ai découvert qu’il est crucial de maintenir régulièrement le système de chauffage, notamment par l’entretien de la chaudière et le ramonage.
        J’ai également opté pour une chaudière à condensation, plus économe en énergie. En matière de pratiques écoénergétiques, j’utilise des appareils à faible consommation, je limite la température du chauffe-eau et je privilégie le séchage naturel des vêtements, contribuant ainsi à des économies d’énergie significatives.

        Des aides financières telles que MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro et les certificats d’économie d’énergie (CEE) sont disponibles pour soutenir les améliorations de l’efficacité énergétique dans les habitations.
        Cela m’a été particulièrement utile pour financer l’installation d’une pompe à chaleur air-eau dans ma maison de 100m², ce qui a permis de gagner 2 classes d’efficacité énergétique, tandis qu’une chaudière à gaz à haute performance a contribué à gagner 1 classe.

        Lors du choix des équipements, il est important de prendre en compte des facteurs tels que l’emplacement, la taille et l’isolation du logement, l’utilisation prévue, le coût et l’impact environnemental.
        J’ai dû comparer différents types de sources d’énergie, comme le bois, les PACs, les SSCs, le fioul, le gaz et l’électricité, chacun ayant des coûts et des impacts environnementaux variables.
        J’ai également appris que les labels THPE et HPE sont des indicateurs de haute performance énergétique pour les bâtiments et les appareils, dépassant les exigences réglementaires. Pour atteindre un bâtiment HPE, il est nécessaire de préparer des projets bien élaborés avec des programmes détaillés et précis pour répondre aux exigences fonctionnelles, énergétiques et environnementales.

        Zoom sur le DPE

        Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un document obligatoire en France pour tout bien immobilier mis en vente ou en location ou avant la réalisation de certains travaux. Il évalue la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre d’un logement ou d’un bâtiment.

        Il comprend une visite du bien, l’inventaire des équipements et l’état de l’isolation, le calcul de la consommation d’énergie et des émissions de gaz à effet de serre puis l’attribution d’une étiquette énergétique allant de A (très performant) à G (très peu performant).
        Pour mesurer l’impact exact de vos travaux sur le DPE de votre maison, il faudra réaliser une évaluation énergétique avant les travaux, puis une autre après, afin de constater les améliorations apportées

        Pour aller plus loin vous pouvez réaliser un audit énergétique, qui est un rapport complet avec des recommandations de travaux, le coût estimatif des travaux et les gains énergétiques potentiels.

        Les travaux les plus efficaces pour améliorer son DPE

        Elle est souvent considérée comme l’isolation à réaliser en priorité car elle est la plus efficace et la moins onéreuse, environ 40€ du m²
        C’est souvent par le toit que les déperditions de chaleur sont les plus importantes, jusqu’à 30% des pertes de chaleur d’une maison peuvent se faire par le toit.
        Elle peut se faire par rouleaux, par panneaux ou par insufflation de mousse ou d’isolant en vrac, selon si les combles sont perdus ou aménageables.

        C’est la solution la plus efficace pour supprimer les ponts thermiques et améliorer l’inertie du bâtiment, les murs peuvent représenter jusqu’à 25% des déperditions thermiques. L’isolation des murs par l’extérieur est donc la solution de choix pour améliorer l’efficacité énergétique de votre maison et gagner des classes sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Sans une bonne isolation, il sera impossible de réaliser des économies de chauffage.

        Cela consiste à installer des matériaux isolants sous le plafond ou au plancher pour isoler une pièce chauffée habitable d’une pièce froide comme une cave ou un garage pour empêcher les remontées de froid et d’humidité. Elle améliore le confort au sein de l’habitat en maintenant votre maison à une température plus constante. Les déperditions thermiques par le sol peuvent représenter jusqu’à 10% des pertes totales d’énergie.

        Vous allez remplacer le chauffage traditionnel aux énergies fossiles par une solution plus efficace et écologique. La PAC  extrait la chaleur de l’air extérieur pour chauffer l’eau du circuit de chauffage intérieur, réduisant ainsi la consommation d’énergies fossiles et les émissions de CO2 associées. Elle va améliorer le score DPE grâce à des économies substantielles sur les factures énergétiques et a un impact environnemental quasi nul.

         Si l’installation d’une pompe à chaleur air/eau n’est pas possible, des panneaux rayonnants ou des convecteurs électriques nouvelle génération peuvent être une alternative. Vous pouvez également penser à la PAC air/air une autre alternative plus écologique et économique.
        La pompe à chaleur air/air est également appelée climatisation réversible car elle peut jouer ce rôle en été en rafraichissant efficacement votre maison.

        L’utilisation d’un chauffage d’appoint biomasse, comme un poêle à pellets ou à bois, peut améliorer le score DPE en offrant une source de chaleur renouvelable et en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles. Ces chauffages ont un haut rendement et émettent moins de CO2 que les sources de chauffage traditionnelles.
        Les granulés sont produits de façon responsables à partir de déchets de bois et sans produits chimiques ajoutés.

        Les anciens chauffe-eaux électriques influencent négativement les résultats du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).
        Choisir un chauffe-eau thermodynamique en remplacement d’un modèle plus vieux, permet de réduire sa consommation d’électricité de 8 à 10% et d’améliorer sa note DPE. Il fonctionne en combinant une pompe à chaleur à un ballon de stockage d’eau chaude, ce qui le rend plus efficace.

        La ventilation, souvent négligée dans la rénovation énergétique, joue pourtant un rôle très important pour la qualité de l’air et l’efficacité énergétique.
        La VMC double flux permet de récupérer la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air entrant, réduisant ainsi la consommation de chauffage.
        Elle encore plus indispensable pour « laisser la maison respirer » quand une isolation complète a été réalisée.

        C’est le remplacement des fenêtres, volets et portes par des modèles de meilleures qualités et mieux isoler pour améliorer l’isolation thermique et acoustique.
        Le passage à des fenêtres à double ou triple vitrage offre une meilleure isolation thermique et acoustique, réduisant considérablement les échanges thermiques avec l’extérieur. Cet investissement est en général très abordable et bénéficie aussi de nombreuses ides de l’Etat

         Ils permettent de mieux réguler la température du logement, que ce soit de façon automatique ou a distance avec une application smartphone par exemple.
         Ces dispositifs ajustent la température de manière automatique selon les habitudes des occupants et les conditions climatiques ou intérieures.
        Cela permet d’éviter la consommation de chauffage inutile et vous fait réaliser des économies sur les factures de chauffages

        Il existe de nombreux équipements qui feront réduire votre consommation. Vous pouvez par exemple remplacer les ampoules traditionnelles par des ampoules LED, qui sont plus économes en énergie et ont une plus longue durée de vie.
        Vous pouvez également utiliser des appareils électroménagers avec une classe énergétique A++ ou A+++, il en existe pour les lave-vaisselles, les frigos, les cuisinières, les fours etc.

        Il existe différents types de panneaux solaires. Les panneaux photovoltaïques convertissent la lumière du soleil en électricité grâce à des cellules photovoltaïques
        Les panneaux solaires thermiques utilisent des capteurs solaires pour chauffer un fluide caloporteur qui est ensuite utilisé pour produire de l’eau chaude sanitaire ou du chauffage. Les panneaux solaires hybrides combinent les technologies photovoltaïque et thermique en un seul système.

        Contrairement à la rénovation geste par geste, qui se concentre sur un seul travaux à la fois (par exemple, l’isolation des combles), la rénovation globale prend en compte l’ensemble du système énergétique du logement et permet de réaliser plusieurs travaux complémentaires et de manière coordonnée
        Cela permet d’obtenir de meilleurs résultats qu’en additionnant des interventions ponctuelles.
        Les travaux de rénovation globale sont la meilleure façon de gagner 2 classes énergétique de DPE, même plus.

        Dorénavant, il est également obligatoire de réaliser une rénovation globale si vous souhaitez obtenir MaprimeRénov’ et que votre maison est classé F ou G au DPE.
        La prime ne sera en plus versé que si vous réalisez au moins deux gestes d’isolation qui permettent un minimum de 2 sauts de classe au DPE.
        Pour attester de ce gain au DPE il faudra donc réaliser un audit énergétique avant et après les travaux.
        Cette prime sera cependant bien plus élevé et pourra même dans certains cas financée jusqu’à 90% du cout total des travaux.

        Les travaux de rénovation globale englobe aussi le remplacement du chauffage, de la climatisation et de la ventilation par des systèmes plus écologiques et plus performants.
        Vous pouvez également y intégrer des sources d’énergie renouvelable, comme les panneaux solaires photovoltaïques ou les chauffe-eau solaires, qui réduisent également la dépendance aux énergies fossiles et diminue l’empreinte carbone du bâtiment.

        Pourquoi améliorer le DPE de son logement ?

        ✅ Améliorer le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) d’un bâtiment présente plusieurs avantages

        ✅ Un meilleur DPE indique une meilleure efficacité énergétique, donc une consommation d’énergie réduite et des économies sur les factures

        ✅ Vous améliorez le confort en réduisant les courants d’air et le froid et en maintenant une bonne qualité de l’air, ce qui rend votre maison plus agréable à vivre.

        ✅ Les bien à louer ou à vendre avec un bon DPE sont plus attrayants, vous allez donc augmenter la valeur de votre maison sur le marché immobilier

        ✅ Les réglementations énergétiques sont de plus en plus strictes, et un bon DPE assure la conformité avec la législation en vigueur, évitant d’éventuelles sanctions.

        ✅ Améliorer l’efficacité énergétique réduit les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à la lutte contre le changement climatique.

        Quelles sont les aides pour améliorer le DPE de son logement ?

        Il existe de nombreuses aides financières pour vous aider à financer vos travaux de rénovation énergétique et ainsi améliorer le DPE de votre logement.

        MaPrimeRénov’ est destinée aux travaux de rénovation énergétique, notamment pour les propriétaires souhaitant changer leur système de chauffage ou de production d’eau chaude sanitaire pour un équipement décarboné.
        La maison concernée doit être la résidence principale et avoir été construite il y à plus de 15 ans. Ensuite l’aide varie en fonction de la tranche de revenu.
        Il y a des conditions spécifiques pour les logements classés F ou G au DPE.
        À partir de juillet 2024, ces propriétaires n’auront plus accès à MaPrimeRénov’ pour les travaux dits “monogestes”.
        Pour les travaux de rénovation globale, le logement doit améliorer son DPE d’au moins deux classes pour être éligible à l’aide « MaPrimeRénov’ Parcours accompagné ».

        L’Éco-PTZ (éco-prêt à taux zéro) est un prêt sans intérêt, accessible sans condition de ressources, qui peut financer les travaux de rénovation énergétique. Le montant du prêt ECO-PTZ peut atteindre 30 000 € pour une rénovation globale du logement.

        Le Prêt avance rénovation (PAR) permet de couvrir une partie des coûts des travaux de rénovation énergétique et fonctionne sur le principe de l’hypothèque.

        Les Réductions d’impôts : Pour les propriétaires bailleurs, il existe des aides qui permettent non seulement d’augmenter la valeur de leur bien en améliorant leur DPE mais aussi de réduire leur impôt sur le revenu. Ceci peut inclure le déficit foncier, le dispositif Loc’Avantages, l’exonération de taxe foncière et le dispositif Denormandie.

        Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) sont financées par les fournisseurs d’énergie et les acteurs de la grande distribution qui sont obligés de réaliser des économies d’énergie sur la consommation de leurs clients.
        Pour cela, ils peuvent proposer des aides financières aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités locales pour les inciter à réaliser des travaux de rénovation énergétique.
        La Prime CEE est ouverte à tous les ménages, elle est calculée en fonction du niveau de ressources des foyers et des travaux réalisés.

        La TVA à taux réduit de 5,5% est applicable sur les travaux de rénovation énergétique, ce qui diminue le coût total de l’intervention. En savoir plus

        Les 7 classes énergétiques au DPE

        Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) en France classe les bâtiments selon leur efficacité énergétique, du plus performant au moins performant, en se basant sur leur consommation d’énergie primaire et leurs émissions de CO2.
        Les logements classés A et B utilisent des énergies renouvelables et ont une isolation performante.
        Ils répondent aux exigences de la RT 2012 qui repose sur la construction de bâtiments BBC (Bâtiment Basse Consommation).
        Les logements classés C ont des performances et un impact écologique moyen, il n’est pas obligatoire de réaliser des travaux de rénovation énergétiques.
         Les logements classés D et F sont considérés comme énergivores. Ils sont généralement mal isolés et équipés de systèmes de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire anciens et peu performants.

        Les logements classés F et G au DPE correspondent aux bâtiments dont la consommation d’énergie primaire est très élevée. Ils sont considérés comme des passoires thermiques.
        Depuis le 1er janvier 2023, il est déjà interdit de louer un logement classé G au DPE et cette interdiction s’étendra aux logements classés F à partir de 2028.

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        Jécologise est l’acteur local du développement durable qui vous accompagne de A à Z dans vos travaux de rénovation énergétique.
        Ces travaux comme l’isolation, le solaire et l’installation de chauffages performants vous font réaliser des économies tout en apportant confort, et bien-être dans le respect de l’environnement.


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        Ce type de VMC est composé d’un réseau de conduits, d’entrées d’air hygroréglables installées généralement au-dessus des fenêtres dans les pièces principales comme les chambres et le salon, et de bouches d’extraction hygroréglables placées dans les pièces humides (cuisine, salle de bain, WC).
        La particularité de la VMC simple flux hygroréglable réside dans sa capacité à moduler le renouvellement d’air en fonction des besoins spécifiques de l’habitat, grâce à des capteurs d’humidité qui ajustent le volume d’air extrait.
        Lorsque l’humidité augmente dans une pièce, le système augmente automatiquement le débit d’air extrait de cette pièce pour évacuer plus efficacement l’humidité et garantir une qualité d’air optimale.
        À l’inverse, lorsque le taux d’humidité diminue, le système réduit le débit d’air extrait, permettant ainsi d’économiser de l’énergie tout en maintenant un bon niveau de confort.

        Les deux types de VMC Hygro

        Les deux types de VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) simple flux hygroréglable sont conçus pour adapter automatiquement le débit d’air ventilé en fonction du taux d’humidité dans les pièces d’une habitation

        VMC hygro A : Le débit d’air est régulé uniquement au niveau des bouches d’extraction.
        Dans ce système, les entrées d’air s’ajustent automatiquement en fonction du niveau d’humidité.
        Cependant, les bouches d’extraction ont un débit fixe ou constant, et ne s’adaptent pas en temps réel à l’humidité intérieure.
        Il est généralement utilisé dans des configurations où l’on souhaite un contrôle plus simple de la ventilation
        En moyenne, le coût d’un kit de VMC simple flux hygroréglable de type A est entre 400 € et 600 € auquel il faut ajouter jusqu’à 1000€ pour l’installation.

        VMC hygro B : Le débit d’air est régulé au niveau des bouches d’extraction et des entrées d’air.
        Ce système offre une régulation complète grâce à des entrées d’air et des bouches d’extraction hygroréglables.
        Les deux s’ajustent automatiquement en fonction du taux d’humidité, permettant une modulation fine du débit d’air entrant et sortant de la maison.
        Il permet une meilleure qualité de l’air intérieur en ajustant de manière plus précise la ventilation selon les besoins.
         Cette régulation fine offre des économies d’énergie plus importantes, en évitant de surventiler et en s’adaptant aux conditions spécifiques de chaque espace.
        En moyenne, le coût d’un kit de VMC simple flux hygroréglable de type B est entre 600 € et 1000 € auquel il faut ajouter jusqu’à 1200 € pour l’installation.

        Les avantages de la VMC Hygro

        ✅ L’air est constamment renouvelé, ce qui permet d’évacuer l’humidité, les polluants et les odeurs.

        ✅ L’air est plus sain et plus agréable à respirer avec un renouvellement d’air continu pour éliminer les polluants intérieurs

        ✅ Elle permet de réduire la consommation d’énergie liée au chauffage, car elle ne gaspille pas l’air chaud.

        ✅ L’installation d’une VMC simple flux hygroréglable est assez simple et peut s’adapter à de nombreuses configurations

        ✅ Le système ne fonctionne à pleine capacité que lorsque c’est nécessaire

        Les aides disponibles pour la VMC Hygro

        Les dispositifs de VMC simple flux hygroréglable ne sont pas éligibles à MaPrimeRénov’ mais restent éligibles aux Certificats d’Économie d’Énergie.
        Seules les VMC double-flux sont éligibles à MaPrimeRénov’.
        Le montant alloué par la prime CEE pour une installation de VMC simple flux varie en fonction de la superficie du logement et du type d’installation mise en place.
        Pour l’année 2024, la prime CEE moyenne attribuée pour l’installation d’une VMC simple flux est de 170 euros.

        VMC double-flux ou VMC Hygro ?

        La VMC Double-Flux, extraie l’air vicié des pièces humides et insuffle de l’air neuf filtré dans les pièces sèches et récupère la chaleur de l’air vicié sortant pour préchauffer l’air neuf entrant grâce à un échangeur de chaleur.
        La VMC double-flux est idéale pour les nouvelles constructions ou les rénovations profondes où l’efficacité énergétique et la qualité de l’air intérieur sont prioritaires, malgré un coût initial plus élevé.
        La VMC hygroréglable, quant à elle, offre une solution plus abordable et adaptable, particulièrement adaptée à la rénovation et aux budgets plus limités, tout en améliorant le confort et la qualité de l’air intérieur.

        Fonctionnement de la Pompe à Chaleur

        C’est un système de chauffage qui peut également produire de l’eau chaude sanitaire et parfois de la climatisation.
        Les pompes à chaleur fonctionnent en transférant la chaleur d’une source (l’air extérieur, l’eau souterraine ou le sol) à l’intérieur de votre maison pour fournir du chauffage, de l’ECS ou de la climatisation.
        L’avantage principal des pompes à chaleur est leur efficacité, car elles utilisent moins d’énergie électrique pour transférer la chaleur qu’un système traditionnel n’en utiliserait pour la générer.

        La Pompe à Chaleur est un équipement de chauffage plus efficace, son efficacité se mesure par son COP ou Coefficient de Performance.
        Il mesure le rapport entre la quantité de chaleur produite par la pompe à chaleur et la quantité d’électricité nécessaire pour la produire.
        Si une pompe à chaleur a un COP de 3, cela signifie qu’elle produit 3 kWh de chaleur pour chaque kWh d’électricité consommé. Plus le COP est élevé, plus la pompe à chaleur est considérée comme efficace.

        L’isolation pour améliorer le rendement de la Pompe à Chaleur

        Dans le cas d’une isolation thermique insuffisante, la chaleur s’échappe rapidement, imposant ainsi à la pompe à chaleur de fonctionner intensivement pour pallier ces déperditions.
        Pour rappel, près de 30% des pertes de chaleur sont attribuées à une mauvaise isolation des murs, de la toiture, des fenêtres et des planchers.
        Il est d’ailleurs conseillé de commencer par l’isolation des combles, puis des murs, qui sont responsables de la majorité de déperditions de chaleur.

        L’efficacité énergétique d’une pompe à chaleur est aussi  largement influencée par l’écart de température entre sa source (l’air, le sol ou l’eau) et l’endroit où est distribuée la chaleur.
        Or, si la maison est mal isolée, l’écart de température sera plus important

        Les bénéfices de l’isolation de la maison

        Un logement correctement isolé empêche les fuites de chaleur et au froid de rentré à l’intérieur.
        Elles sont notamment liées aux ponts thermiques, une partie de l’enveloppe d’un bâtiment où la résistance thermique est plus faible et entraîne une perte de chaleur et la formation de condensation ou de moisissures.
        Les ponts thermiques se produisent souvent aux jonctions entre les murs, les planchers et les toits, autour des fenêtres et des portes, ainsi qu’aux points de fixation et là où il y a une interruption ou une faiblesse dans l’isolation.

        Sans isolation les murs peuvent être froids et source d’inconfort car ils abaissent la température ressentie dans l’espace, obligeant les occupants à augmenter le chauffage.
        En plus, une bonne isolation permet aussi de prévenir l’infiltration d’humidité et la formation de condensation.
        L’humidité excessive et la condensation peuvent endommager la structure du bâtiment.
        Elle peut favoriser l’apparition de moisissures et acariens, pouvant déclencher des allergies et des problèmes respiratoires.
        Tout comme des températures trop basses peuvent entraîner des rhumes et autres.

        ✅ Jusqu’à 8 500 € d’aides directement déduits sur le montant total
        ✅ Luttez contre la chaleur et gardez la fraicheur en été
        ✅ Réduisez votre consommation de chauffage de 25%
        ✅ Protégez-vous de l’humidité et des nuisances sonores
        ✅ Protégez vos murs contre le vieillissement
        ✅ Améliorez votre DPE et augmentez la valeur de votre bien

        Que se passe-t-il si j’installe une pompe à chaleur sans isoler ma maison ?

        Installer une pompe à chaleur avant d’isoler correctement son logement revient à gaspiller son argent, ce serait comme remplir un seau troué avec de l’eau.
        Les économies réalisées sur les coûts de chauffage seront considérablement réduites à cause des pertes de chaleur.
        Une consommation excessive d’énergie augmentera plus rapidement l’usure de l’appareil.

        C’est pour ça qu’il est fortement conseillé de faire réaliser un diagnostic énergétique pour connaitre les insuffisances en matière d’isolation.
        Des travaux de rénovation globale pourraient vous être recommandés.
        Ce type de rénovation ne se limite pas à une intervention ponctuelle (comme l’installation d’une pompe à chaleur) mais englobe plusieurs travaux complémentaires effectués en une ou deux fois. Cette solution offre pour la plupart du temps de bien meilleurs résultats que le « geste par geste »

        Parfois, les radiateurs classiques doivent atteindre 80-90°C pour chauffer une maison, mais une pompe à chaleur (PAC) ne dépasse généralement pas 55°C.
        Surtout par temps très froid, une PAC peut ne pas maintenir une température intérieure confortable dans un logement mal isolé et très froid, elle consommera énormément d’électricité pour un COP faible et elle s’usera plus rapidement.

        ✅ Jusqu’à 9 000 € d’aides financées
        ✅ Économisez jusqu’à 70 % d’énergie
        ✅ Une température idéale en hiver
        ✅ Raccordement facile à votre système de chauffage (émetteurs à eau)
        ✅ Production d’eau chaude sanitaire avec un Chauffe-eau Thermodynamique
        ✅ Un système de chauffage plus écologique et économique

        Le chauffage au bois, à la fois écologique et économique, a gagné en popularité auprès des ménages, avec une augmentation significative des ventes d’appareils de chauffage au bois de 21,4 % en 2022.
        Elle poursuit une tendance de croissance observée depuis 2019, , exacerbé par la guerre en Ukraine et la flambée des prix du gaz.
        En 2022, les solutions de chauffage au bois ont bénéficié de subventions s’élevant à plus de 769 millions d’euros, dans le cadre d’un ensemble d’aides totalisant 3,1 milliards d’euros pour cette même année
        Malgré cet engouement, le gouvernement va réduire les aides financières sur le chauffage au bois le 1 er Avril 2024.

        Une des raison principale serait la volonté de  « préserver au maximum les forêts françaises, puits de carbone essentiel pour atteindre nos objectifs climatiques », selon Agnès Pannier Runacher, ancienne ministre de la Transition énergétique.

        Un argument qui parait peu convaincant car en réalité la superficie des forêts ne cesse de grandir, alors que les quantités de bois commercialisées restent relativement constantes depuis les deux dernières décennies.

        De plus, la majorité du bois utilisé provient en réalité de sciure de bois et d’autres déchets de bois issus de l’industrie du bois
        Ces matériaux sont généralement des sous-produits qui, autrement, seraient considérés comme des déchets.

        « Les certificats d’économie d’énergie (CEE) et la TVA à 5,5 % restent maintenus, insiste-t-on. Nous ne sommes pas non plus dans l’idée, comme on l’a fait pour le gaz, d’arrêter toutes les aides publiques sur le chauffage au bois. C’est une solution qui est intéressante dans la transition énergétique. L’enjeu est de le faire à la bonne mesure, là où c’est pertinent. En remplacement de vieux appareils de chauffage au bois ou de chaudières à gaz et au fioul dans les régions où la ressource en bois est abondante et où le réseau électrique pourrait peiner à faire face à une trop forte hausse de la demande d’électricité. »
        Agnès Pannier-Runacher

        La prime CEE (Certificats d’Economies d’Energie) est une aide financière pour l’installation d’un chauffage au bois performant.
        Cette prime est versée par les fournisseurs d’énergie, qui sont obligés d’atteindre des objectifs d’économies d’énergie.

        Pour être éligible à la prime CEE, votre logement doit être achevé depuis plus de 2 ans, les travaux doivent être réalisés par un professionnel RGE et l’appareil doit respecter les performances énergétiques minimales fixées par la réglementation.

        Elle peut monter jusqu’à 100€ pour les poêle à bois, 250€ pour les inserts, 800€ pour les chaudières à buches, 250€ pour les poêle à granulés et 1000€ pour les chaudières à granulés.

        Quelles aides pour le Poêle à Granulés en 2024 ?

        La pompe à chaleur Air/Eau la meilleure alternative au chauffage au bois

        Le Parcours Décarbonation (ou Efficacité)

        Le principal objectif de MaPrimeRénov’ Parcours Décarboné est de financer la mise en œuvre de rénovations simples ou de petits ensembles de travaux, principalement le remplacement des systèmes de chauffage ou d’ECS qui utilisent des combustibles fossiles tels que le fioul, le gaz et le charbon, par des alternatives moins polluantes comme les pompes à chaleur, les chaudières à granulés de bois et les chauffe-eau solaires.
        Les objectifs sont de diminuer la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre et investir dans les énergies renouvelables afin de viser l’autonomie énergétique.

        Pour être éligible à cette aide forfaitaire il faudra fournir un DPE ou un audit énergétique à jour.
        En effet, les biens classés F et G au DPE sont exclus de ce dispositif et devront passer obligatoirement par une rénovation globale (Parcours Accompagné)
        Cette aide MaPrimeRenov’ Décarbnation est donc réservée aux ménages résidant dans des maisons déjà correctement isolées.

        Comme pour toutes les aides MPR, il faudra être propriétaire d’une résidence principale construite il y a plus de 15 ans en France métropolitaine.
        Malheureusement les ménages classés comme « Aisés » par l’Anah ne pourront pas bénéficier de ce parcours MPR‘.
        Tous les travaux devront être réalisés par un artisan RGE (reconnu garant de l’environnement).

        Mais bonne nouvelle, le budget 2024 permettra l’augmentation des aides à l’installation de pompes à chaleur air/eau et géothermiques, de 1000€ à 2000€ pour les ménages aux revenus modestes et intermédiaires,  dans le cas du remplacement des chaudières fonctionnant aux énergies fossiles.

        A cela vous pouvez également y combiner un geste d’isolation comme l’isolation des murs, combles et planchers bas ainsi que le changement des menuiseries (portes et fenêtres) et l’installation d’une VMC.

        Le chauffage domestique représente environ 20% des émissions de gaz à effet de serre (GES).
        Le chauffage au fioul est le plus polluant, émettant environ 324 gCO2e/kWh, le gaz naturel est moins polluant avec des émissions de 227 gCO2e/kWh.
        L’impact environnemental du chauffage électrique dépend de la source d’électricité.
        En France, l’électricité est majoritairement produite par l’énergie nucléaire, ce qui génère environ 60 gCO2e/kWh.
        En ce qui concerne le bois buche, il génère environ 50 gCO2e/kWh contre seulement 15 pour le granulé de bois et moins de 10 pour la pompe à chaleur.
        Les solutions les plus écologiques sont les pompes à chaleur et le chauffage aux granulés de bois.

        Le chauffage électrique est souvent considéré comme l’un des moyens les plus chers de chauffer une maison. Pour une maison de 100 m², le coût annuel peut varier de 1 000 à 2 000 euros, selon l’efficacité de l’installation et le coût de l’électricité.

        Le chauffage au gaz est généralement moins cher que l’électrique. Pour une maison de cette taille, le coût peut se situer entre 800 et 1 500 euros par an, en fonction des tarifs du gaz et de l’efficacité de la chaudière.

        Le chauffage au fioul coûte entre 1 200 et 2 500 euros par an, en fonction du prix du fioul.

        Les pompes à chaleur sont plus chères à installer mais peuvent offrir des coûts d’exploitation annuels réduits, de l’ordre de 500 à 1 000 euros, grâce à leur haute efficacité énergétique.

        En ce qui concerne le chauffage solaire les couts annuelles pour une maison de 100m² peuvent aisément descendre à moins de 500€

        Pour le chauffage au bois, le coût dépend fortement du type de bois utilisé et de sa disponibilité. Il peut varier de 600 à 1 200 euros par an.

        ✅ Jusqu’à 9 000 € d’aides financées
        ✅ Économisez jusqu’à 70 % d’énergie
        ✅ Une température idéale en hiver
        ✅ Raccordement facile à votre système de chauffage (émetteurs à eau)
        ✅ Production d’eau chaude sanitaire avec un Chauffe-eau Thermodynamique
        ✅ Un système de chauffage plus écologique et économique

        ✅ Jusqu’à 2 650 € d’aides financées
        ✅ Jusqu’à 750 € d’économies de chauffage
        ✅ Une température plus homogène idéale en hiver
        ✅ Une chaleur visuelle dans votre foyer
        ✅ L’énergie la moins chère au kWh
        ✅ Un système de chauffage plus écologique

        ✅ Chauffage et Eau Chaude Sanitaire
        ✅ Jusqu’à 80 % d’économie d’énergie
        ✅ De nombreuses aides et subventions
        ✅ Une énergie gratuite et non taxée
        ✅ Une solution écologique et durable
        ✅ Valorisez votre bien immobilier

        Aides à la Rénovation Energétique en Alsace

        De nombreuses communautés d’agglomération proposent des aides à la rénovation énergétique en Alsace.
        La Communauté d’Agglomération de Colmar propose une aide financière couvrant 12% du montant total des dépenses engagées pour l’isolation des murs, des toits, ou des combles ainsi que le remplacement des menuiseries, elle est limitée à 1200 €.

        La Ville d’Hageunau, elle, propose de financer jusqu’à 9€ du m² l’isolation des combles, des toits, de planchers bas et des murs et accorde une subvention de 25€ par fenêtres remplacées. Elle finance aussi l’audit énergétique à hauteur de 400€.

        Mulhouse Alsace Agglomération offre une aide financière de 1000 € aux propriétaires effectuant des travaux de rénovation énergétique dans des habitations de plus de 15 ans, situées au sein de l’agglomération.

        Aides à la  Rénovation Energétique en Aquitaine

        La Région Nouvelle-Aquitaine propose aussi des aides à la rénovation énergétique.
        Par exemple, 1 000 € sont offerts pour réaliser un audit énergétique, nécessaire pour les logements classés F ou G avant leur mise en vente.

        La Nouvelle-Aquitaine offre des aides financières variant de 800 € à 1 200 € aux ménages, sans exigence de revenus, pour les travaux de rénovation globale.
        Également, peut être versée une aide de maximum  800 € pour les travaux monogestes et 1 000 € sont attribués spécifiquement pour engager un maître d’œuvre.

        Grâce au programme Ma Rénov Bordeaux Métropole, vous pouvez bénéficier de jusqu’à 11 000 € pour vos travaux de rénovation et de 2 300 € pour les études préalables.

        Dans la Drôme, la Biovallée offre jusqu’à 7 500 euros en aide pour des travaux d’efficacité énergétique aux propriétaires et des aides allant jusqu’à 5 000 euros pour l’installation d’équipements de chauffage renouvelables

        Aides à la  Rénovation Energétique en Auvergne

        En Auvergne, il existe également des aides par ville, par communauté de commune ou par département avec par exemple :

        Le « Fonds isolation »  et le « Fond Air Bois » de la communauté de Commune de Miribel et du Plateau

        L’ «Aide à l’amélioration de l’habitat – Habiter mieux Sérénité  de la communauté de Commune du  Grand Charolais.

        L’ « Aide à la rénovation globale pour les propriétaires bailleurs » d’Arche Agglo.

        Ou encore l’ « Aide à la rénovation énergétique lors de l’accession à la propriété » de Saint-Etienne Métropole

        Aides à la Rénovation Energétique en Bourgogne-Franche-Comté

        La Région Bourgogne-Franche-Comté, finance aussi les rénovations pour les projets de bâtiments basse consommation (BBC).
        L’aide peut monter à 7000 € pour les ménages classés Très Modestes sur le barème de MaPrimeRénov’.
        Il existe également une aide de 3000 € maximum pour financer l’accompagnement technique.
        En ce qui concerne les travaux gestes par gestes une subvention peut aller jusqu’à 30% du montant des travaux.
        Vous pouvez aussi profiter de “bonus éco-matériaux” selon les types d’isolants sélectionnés pour vos travaux de rénovation énergétique.

        L’agglomération de l’Auxerrois offre jusqu’à 2 000 euros par logement en aide complémentaire aux subventions de l’Anah pour les travaux d’amélioration énergétique qui augmentent la performance énergétique d’au moins 35%.

        Lons Agglomération propose 2 000 euros aux jeunes ménages pour la rénovation énergétique d’un logement ancien.

        Des communautés de communes en Saône-et-Loire proposent des aides financières, allant de 400 à 1 500 euros, en complément du programme “Habiter Mieux” de l’Anah pour l’équipement en énergies renouvelables,

        Aides à la Rénovation Energétique en Bretagne

        La Bretagne encourage ses habitants à améliorer l’efficacité énergétique de leur maison.
        Il existe des aides au niveau de Vannes Agglomération, de la CC d’Auray Quiberon, de Lorient Agglomération, Brest Métropole, Rennes Métropole ou encore de Lannion.
        Par exemple Quimper Bretagne Occidentale verse une subvention aux travaux de rénovation énergétique de son centre-ville et Dinan Agglomération verse jusqu’à 5000€ pour l’installation d’un équipement solaire.

        Le réseau Rénov’ Habitat Bretagne propose un accompagnement gratuit et personnalisé aux ménages bretons dans leur projet de rénovation énergétique.
        Ils peuvent également vous aider à mobiliser des aides financières locales.
        Financé par la Région Bretagne et animé par la collectivité régionale en partenariat avec la DREAL et l’ADEME, le réseau a pour mission d’aider les Bretons à améliorer la performance énergétique de leur habitat.

        La métropole de Rennes renforce les aides de l’Anah avec un forfait de 500 euros pour les propriétaires occupants et de 1 500 euros pour les bailleurs, à condition que les travaux améliorent l’efficacité énergétique du logement de plus de 35%.

        Aides à la Rénovation Energétique en Centre-Val-de-Loire

        La Région Centre-Val de Loire propose une aide financière pour l’installation de panneaux solaires photovoltaïques.
        Cette aide est de 500€ par kWc installé, avec un plafond de 3 000€.

        Le Département du Loiret propose une aide de 1 500€ pour les travaux d’isolation des combles et de 2 000€ pour les travaux de remplacement d’une chaudière fioul par une pompe à chaleur.

        La ville d’Orléans propose, elle, une aide financière pour l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques, elle est de 500 € par borne installée.
        Toutes les informations sont disponibles sur le site web de Centre-Val de Loire Rénovation qui propose un accompagnement technique et financier pour toutes sortes de travaux.
        Des aides supplémentaires sont aussi disponibles dans d’autres villes comme Tours et Blois.

        La communauté de communes du Grand Chambord complète les aides de l’Anah avec 1 000 euros pour les propriétaires bailleurs rénovant leur résidence principale de plus de 15 ans

        Le conseil départemental du Loiret augmente aussi ces aides jusqu’à 2 000 euros pour les plus de 70 ans et 250 euros pour les autres.

        Plusieurs villes du Loiret, comme Chaingy, Châlette-sur-Loing, et Saint Aignan, offrent également des exonérations de taxe foncière pour des travaux éligibles

        Aides à la Rénovation Energétique en Corse

        En Corse, le dispositif ORELI soutient financièrement la rénovation globale pour les ménages modestes en précarité énergétique.
        C’est un dispositif innovant, il propose accompagnement gratuit et personnalisé par un conseiller tout au long du projet de rénovation, de l’état des lieux du logement jusqu’à la réception des travaux.
        Il est proposé par l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie de la Corse
        Il offre jusqu’à 30 000 € d’aide, plus un audit énergétique gratuit et un suivi expert, pour des maisons de plus de 20 ans nécessitant des améliorations vers un niveau BBC.
        Les travaux doivent permettre d’atteindre une performance énergétique proche du niveau bbc rénovation soit un minimum de 55% de gain sur les consommations d’énergie
        Eligible aux propriétaires occupants ou bailleurs, les travaux doivent être réalisés par des professionnels RGE  pour garantir la qualité des travaux

        Aides à la Rénovation Energétique en Ile-de-France

        La Région Île-de-France propose une aide financière jusqu’à 1 000 € pour les particuliers remplaçant une ancienne chaudière par un système de chauffage écologique, tel qu’un dispositif solaire thermique, une pompe à chaleur (hors air/air), un chauffe-eau thermodynamique, ou un système hybride.

        Il y a aussi la Prime éco-logis 91, une aide financière du Département de l’Essonne pour les propriétaires occupants et les copropriétés qui réalisent des travaux de rénovation énergétique geste par geste, copropriété ou en « rénovation performante ».

        Le Département de Seine-et-Marne propose, via la Caisse Départementale d’aide au Logement 77 (CADAL), un prêt jusqu’à 12 000 € pour l’accession à la propriété ou la rénovation de logements, sous conditions.

        Le Département de Val-de-Marne offre jusqu’à 1 400 € d’aide financière pour les travaux d’économie d’énergie aux ménages modestes, complétant les aides de l’Anah pour l’isolation et le chauffage.

        Il existe aussi un programme similaire dans le département des Yvelines.

        Aides à la Rénovation Energétique dans les Hauts-de-France

        L’objectif principal du Pass Rénovation des Hauts-de-France est de faciliter la rénovation des logements.
        Le dispositif, qui s’adresse à tous les propriétaires dans la région Hauts-de-France, sans conditions spécifiques d’éligibilité, propose un accompagnement complet, de la planification à la réalisation des travaux, en passant par le financement.
        Les interventions ciblent principalement l’isolation, le remplacement des fenêtres et des systèmes de chauffage pour une réduction de la consommation énergétique de 35 à 75%.

        La Métropole Européenne de Lille (MEL) alloue aussi une aide de 2 000 € pour les rénovations globales qui permettent d’améliorer l’efficacité énergétique d’au moins 40 %. Il existe également un bonus de 5 000 € pour financer des projets atteignant le standard BBC (Bâtiment Basse Consommation)

        La Communauté d’Agglomération Creil Sud Oise complète les aides du programme “Habiter Mieux” avec un apport supplémentaire de 500 euros. De même, l’Agglomération de la région de Compiègne et de la Basse Automne octroie une prime supplémentaire de 1 000 euros

        Aides à la Rénovation Energétique en Pays-de-Loire

        La Région Pays-de-la-Loire propose également une aide pour soutenir les résidents classés « Très Modestes » par l’Anah, dans leurs projets de rénovation.
        Cette aide est disponible pour les propriétaires occupants d’une résidence principale qui souhaitent réaliser un bouquet de travaux permettant l’amélioration de la performance énergétique d’au moins 50 %

        A Nantes, « Mon Projet Rénov »  est un service est destiné à tous les habitants qui souhaitent entreprendre des travaux de rénovation dans leur domicile.
        Il propose un accompagnement gratuit, des conseils techniques et des aides financières renforcées.
        De 2018 à 2025, Nantes Métropole a alloué 7 millions d’euros / an en subventions pour soutenir la rénovation énergétique des logements pour une moyenne de 500 logements aidés par an.
        L’Espace Conseil France Rénov de Nantes Métropole est joignable par téléphone ou sur son site internet.

        Le Conseil départemental de Vendée propose une aide aux primo-accédants effectuant des travaux de rénovation énergétique dans un logement ancien, à condition que leurs ressources ne dépassent pas les plafonds du prêt à taux zéro (PTZ).

        Aides à la Rénovation Energétique en Normandie

        Le chèque Éco-Énergie Travaux est une initiative destinée aux propriétaires de maisons individuelles en Normandie, qui souhaitent que leur logement atteigne le niveau Bâtiment Basse Consommation (BBC)
        Il y a cinq niveaux de chèques disponibles, les montants vont de 2 500 € pour des travaux permettant une économie d’énergie de 40 %, à 9 500 € pour des interventions utilisant des matériaux biosourcés ou le bois comme source d’énergie

        En Seine-Maritime, le dispositif “Aide à l’habitat durable” offre jusqu’à 2 500 € de subventions, soit 25 % du coût total des travaux (plafonnés à 10 000 € TTC), pour la rénovation énergétique des logements de plus de 15 ans.

        Sous réserve de conditions de revenus, le conseil départemental de l’Orne offre des subventions aux propriétaires occupants qui investissent dans des foyers fermés, des inserts, des poêles à bois ou des poêles à granulés de bois.

        Il existe également des programmes similaires dans l’Eure, la Manche et le Calvados.

        La Métropole de Rouen et celle de Dieppe complètent, elles, ces subventions avec 500 euros pour les propriétaires réalisant des travaux de rénovation globale

        Aides à la Rénovation Energétique en Occitanie

        En Occitanie, plusieurs départements offrent des aides complémentaires à MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique.
        La région Occitanie offre aussi un “Éco-chèque logement Régional” de 1 500 euros pour les propriétaires occupants et de 1 000 euros pour les propriétaires bailleurs qui souhaitet réaliser des travaux de rénovation d’ampleur.

        Dans le Gard,hors agglomérations de Nîmes et d’Alès, les plus modestes peuvent bénéficier d’une aide complémentaire “Habiter Mieux” de 500 €.

        Les Pyrénées-Orientales ont créé le programme “Mieux Se Loger 66 » pour les propriétaires « bleus et « jaunes » selon le barème de l’Anah.
        Mieux Se Loger 66 est un outil précieux pour tous les habitants des Pyrénées-Orientales qui souhaitent améliorer le confort de leur logement, réduire leurs factures d’énergie et valoriser leur patrimoine.

        Il existe également des aides complémentaires dans le département de l’Ariège, y compris une réservée aux personnes âgées.

        Aides à la Rénovation Energétique en Provence-Alpes-Côtes-d’Azur (PACA)

        Le chèque énergie durable est une aide financière de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur pour soutenir les ménages modestes dans la rénovation énergétique de leur logement.
        Il peut atteindre 2 000€ pour une isolation avec des matériaux biosourcés, 300€ pour un audit énergétique ou encore 1000€ pour une pompe à chaleur.
        Vous pouvez faire votre demande en ligne sur le site de la Région.

        Provence Éco Rénov est une initiative réservée aux habitants des Bouches-du-Rhône, le montant de l’aide peut atteindre 50% du cout des travaux dans certains cas comme pour un logement situé dans un périmètre d’éradication de l’habitat indigne à Marseille.
        La demande de l’aide Provence Éco Rénov doit être effectuée en ligne sur le site du Département des Bouches-du-Rhône


        Le département du Vaucluse propose des aides, sous conditions de ressources, pour les propriétaires de logements anciens réalisant des travaux de rénovation thermique. La subvention couvre 10% du coût total des travaux HT, avec un plafond de 20 000 euros HT, ce qui correspond à une aide maximale de 2 000 euros.

        Aides à la  Rénovation Energétique dans le Grand-Est

        Si vous envisagez une rénovation énergétique de votre maison et que vous cherchez un soutien pour la gestion technique et financière, vous pouvez demander une subvention auprès de la Région Grand Est.
        L’aide peut atteindre jusqu’à 5 000 € pour un bouquet de travaux comprenant au moins 3 gestes comme l’isolation des murs, toits et combles ou la mise en place d’un nouveau chauffage, d’une nouvelle climatisation ou d’une ventilation.
        L’aide varie entre 2 000 € et 5 000 €, selon vos revenus, le type d’accompagnement souhaité et les travaux prévus.
        Cette aide peut se cumuler avec d’autres subventions publiques destinées à la rénovation énergétique (de l’État, des communes, etc.).
        Attention, ce programme se conclura le 30 juin 2024, qui est également la date butoir pour soumettre votre dossier concernant les missions de maîtrise d’œuvre.
        Pour demander cette aide régionale, le contrat d’accompagnement doit être signé après le 8 avril 2022.

        En Moselle, plusieurs communes et intercommunalités proposent une exonération de taxe foncière, cette exemption peut être partielle ou totale. Par exemple, Boust, Cattenom, Château Salins, et Thionville offrent 50% d’exonération, tandis que Kerprich-au-bois propose une exonération totale de 100%.

        Aides à la  Rénovation Energétique dans les Rhône-Alpes

        Par exemple, pour encourager l’utilisation de systèmes de chauffage alimentés par des plaquettes de bois, le Conseil Général de la Drôme offre une aide financière de 2 500 euros.

        Le Conseil général de la Savoie propose une aide financière couvrant 10 % du coût total TTC des travaux, avec un plafond de 1000 €, pour l’installation d’une chaudière à bois et une aide financière pour l’isolation à hauteur de 10 %  du montant des travaux plafonné à 3000 €.

        La communauté de communes Cœur de Savoie propose une aide équivalant à 10% du devis avec par exemple 1 000 euros pour un système solaire combiné ou 800 euros pour une chaudière à granulés de bois.

        Au niveau municipal, Saint-Bon Courchevel prévoit une aide de 800 € pour l’installation d’un chauffe-eau solaire et 1200€ pour un Système Solaire Combiné.

        La ville d’Annecy finance également une partie de vos projets de chauffage ou électricité solaire.

        La ville de Genay propose une réduction de 50% sur la taxe foncière aux propriétaires qui effectuent des travaux visant à économiser de l’énergie, sous condition d’un montant spécifique.

        Quant à Écoréno’v, c’est un service gratuit proposé par la Métropole de Lyon pour accompagner les propriétaires dans leurs projets de rénovation énergétique.
        L’objectif est d’aider les Lyonnais à améliorer la performance énergétique de leur habitat et de réduire leurs factures d’énergie.

        Aides à la  Rénovation Energétique dans les DOM TOM

        Depuis l’automne 2022, dans les départements d’Outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion ou Mayotte), les propriétaires de biens immobiliers construits il y a plus de deux ans (15 ans en Métropole)  peuvent bénéficier de MaPrimeRénov’ pour financer leurs projets de rénovation énergétique.
        Il existe des travaux admissibles spécifiquement dans les territoires d’Outre-mer comme la mise en place d’une sur-toiture ventilée, l’installation de protections solaires pour les toitures, les murs et les fenêtres ou l’ajout de bardage ventilé.

        Par contre certaines aides comme le forfait pour la rénovation globale, l’audit énergétique, ainsi que les bonus pour la sortie de passoire thermique et la rénovation à très haute performance énergétique (BBC) ne sont pas disponibles en Outre-mer.

        Des économies d’énergie financées par les aides et subventions
        La rénovation énergétique accessible à tous :
        👍 MaPrimeRénov’
        👍
        Prime Energie CEE
        👍
        Eco-prêt à taux zéro
        👍
        Chèque Energie
        👍
        TVA à 5,5%
        👍
        Exonération de la taxe foncière
        👍
        Aides Régionales et locales
        En savoir plus sur les aides

        Liste à jour de toutes les aides Régionales

        Attention à la réglementation

        Certaines municipalités ou régions, peuvent avoir des règlements spécifiques concernant l’installation de pompes à chaleur, notamment en ce qui concerne le bruit, l’emplacement des unités extérieures, ou l’aspect visuel.
        Il faut avant tout se renseigner auprès de la mairie avant de commencer votre projet d’installation de pompe à chaleur en France

        Si votre maison est construite dans un site classé, protégé, ou dans une zone du patrimoine, des restrictions supplémentaires peuvent s’appliquer afin de préserver l’esthétique ou l’intégrité du site.

        L’impact des conditions climatiques

        Même si les pompes à chaleur sont fabriquées pour fonctionner efficacement pour toutes les conditions climatiques, leur efficacité va varier selon la région et la saison.
        Une pompe à chaleur air-air peut avoir besoin d’un appoint de chauffage pendant les périodes de froid extrême.

        Le SCOP (Coefficient de Performance Saisonnier) est la mesure de l’efficacité énergétique d’une pompe à chaleur sur une saison de chauffage complète.
        Il représente le rapport entre la quantité de chaleur produite pour le chauffage sur l’ensemble de la saison et l’énergie électrique consommée pour produire cette chaleur.
        Un SCOP élevé indique une pompe à chaleur plus efficace, capable de produire plus de chaleur avec moins d’énergie électrique, ce qui se traduit par des économies d’énergie et une réduction de l’impact environnemental.

        Les PACs auront quand même un meilleur SCOP dans les régions douces comme le Sud ou le bassin méditerranéen, mais ce sont des régions ou le besoin en chauffage se font le moins ressentir !
        Dans les régions où il fait froid très souvent, la pompe à chaleur géothermique qui capte l’énergie dans le sol ou l’eau peut donc être plus intéressante

        Les pompes à chaleur sont efficaces partout en France

        Rassurez-vous, les modèles les plus récents maintiennent leur capacité à générer du chauffage même lorsque la température extérieure descend en dessous de zéro.
        Bien que les performances des pompes à chaleur air/air et air/eau, les plus courantes, diminuent avec le froid, des recherches de l’Université d’Oxford ont montré leur efficacité même en dessous de 0°C.
        En analysant leur COP, qui indique l’efficacité énergétique, l’étude révèle qu’elles restent plus performantes que les chauffages traditionnels.

        Les pompes à chaleur aérothermiques sont tout de même affectées par les conditions climatiques extrêmes.
        Leur efficacité diminue nettement avec la chute des températures, devenant plus faible en dessous de 0°C (avec des COP autour de 2) et cessant de fonctionner aux alentours de -7°C.  À cette température, une résistance électrique prend souvent le relais.

        Les pompes à chaleur géothermiques qui puisent la chaleur de la terre ou de l’eau, offrent une performance énergétique constante malgré les variations climatiques extérieures.
        Les installations profondes sont particulièrement insensibles aux changements de température, contrairement aux systèmes plus superficiels qui restent toutefois plus efficaces que les solutions aérothermiques

        Et dans le sud ?

        Les habitants du sud de la France jouissent d’un climat agréable, qui leur procure plus de 2 500 heures d’ensoleillement annuel.
        Néanmoins, cette région méditerranéenne fait face à d’importantes fluctuations de température, incluant des périodes de froid intense, des vents de mistral et des canicules.
        Ainsi, l’installation d’une pompe à chaleur reste un investissement intéressant

        La pompe à chaleur air-air est idéale pour le climat du sud de la France, elle offre chauffage et climatisation tout en consommant moins d’énergie qu’elle n’en produit.
        La PAC Air-air est réversible et efficace même lors des canicules, car elle joue le rôle de climatiseur même avec des températures dépassant les 41 °C.
        L’option air-eau est aussi intéressante surtout avec un modèle réversible qui peut aussi produire de la climatisation.

        Autre idée, le Sud de la France se prête idéalement à l’utilisation de chauffe-eau solaires, une option écologique, fiable et économique. Ces systèmes exploitent l’énergie solaire au moyen de capteurs thermiques, souvent placés sur les toits, pour transformer la lumière du soleil en chaleur.
        Pour les jours sans soleil, pas d’inquiétude : un système complémentaire, qu’il soit électrique ou à gaz, assure l’approvisionnement continu en eau chaude.

        Quel chauffage pour quelle région ?

        Les systèmes de chauffage central comme les chaudières à condensation (gaz ou fioul), les pompes à chaleur air/eau ou géothermiques sont efficaces.
        Les poêles à bois ou à granulés sont également être une solution pour un chauffage d’appoint écologique.

        Les pompes à chaleur air-air réversibles (chauffage et climatisation) sont très populaires, car elles fournissent un confort toute l’année.
        Les chauffe-eau solaires sont également un bon complément pour l’eau chaude sanitaire.

        Les pompes à chaleur (air-air ou air-eau) sont adaptées, ainsi que les chaudières à basse température.
        L’utilisation de systèmes de chauffage utilisant des énergies renouvelables, comme les panneaux solaires photovoltaïques couplés à des pompes à chaleur, peut aussi être une bonne idée

        Les systèmes hybrides (pompe à chaleur couplée à une chaudière à condensation) offrent une solution flexible et efficace, adaptant leur fonctionnement aux variations de température.
        Les systèmes de chauffage au bois sont également une option qui a du sens, surtout dans les zones rurales où le bois peut être une ressource locale.

        Image Jecologise

        En conclusion, l’installation d’une pompe à chaleur peut être intéressante partout en France, mais il est important de bien étudier votre projet et de prendre en compte tous les facteurs avant de prendre une décision.
        Une bonne isolation est indispensable pour maximiser les performances d’une pompe à chaleur. Cela permet de réduire les déperditions thermiques et de maintenir une température intérieure stable.
        Il est conseillé de faire appel à un professionnel pour réaliser un bilan énergétique de votre logement et vous proposer la solution la plus adaptée à vos besoins.
        Et n’oubliez pas, de nombreuses aides existent pour financer l’installation de votre pompe à chaleur

          Estimation Gratuite de votre Projet

          Vous pouvez sélectionner plusieurs choix

          La loi climat et résilience et rénovation énergétique

          La loi Climat et Résilience a été promulguée le 22 août 2021.
          Elle s’inscrit dans la lignée des objectifs de l’Accord de Paris et vise à lutter contre le changement climatique et à renforcer la résilience de la France face à ses effets.

          Les principaux objectifs sont de réduire les émissions de GES de 40% d’ici 2030 par rapport à 1990 et atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.
          Un volet important de la loi Climat et Résilience (LCR) est consacré à la rénovation énergétique des bâtiments.
          Le gouvernement a un but précis : transformer le secteur immobilier français, qui est à l’origine d’environ 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le pays qui contient presque 5 millions de résidences évaluées F ou G selon le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE).

          ➡️ Interdiction progressive des “passoires thermiques” à la location, jusqu’en 2028 avec les logements classés E,F et G qui seront interdits à la location.

          ➡️ Un nouveau DPE plus transparent et plus lisible avec une nouvelle méthode de calcul

          ➡️ Interdiction aux propriétaires de logements d’augmenter le loyer des habitations évaluées F ou G

          ➡️ L’obligation de réaliser un audit énergétique en cas de vente de sa maison

          ➡️ Un renforcement des aides financières pour les travaux de rénovation énergétique

          La LCR est dotée d’un budget de 15 milliards d’euros sur la période 2021-2025. Ce budget sera financé par des recettes fiscales, des subventions publiques et des emprunts.
          C’est une loi ambitieuse qui représente un pas important vers la neutralité carbone, certaines mesures ont déjà produit des résultats concrets, comme la baisse des émissions de GES en 2022.
          D’autres mesures font l’objet de critiques, comme la “taxe carbone” et le “chèque énergie”

          .

          La neutralité carbone en 2050

          La neutralité carbone vise à atteindre un équilibre entre les émissions de gaz à effet de serre (GES) et leur absorption par les puits de carbone naturels ou artificiels. En d’autres termes, il s’agit de ne pas rejeter plus de CO2 dans l’atmosphère que ce que les écosystèmes peuvent absorber.

          Pour y parvenir, une des mesures clés est l’élimination des logements dits “passoires thermiques”, ces logements qui ont une consommation énergétique excessive à cause des déperditions énergétiques.
          La transition écologique passe par l’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments pour réduire leur consommation d’énergie, surtout en énergies fossiles.

           La loi de transition énergétique pour une croissance verte de 2015 prévoit que tous les bâtiments en France doivent correspondre aux critères de “bâtiment basse consommation” (BBC) d’ici 2050, en rénovant 500 000 habitations annuellement pour atteindre ce niveau de performance énergétique.

          Une amélioration de la qualité de vie

          Les travaux de rénovation énergétique améliorent aussi considérablement la qualité de vie et la santé des ménages.
          Ces travaux réduisent les déperditions de chaleur, rendant les habitations plus agréables en hiver ou en été.
          Ils permettent aussi d’éviter les risques de condensation, de courants d’air et de moisissures pouvant poser des problèmes de confort respiratoire et de maladies chroniques

          L’amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments contribue aussi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, favorisant par conséquent une meilleure qualité de l’air.
          Il est à noter que la pollution est responsable d’environ 100 000 décès prématurés chaque année en France, soulignant l’importance cruciale de ces rénovations.

          Mesures et incitations financières

          Pour encourager la rénovation énergétique, le gouvernement français a mis en place plusieurs mesures et dispositifs d’aide financière

          MaPrimeRénov’, par exemple, est une prime qui fusionne l’aide de l’Anah et le CITE (Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique), destinée à financer les travaux de rénovation énergétique pour les propriétaires occupants, bailleurs, et copropriétés.

          L’Eco-PTZ est un prêt sans intérêts pour financer les travaux de rénovation énergétique, accessible sans condition de ressources.

          Les Certificats d’économies d’énergie (CEE) sont un dispositif obligeant les fournisseurs d’énergie à promouvoir l’efficacité énergétique auprès de leurs clients, sous peine de pénalités financières.

          Des chiffres encourageants

          Le Baromètre de la Citepa est un outil précieux pour suivre les émissions de gaz à effet de serre (GES) en France.
          Publié mensuellement par le Centre Interprofessionnel Technique pour l’Étude de la Pollution Atmosphérique (Citepa), il fournit des données précises et actualisées sur les émissions de CO2 et d’autres gaz à effet de serre provenant de divers secteurs d’activité, tels que l’énergie, les transports, l’industrie et l’agriculture.
          Par exemple elle utilise des données fournies par les opérateurs d’énergie, elles permettent de quantifier les émissions liées à la production et à la consommation d’électricité, de gaz naturel et d’autres combustibles fossiles.

          En 2023, les chiffres sont prometteurs. Les émissions de gaz à effet de serre continuent de diminuer, avec une baisse de 4,8% par rapport à 2022, elles sont estimées à 384,5 Mt CO2e, poursuivant ainsi la tendance à la baisse observée avec une moyenne annuelle de réduction de 2,1% entre 2019 et 2022.
          Elles ont atteint les objectifs fixés par la Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) pour la période actuelle

          Image Jecologise

          Les aides pour votre rénovation énergétique

          Isolation des Murs : jusqu’à 8 500 € d’aides*

          Poêle à Granulés : jusqu’à 2 800€ d’aides

          Pompe à Chaleur : jusqu’à 10 000 € d’aides

          Panneaux Photovoltaïques : jusqu’à 1 100 € d’aides

          Rénovation Globale : Jusqu’à 90 financés

          ✅ Le montant des aides est immédiatement déduit de votre facture !

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            Où installer un chauffe-eau sur air ambiant ?

            Il est important de mettre votre chauffe-eau thermodynamique air ambiant dans un espace non chauffé pour éviter qu’il ne sollicite trop votre chauffage.
            Cela permet aussi d’éviter de refroidir les espaces de vie et d’optimiser l’efficacité de l’appareil en utilisant l’air ambiant non chauffé.
            Cependant il doit aussi être  à l’abri du gel (température > 5°C).
            Il faut également éviter les grandes variations de température pour maintenir l’efficacité de la pompe à chaleur du chauffe-eau.
            Par exemple ne l’installez pas dans des pièces qui sont constamment ouvertes puis refermées.
            Dans le cas où l’unique espace disponible pour l’installation de votre chauffe-eau se trouve être une pièce chauffée, il sera nécessaire que l’entrée et la sortie d’air soient aménagées à l’extérieur du domicile

            L’espace où se trouve le chauffe-eau doit avoir un volume de plus de 10 m3.
            Étant donné que l’air doit être aspiré et expulsé dans le même lieu, choisir un local d’au moins 20 m3 est recommandé pour assurer une bonne qualité et une gestion efficace de l’air.

            Les chauffe-eaux thermodynamiques haut de gamme ne présentent généralement pas de problème de bruit.
            Cependant, pour les modèles d’entrée de gamme ou intermédiaires, il est conseillé de les installer loin des chambres à coucher pour éviter que leur bruit ne perturbe votre sommeil.

            Ou installer un chauffe-eau sur air extérieur ?

            Comme pour tous les chauffe-eaux, si la température où le chauffe-eau est installé ne se situe pas dans la plage optimale, cela impactera négativement ses performances. Les températures idéales pour l’appareil sont d’ailleurs spécifiées sur l’appareil ou dans la notice.

            Contrairement aux chauffe-eaux thermodynamiques qui puisent l’air ambiant intérieur, ceux utilisant l’air extérieur sont équipés d’une unité extérieure similaire à celle d’une pompe à chaleur air-eau
            Étant donné que ce type de chauffe-eau capte les calories présentes dans l’air extérieur pour fonctionner, son emplacement n’a pas à être nécessairement dans une pièce non chauffée.

            L’unité intérieure, qui contient le ballon d’eau chaude, doit être installée aussi près que possible des points d’utilisation pour minimiser les pertes de chaleur dans les tuyauteries.
            Il faut aussi prendre en compte la distance maximale possible entre la pompe à chaleur et le réservoir.

            Pour l’unité extérieure, c’est comme pour les pompes à chaleur, il faut choisir une orientation permettant à l’unité extérieure d’être protégée des vents dominants forts, du gel et des intempéries directes, tout en s’assurant qu’elle puisse capter efficacement l’air.
            l doit y avoir suffisamment d’espace autour de l’unité pour une bonne circulation de l’air et un dégagement d’au moins 50 cm autour de l’appareil pour éviter toute obstruction au flux d’air.

            Cette fois-ci il faut aussi tenir compte du bruit généré par l’unité extérieure en la plaçant le plus loin possible des pièces à vivre et des maisons voisines

            Comme la PAC, une déclaration préalable de travaux peut être nécessaire, elle doit  être faites auprès de votre commune.

            Ou installer un chauffe-eau sur air extrait ?

            Le chauffe-eau thermodynamique sur air extrait combine un réservoir et une pompe à chaleur qui extrait les calories de l’air intérieur via la Ventilation Mécanique Contrôlée (VMC).
            Ce système est très efficace car il récupère la chaleur déjà présente dans l’air intérieur, ce qui réduit la consommation d’énergie nécessaire pour chauffer l’eau.

            Connectée aux systèmes de ventilation de la maison, la pompe récupère l’air vicié, riche en calories, surtout en hiver, avant de le rejeter l’air froid à l’extérieur via une sortie d’aération située sur le toit ou dans un mur extérieur.

            L’unité doit être installée près du système de ventilation mécanique contrôlée (VMC) pour optimiser l’utilisation de l’air extrait chaud.

            Comme pour les autres types de CET, l’installation est complexe et doit être réalisée par un professionnel qualifié et certifié RGE.

            Émissions de gaz à effet et pollution atmosphérique

            La combustion des combustibles fossiles pour le chauffage, comme le gaz naturel, le fioul et le charbon, émet de grandes quantités de CO2, un gaz à effet de serre qui piège la chaleur dans l’atmosphère et contribue au réchauffement climatique.
            Le chauffage domestique émet aussi des polluants atmosphériques tels que les particules fines, les oxydes d’azote (NOx), les oxydes de soufre (SOx) et le monoxyde de carbone (CO).
            Ces polluants peuvent causer de graves problèmes de santé respiratoire, tels que l’asthme, la bronchite et les maladies cardiaques.
            Ils peuvent également contribuer aux pluies acides et au smog, qui endommagent les écosystèmes et les infrastructures.

            L’Ademe estime que le chauffage au gaz représente une consommation moyenne de 100 kWh par mètre carré par an. Ainsi, pour une maison de 100 m², la consommation annuelle serait d’environ 10 000 kWh.

            Avec un facteur d’émission de 227 grammes de CO2 équivalent par kWh consommé pour le gaz, une maison de 100 m² émettrait environ 2 270 kg de CO2e par an.

            La comparaison avec les kilomètres parcourus en voiture illustre de manière tangible l’impact des émissions de CO2 du chauffage au gaz.
            Les 2 270 kg de CO2e émis par le chauffage au gaz d’une maison de 100 m² équivalent à environ 11 762 km parcourus en voiture.

            Selon Engie, la consommation moyenne de chauffage électrique est estimée à 110 kWh par mètre carré par an. Cela signifie qu’une maison de 100 m² consommerait environ 11 000 kWh d’électricité annuellement pour le chauffage.

            Avec un taux d’émission de 147 grammes de CO2 équivalent par kWh d’électricité consommée, le chauffage électrique pour une maison de 100 m² conduirait à des émissions d’environ 1 617 kg de CO2e par an.

            La conversion des émissions en kilomètres parcourus en voiture offre une perspective tangible sur l’impact.
            Les 1 617 kg de CO2e produits par le chauffage électrique équivalent à environ 8 378 km parcourus en voiture

            Selon TotalEnergies, une maison de 100 m² nécessite en moyenne 2 000 litres de fioul par an pour être chauffée.
            Avec un rendement énergétique de 10,4 kWh par litre de fioul, cela se traduit par une consommation annuelle de 20 800 kWh.

            Avec un taux d’émission de 324 grammes de CO2 équivalent par kWh consommé, le chauffage au fioul pour une telle maison entraîne des émissions d’environ 6 739,2 kg de CO2e par an.
            La conversion des émissions en kilomètres parcourus en voiture offre une perspective plus concrète sur l’impact.
            Les 6 739,2 kg de CO2e produits par le chauffage au fioul équivalent à environ 34 918 km parcourus en voiture.

            Bien que le bois soit considéré comme une source d’énergie renouvelable, sa combustion peut avoir des impacts négatifs sur la qualité de l’air et la santé publique.

            Avec seulement 30 gCO2e par kWh consommé, le chauffage au bois a une empreinte carbone nettement inférieure à celle des combustibles fossiles comme le fioul, le gaz, ou le charbon.

            Pour une maison de 100 m² consommant 10 stères de bois (équivalent à 18 000 kWh), cela représente des émissions d’environ 540 kg de CO2e, soit l’équivalent de 2 798 km en voiture.

            Dépendance aux combustibles fossiles

            La dépendance à des sources d’énergie non renouvelables pour le chauffage domestique accentue les problèmes environnementaux, notamment l’épuisement des ressources naturelles et les variations des prix de l’énergie liées à la géopolitique et aux marchés mondiaux.

            L’extraction, le transport et la combustion des combustibles fossiles ont également un impact sur les écosystèmes locaux et globaux, entraînant la dégradation des habitats, la pollution de l’eau et des sols, et la perte de biodiversité.

            ➡️ 50% de l’énergie primaire consommée en France provient des combustibles fossiles :
            37% de pétrole
            21% de gaz naturel
            2% de charbon

            ➡️ 36,6% de l’énergie primaire provient du nucléaire

            ➡️ 13,9% de l’énergie primaire provient des énergies renouvelables

            La France s’est engagée dans une transition énergétique avec pour objectif de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de lutter contre le changement climatique.
            La Loi de Transition Énergétique pour la Croissance Verte de 2015 vise à diminuer la consommation d’énergies fossiles de 30% d’ici 2030 par rapport à 2012 et à augmenter la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique.

            La rénovation énergétique est la solution qui vous aidera à réduire la consommation d’énergie de votre maison et vous permettra d’utiliser des modes de chauffage qui ne consomme pas de combustibles fossiles.

            La solution de l’isolation de la maison

            En hiver, l’isolation permet de conserver la chaleur à l’intérieur et de réduire les sensations de froid et en été, elle permet de garder la maison au frais.

            Améliorer l’isolation de la maison (murs, combles, fenêtres, planchers bas) permet donc de réduire la consommation d’énergie nécessaire pour le chauffage et la climatisation.

            Pour un meilleur impact écologique vous pouvez également utiliser des isolants biosourcés comme le chanvre ou la ouate de cellulose.

            Une bonne isolation peut réduire les émissions de CO2 de votre maison de 20 à 30%, de 1 à 5 tonnes par an, en fonction du type de chauffage utilisé et de l’ampleur des travaux d’isolation.
            Pour toutes ces raisons les travaux d’isolation bénéficient de nombreuses aides gouvernementales pour réduire le cout des travaux.

            ✅ Jusqu’à 8 500 € d’aides directement déduits sur le montant total
            ✅ Luttez contre la chaleur et gardez la fraicheur en été
            ✅ Réduisez votre consommation de chauffage de 25%
            ✅ Protégez-vous de l’humidité et des nuisances sonores
            ✅ Protégez vos murs contre le vieillissement
            ✅ Améliorez votre DPE et augmentez la valeur de votre bien

            La solution du chauffage biomasse

            Le bois, bien qu’il soit une ressource renouvelable, émet également du CO2 lors de sa combustion. 
            Cependant, si le bois est géré de manière durable, les émissions de CO2 peuvent être compensées par la croissance des arbres.

            Il est préférable de choisir le chauffage biomasse fonctionnant avec des granulés.
            Les granulés de bois ont un taux de combustion plus élevé que le bois traditionnel, ce qui signifie qu’ils libèrent plus de chaleur par unité de poids.
            Cela les rend plus efficaces sur le plan énergétique.
            De plus, ils sont fabriqués à partir de sciure de bois compressée et d’autres déchets de bois, qui brûlent plus proprement que les bûches.
            Le granulé étant plus sec, la combustion est également plus efficace.
            De manière générale, les chaudières ou poêles à granulés émettent moins de particules fines et de polluants atmosphériques comme le monoxyde de carbone et les oxydes d’azote, que les chaudières ou poêles à bois.

            ✅ Jusqu’à 2 650 € d’aides financées
            ✅ Jusqu’à 750 € d’économies de chauffage
            ✅ Une température plus homogène idéale en hiver
            ✅ Une chaleur visuelle dans votre foyer
            ✅ L’énergie la moins chère au kWh
            ✅ Un système de chauffage plus écologique

            La solution de la pompe à chaleur

            Les pompes à chaleur sont considérées comme l’une des options de chauffage les plus respectueuses de l’environnement, principalement en raison de leur efficacité énergétique et de leur utilisation des énergies renouvelables.

            Les pompes à chaleur fonctionnent en extrayant l’énergie de sources extérieures comme le sol, l’eau ou l’air à l’aide d’un compresseur et d’un fluide frigorigène.
            Cette énergie est ensuite transférée à l’intérieur du logement, soit par un système de chauffage par l’eau (comme des radiateurs ou un plancher chauffant), soit par un système de ventilation (par des cassettes d’air ou des conduits de soufflage).

            Les PAC ont un COP (Coefficient de Performance) élevé, ce qui veut dire qu’elles produisent plus d’énergie (sous forme de chaleur) qu’elles n’en consomment en électricité.
            Un COP entre 3 et 7 indique que pour chaque unité d’électricité utilisée, 3 à 7 unités de chaleur sont générées.

            Attention, la pompe à chaleur fonctionne à l’électricité mais l’impact environnemental de la pompe à chaleur sera moindre que si l’électricité est produite à partir d’énergies renouvelables comme le photovoltaïque.

            La pompe à chaleur peut également servir de climatisation en été et remplacer une climatisation classique, également très polluante.

            ✅ Jusqu’à 9 000 € d’aides financées
            ✅ Économisez jusqu’à 70 % d’énergie
            ✅ Une température idéale en hiver
            ✅ Raccordement facile à votre système de chauffage (émetteurs à eau)
            ✅ Production d’eau chaude sanitaire avec un Chauffe-eau Thermodynamique
            ✅ Un système de chauffage plus écologique et économique

            La solution du solaire

            L’utilisation de l’énergie solaire, une source inépuisable et non polluante, est aussi une option intéressante.
            Pour le chauffage ce ne sont pas des panneaux photovoltaïques qui sont utilisés, mais des panneaux solaires thermiques qui captent la chaleur du soleil.

            Le Système Solaire Combiné permet le chauffage de l’eau sanitaire et la distribution de chaleur dans la maison via des radiateurs à eau.
            Il est capable de couvrir entre 30 % et 50 % des exigences de chauffage d’une habitation, ainsi que de 40 % à 70 % des besoins en eau chaude sanitaire, selon la localisation géographique de la maison.
            Le chauffage solaire peut aussi vous aider à réduire votre facture d’énergie de 30 à 60%.

            Il utilise une quantité minimale d’électricité, nécessaire uniquement pour le fonctionnement du circulateur, et n’émet aucun CO2 ni autres substances polluantes.
            Il est nettement plus économe en énergie par rapport à un chauffe-eau électrique traditionnel ou à un modèle fonctionnant au gaz.
            De plus, la majorité des composants sont recyclables, ajoutant un avantage supplémentaire à son profil écologique.

            ✅ Chauffage et Eau Chaude Sanitaire
            ✅ Jusqu’à 80 % d’économie d’énergie
            ✅ De nombreuses aides et subventions
            ✅ Une énergie gratuite et non taxée
            ✅ Une solution écologique et durable
            ✅ Valorisez votre bien immobilier

            📣MISE A JOUR A partir du 15/05/24 Réintégration du Parcours Monogeste MaPrimeRénov’ : en savoir plus

            Alors que le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, étudiait un rapport parlementaire visant à alléger le quotidien des dirigeants d’entreprise, le ministère de la Transition écologique se prononçait en faveur d’une réforme des démarches administratives alourdissant l’accès aux aides de MaPrimeRénov’ pour la rénovation énergétique

            Cette déclaration intervient peu après que Christophe Béchu (ministre de la Transition écologique) et Guillaume Kasbarian (ministre du Logement) aient discuté avec les principales fédérations du secteur du bâtiment, la FFB et la Capeb.
             Les participants à cette réunion « ont unanimement alerté sur un processus de rénovation énergétique comportant désormais trop de lourdeurs administratives », affirme le ministère dans un communiqué.

            D’importantes rénovations sont en discussion, et les parties prenantes ont convenu de trois changements majeurs.

            Le recours à un Accompagnateur Rénov’ ne sera plus systématique ?

            Le premier est d’assouplir la nécessité de faire appel à un Accompagnateur Rénov’ agréé en la réservant uniquement pour les demandes de subventions les plus conséquentes.
            En effet, aujourd’hui il n’y a pas assez de MAR’ pour faire face à toutes les demandes, il faut donc d’urgence y remédier pour « fluidifier les dossiers ».

            Il sera dorénavant destiné aux ménages très modestes et modestes pour les montants d’aides les plus élevés.
            Il n’y a pas encore aujourd’hui d’indication plus précise sur quelle serait ce montant de subvention.
            L’intention est de focaliser exclusivement sur les aides les plus importantes pour les travaux de rénovation globale.

            Une des autres raisons est que le nombre restreint d’accompagnateurs agréés aurait vraisemblablement rendu difficile l’atteinte de l’objectif de 200 000 rénovations énergétiques d’ampleur en 2024.
            «Nous simplifierons (…) MaPrimeRénov’ afin d’atteindre l’objectif de 200 000 rénovations performantes en 2024 et nous assurerons le lancement efficace des accompagnateurs de la rénovation des logements», a indiqué Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique

            Le retour des aides pour l’isolation thermique seule ?

            Un autre ajustement envisagé est de rendre plus souples les critères de financement pour les travaux « mono-gestes ».
            Il ne sera peut-être plus obligatoire de remplacer son système de chauffage pour bénéficier des aides à l’isolation thermique hors rénovation d’ampleur.
            L’ambition derrière cette mesure est de flexibiliser le processus de rénovation et de simplifier l’obtention des subventions publiques. Mais la fourniture d’un DPE à jour reste obligatoire.

            Ces mesures ont pour but de faciliter et accélérer la mise en œuvre de travaux de rénovation énergétique pour les détenteurs de biens immobiliers affichant une classification G. Des propriétés qu’il ne sera plus possible de louer dès le début de l’année 2025

            Le ministère a indiqué que les informations complémentaires concernant ces déclarations seront dévoilées « au début du mois de mars ».

            Les conditions pour avoir accès à MaPrimeRénov’

            Vous êtes propriétaires occupants ou bailleur

            C’est une résidence principale (au moins 8 mois par an)

            Le logement a plus de 15ans

            Faire réaliser les travaux par un artisan RGE

            Fournir un DPE à jour (Diagnostic de Performance Energétique)

            Dans certains cas faire appel à un Accompagnateur Rénov’

            Réaliser un audit énergétique

            Faire réaliser au moins deux travaux d’isolation

            Remplacer ou faire retirer son chauffage à énergie fossile

            Les travaux doivent permettre de réaliser un gain d’au moins 2 classes au DPE

            Engager des travaux en deux fois maximum  pour une durée totale de 5 ans maximum

            MaPrimeRénov’ Bleu pour les foyers aux revenus très modestes

            MaPrimeRénov’ Jaune  pour les foyers aux revenus modestes

            MaPrimeRénov’ Violet  pour les foyers aux revenus intermédiaires

            MaPrimeRénov’ Rose  pour les foyers aux revenus supérieurs

            Image Jecologise

            Les aides pour votre rénovation énergétique

            Isolation des Murs : jusqu’à 8 500 € d’aides*

            Poêle à Granulés : jusqu’à 2 800€ d’aides

            Pompe à Chaleur : jusqu’à 10 000 € d’aides

            Panneaux Photovoltaïques : jusqu’à 1 100 € d’aides

            Rénovation Globale : Jusqu’à 90 financés

            ✅ Le montant des aides est immédiatement déduit de votre facture !

              Estimation Gratuite de votre Projet

              Vous pouvez sélectionner plusieurs choix

              Le prix d’un poêle à granulés dépend en partie de la marque, la puissance, l’efficacité énergétique, les fonctionnalités supplémentaires comme la programmation ou le contrôle à distance etc.

              Poêle à granulés à air chaud: 1 000 € à 4 000 €
              Poêle à granulés hydro (chauffage central): 2 500 € à 6 000 €
              Poêle à granulés canalisable: 3 000 € à 7 000 €

              L’installation d’un poêle à granulés nécessite un professionnel qualifié, et le coût peut varier de 500€ à plus de 1 500€ selon la complexité de l’installation, les modifications nécessaires au logement, et la longueur du conduit de fumée.

              Le prix dépend du type de pompe à chaleur, de sa puissance, de sa marque et des options comme la production d’eau chaude sanitaire, la climatisation etc.

              Pompe à chaleur air-air: 1 000 € à 8 000 €
              Pompe à chaleur air-eau: 7 800 € à 15 500 €
              Pompe à chaleur sol-eau: 10 000 € à 22 200 €
              Pompe à chaleur hybride: 12 000 € à 20 000 €

              Le coût de l’installation d’une pompe à chaleur est généralement compris entre 1 500 € et 3 000 €.

              Un poêle à granulés fonctionne grâce à l’utilisation de petits granulés de bois (pellets), de minuscules cylindres fabriqués à partir de résidus de bois comprimés, typiquement des sciures ou des copeaux.
              Ils alimentent un réservoir où ils sont enflammés par une résistance électrique ou une bougie d’allumage.
              Quant à l’air nécessaire à la combustion est fourni par un ventilateur.

              La flamme chauffe l’air ambiant qui circule ensuite dans la pièce par convection naturelle ou par l’intermédiaire d’un ventilateur intégré.
              Les fumées produites par la combustion sont évacuées par un conduit de cheminée vers l’extérieur.

              Une pompe à chaleur fonctionne comme un réfrigérateur inversé. Au lieu de puiser la chaleur à l’intérieur de l’appareil pour la rejeter à l’extérieur, elle puise la chaleur à l’extérieur pour la restituer à l’intérieur.

              Elle fonctionne avec un circuit contenant un fluide réfrigérant qui absorbe la chaleur extérieure, la transporte à l’intérieur, puis la libère pour chauffer votre espace. Ce processus est rendu possible grâce à un cycle d’évaporation et de condensation du fluide réfrigérant, propulsé par un compresseur.

              Il existe différents types de pompes à chaleur, elles peuvent puiser l’énergie de l’air, du sol ou de l’eau et la restituer via un chauffage central ou des ventilo-convecteurs.
              Ainsi, au lieu de générer de la chaleur par combustion ou résistance électrique, la pompe à chaleur la déplace efficacement d’un lieu à un autre.

              Efficacité : Poêle à Granulés vs. Pompe à Chaleur

              Les poêles à granulés ont un rendement élevé, souvent entre 80% et 90%, ce qui signifie qu’ils convertissent une grande partie du combustible en chaleur.
              Cela signifie que pour 100 kWh d’énergie contenus dans les granulés, 80 à 90 kWh seront restitués sous forme de chaleur utile.

              Le rendement d’un poêle à granulés est donc très supérieur à celui d’un poêle à bois classique, dont le rendement est généralement compris entre 60% et 80%.
              Des granulés de bonne qualité, avec un taux d’humidité bas et une teneur en cendres faible, permettront d’obtenir un meilleur rendement.

              L’efficacité d’une pompe à chaleur est sa capacité à convertir l’énergie électrique en énergie calorifique.
              Le COP est un rapport entre l’énergie calorifique produite par la pompe à chaleur et l’énergie électrique consommée pour son fonctionnement.

              Plus le COP est élevé, plus la pompe à chaleur est efficace. Par exemple, une pompe à chaleur avec un COP de 3 produira 3 kWh d’énergie calorifique pour 1 kWh d’électricité consommée.
              L’ETAS (Efficacité énergétique saisonnière) évalue le rendement de chauffage d’une PAC en pourcentage, il est ≥ 126 % pour une PAC à basse température

              Entretien : Poêle à Granulés vs. Pompe à Chaleur

              L’entretien d’un poêle à granulés est assez exigeant. Pour maintenir une qualité de chauffage optimale, il faudra recharger le réservoir avec des sacs de 15 kg de granulés environ toutes les 10 heures durant l’hiver.
              De plus, le brûleur nécessite un nettoyage quotidien par aspiration, la vitre doit être nettoyée tous les deux jours, et le bac à cendres doit être vidé toutes les deux semaines afin de garantir le bon fonctionnement de l’appareil.
              Pour l’entretien d’un poêle à granulés, il est essentiel de procéder à un ramonage semestriel et à un contrôle annuel par un expert.

              L’entretien d’un poêle à granulés implique le nettoyage régulier du brûleur, du cendrier, et des échangeurs de chaleur ainsi que des conduits d’évacuation.

              Une pompe à chaleur nécessite moins d’entretien quotidien. Il suffit de vérifier que l’unité extérieure, notamment le ventilateur, reste dégagée de tout obstacle et de s’assurer que les filtres de l’unité intérieure ne sont pas bloqués.
              Il faut réaliser une visite d’entretien par un professionnel qualifié au moins tous les deux ans pour vérifier le bon fonctionnement de l’équipement et procéder aux réparations nécessaires.

              Il comprend le nettoyage ou le remplacement des filtres, le contrôle du niveau de fluide frigorigène, et l’inspection des connexions électriques ainsi que du système de ventilation pour s’assurer de leur bon fonctionnement.
              Il faut aussi régulièrement dégager l’unité extérieure de tout débris, feuilles, ou neige qui pourrait obstruer le flux d’air

              Consommation : Poêle à Granulés vs. Pompe à Chaleur

              Le prix des granulés varie en fonction de la qualité, de la région et du fournisseur. En moyenne, il faut compter entre 0,10 € et 0,20 € par kWh.
              La consommation de granulés dépend de la puissance du poêle, de l’isolation de la maison et de la température souhaitée. En moyenne, un poêle à granulés consomme entre 1 et 2 kg de granulés par heure.
              Le coût annuel de fonctionnement d’un poêle à granulés pour une maison de 100 m² bien isolée en France est estimé à environ 615 €, en se basant sur une consommation moyenne de 1500 K de granulés à un prix moyen de 0,41 € au kg.

              Un poêle à granulés a une faible consommation électrique. En moyenne, il faut ajouter à ce cout environ 100 kWh par an pour son fonctionnement, ce qui revient à moins de 5€ mensuellement.

              Une pompe à chaleur utilise de l’électricité pour fonctionner, son cout de fonctionnement dépendra alors en partie du tarif de l’électricité et de l’efficacité du système (coefficient de performance – COP)

              Le COP d’une pompe à chaleur air-eau moderne varie généralement entre 3 et 4. Cela signifie que pour chaque kWh d’électricité consommé, la pompe à chaleur produit entre 3 et 4 kWh de chaleur.
              Si on prend un COP de 4, une puissance de 10kW, un temps d’utilisation d’environ 1680h/an et un prix du kWh au tarif réglementé à 0,174€/kWh on arrive à un cout d’utilisation d’environ 730€ /an.

              En réalité que ce soit pour la PAC ou le PAGR, ce cout dépendra de nombreux facteur et ne pourra être déterminé qu’après un audit énergétique minutieux.

              Facilité d’utilisation : Poêle à Granulés vs. Pompe à Chaleur

              Le chauffage au bois offre une chaleur agréable et uniforme avec une flamme qui ajoute une touche de détente et de confort appréciable.

              Par contre Il faut recharger le réservoir de granulés toutes les 10 à 16 heures et donc disposer d’un espace de stockage pour les sacs de granulés, qui pèsent généralement entre 10 et 15 kg.

              Le fonctionnement du poêle peut aussi être bruyant à cause de la soufflerie, de la chute des granulés et de la vis qui tourne.

              Les PACs ne nécessitent pas de stockage de combustibles et ne doit pas être éteint/allumé tous les jours.
              Contrairement à un PAGR classique, elles peuvent distribuer la chaleur dans toutes les pièces de la maison.

              Pour la PAC air-air par exemple,  les ventilos-convecteurs sont indépendants les uns des et permettent de choisir une température différente pour chaque pièce

              La PAC fournit une température stable et peut être utilisée pour le chauffage en hiver et la climatisation en été (dans le cas des PAC réversibles). Elle est souvent équipée de commandes automatisées et de thermostats pour réguler la température, réduisant ainsi l’interaction quotidienne nécessaire.

              Installation : Poêle à Granulés vs. Pompe à Chaleur

              Le PAGR a besoin d’un conduit d’évacuation pour les fumées. L’installation peut être relativement simple si vous disposez déjà d’un conduit adapté, mais peut s’avérer plus complexe et coûteuse dans le cas contraire ou il faudra utiliser un système dit « en ventouse ». Elle doit être effectuée par un professionnel pour assurer la sécurité et l’efficacité.

              Il existe également des considérations de sécurité et d’efficacité, il faut choisir un emplacement central dans votre maison, près d’une prise électrique et sur une surface non inflammable.

              Le conduit d’évacuation doit être conforme aux normes en vigueur, en prenant le chemin le plus direct possible vers l’extérieur pour améliorer l’efficacité et minimiser les risques.
              Vous devez ensuite Raccorder le poêle à une prise d’air extérieure pour garantir une combustion optimale et maintenir une bonne qualité de l’air intérieur

              L’installation d’une PAC air-air est généralement moins contraignante que celle d’une PAC air-eau. Dans les deux cas, elle nécessite un espace extérieur pour l’unité extérieure et, pour les PAC air-eau, un système de distribution de chaleur (comme des radiateurs ou un plancher chauffant) à l’intérieur.

              L’installation doit être réalisée par un professionnel qualifié, ce qui peut être coûteux.
              Pour l’installation d’une pompe à chaleur, choisissez un emplacement pour l’unité extérieure qui soit à la fois accessible pour l’entretien et suffisamment éloigné des zones de vie pour minimiser le bruit. Il faut que l’installation respecte les normes thermiques et de sécurité en vigueur, en tenant compte de la nécessité d’un espace pour l’air circulant autour de l’unité extérieure et d’un raccordement adéquat au système de distribution de chaleur intérieur.

              Ecologie : Poêle à Granulés vs. Pompe à Chaleur

              Les poêles à granulés utilisent des granulés de bois, une ressource renouvelable, pour produire de la chaleur. Ils sont considérés comme écologiques en raison de leur bilan carbone neutre, à condition que le bois soit issu de forêts gérées durablement.
              De plus, les technologies modernes des poêles à granulés offrent une combustion très efficace, réduisant ainsi les émissions de particules et autres polluants.
              Sa consommation électrique est minime et son empreinte carbone, principalement issue de la combustion, est estimée par l’ADEME à 42g/kWh, ce qui en fait une option efficace en termes d’émissions.

              La pompe à chaleur est reconnue pour son impact neutre sur l’environnement, elle offre des économies d’énergie significatives en exploitant une source d’énergie naturelle et renouvelable.
              Elle se distingue également par ses émissions extrêmement basses de gaz à effet de serre, la classant parmi les solutions de chauffage les plus durables et à faible émission de carbone disponibles.
              Par contre, l’impact écologique d’une PAC dépend largement de la source de l’électricité utilisée pour la faire fonctionner.
              Si l’électricité provient de sources renouvelables, l’impact environnemental est faible, mais si elle provient de combustibles fossiles, l’impact est plus important.
              Il peut être intéressant par exemple d’installer des panneaux photovoltaïques pour alimenter sa PAC en électricité.

              Pompe à chaleur + poêle à granulés = le combo gagnant

              La combinaison de la PAC et du PAGR se présente comme une solution polyvalente, économique et écologique, favorisant la mixité énergétique et offrant de multiples avantages aux utilisateurs.

              La pompe à chaleur sera utilisée comme système de chauffage principal et le poêle à granulés peut être utilisé comme chauffage d’appoint, dans un salon par exemple.
              Cela permet de bénéficier des avantages de deux sources d’énergie différentes : la pompe à chaleur pour son efficacité énergétique et son utilisation de l’énergie renouvelable, et le poêle à granulés pour sa chaleur confortable et son faible coût de fonctionnement.

              L’installation d’un tel combo nécessite une étude préalable pour s’assurer de la compatibilité et de l’efficacité maximale des deux systèmes en fonction des spécificités du logement.

              Mais un tel combo ne peut être efficace que si l’isolation de votre maison a été correctement réalisée.
              Les nombreuses aides disponibles, comme dans le cadre de la rénovation globale, vont rendre votre projet rapidement rentable !

              Les aides disponibles

              Choisir un modèle de marque réputée, de qualité supérieure et fabriqué avec des matériaux de qualité, vous assurera de bénéficier d’une plus longue durée de vie.

              Privilégiez des matériaux résistants à la corrosion, comme l’inox pour la cuve. Cela est particulièrement pertinent si vous avez une eau calcaire.
              La fiabilité et la qualité des produits sont essentielles.

              L’étiquette énergétique présente sur le ballon fournit des données importantes, notamment sur la consommation d’énergie prévue et le niveau de bruit de l’appareil, exprimé en décibels (dBA).

              Attention aux prix qui semblent trop attractifs, le coût minimum se situe généralement entre 1 500 à 3 000 €, auquel il faut ajouter entre 500 et 1000€ pour la pose.

              Installation professionnelle

              Votre chauffe-eau thermodynamique doit être installé par un professionnel qualifié et certifié RGE QualiPAC.
              Cette certification assure un conseil avisé sur le modèle le plus adapté à votre logement et à la qualité de votre eau, ainsi qu’une installation respectant les normes en vigueur.
              Pour garantir une efficacité sur le long terme, adressez-vous donc à un installateur spécialisé dans les chauffe-eaux thermodynamiques.

              Entretien régulier

              Un entretien annuel réalisé par un professionnel est indispensable pour garantir le bon fonctionnement et la longévité de votre chauffe-eau thermodynamique.
              Cet entretien permet de vérifier l’état de l’appareil, de le nettoyer et de remplacer les pièces défectueuses.

               

              Il doit inclure le nettoyage du filtre, la vérification du fluide frigorigène, l’inspection des composants électriques et le contrôle de la pompe à chaleur.
              Les anodes de protection contre la corrosion doivent être vérifiées régulièrement et remplacées si nécessaire pour protéger la cuve contre la corrosion
              Il faut faire attention à certains signes comme les fuites d’eau, la baisse de la température, certains bruits anormaux etc..
              Une consommation excessive peut aussi indiquer un problème de fonctionnement.

              Respecter les réglages de consigne

              Évitez de régler la température trop haute. Une température de consigne autour de 55°C est recommandée pour un bon compromis entre efficacité énergétique et limitation du développement bactérien.
              Essayez de minimiser les sollicitations en mode de chauffe rapide ou les cycles courts, qui peuvent augmenter la consommation d’énergie et user prématurément le système.
              La durée de vie du chauffe-eau thermodynamique peut également être affectée par la fréquence d’utilisation et la température de l’eau chaude utilisée.

              Qualité de l’eau

              L’eau trop calcaire va endommager le ballon d’eau chaude et réduire sa durée de vie. Si vous habitez dans une région où l’eau est calcaire, il est important d’installer un adoucisseur d’eau.
              Le tartre est un problème : l’eau dure, riche en calcium et magnésium, peut causer l’accumulation de dépôts minéraux à l’intérieur du chauffe-eau et autour des éléments chauffants.
              Les dépôts de calcaire agissent comme un isolant, entravant la transmission de chaleur et peut endommager la protection interne contre la corrosion
              Les conduites peuvent se boucher à cause des dépôts, diminuant le débit d’eau et augmentant la pression dans le système

              Emplacement

              L’installation du chauffe-eau thermodynamique dans un endroit sec, à température constante et bien ventilé est essentielle pour éviter la corrosion et prolonger sa durée de vie.
              Si votre appareil est installé dans une zone susceptible de geler, assurez vous qu’il est équipé d’un système de protection contre le gel.

              L’humidité et le manque de ventilation peuvent favoriser la corrosion et réduire la durée de vie de l’appareil.
              Attention aussi à ne pas chauffer l’espace où est installé le chauffe-eau car cela entraînera une hausse de votre consommation de chauffage inutile.

              Rentabilité

              Grace aux primes comme MaPrimeRénov’ il est possible de rentabiliser rapidement son investissement, parfois en seulement 5 ans.
              Malgré un coût initial supérieur à celui d’un chauffe-eau électrique traditionnel, le chauffe-eau thermodynamique présente des bénéfices économiques notables. Grâce à sa capacité à exploiter l’énergie gratuite de l’air ambiant, sa consommation électrique est jusqu’à trois fois inférieure.